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La malédiction des templiers

La malédiction des templiers

Titel: La malédiction des templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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intense, elle fut obligée de lâcher prise. Cette liberté retrouvée sembla décupler les forces de son adversaire, qui la repoussa d’une terrible bourrade. Elle tituba, recula hors de sa portée aussi vite que possible, ses yeux scrutant désespérément le sol, à la recherche du pistolet.
    Comme l’Iranien.
    Tous deux le repérèrent en même temps, à quelques mètres derrière lui. Elle croisa son regard une fraction de seconde et l’éclat de fureur brute qu’elle vit briller dans ses yeux la terrifia plus encore que l’arme elle-même.
    Il plongea pour la récupérer.
     
    Reilly ramassa son automatique et se releva dans un mouvement de rotation, bras tendus, en position de tir, ses yeux jaugeant la situation en un quart de seconde.
    La première chose qu’il enregistra fut que l’Iranien et Tess étaient maintenant séparés de plusieurs mètres, ce qui était positif. Ce qui l’était moins, c’est que le terroriste avait un pistolet à la main, et qu’il le dirigeait sur lui.
    Reilly tira un coup de feu et fit un brusque écart sur sa gauche au moment précis où une volée de balles le frôlait, si près qu’il les entendit fendre l’air à quelques centimètres de sa joue. Il se laissa tomber en roulé-boulé, en direction de la demeure troglodyte la plus proche, pressant la détente chaque fois qu’il se retrouvait sur le ventre, mais sachant pertinemment qu’il avait bien peu de chance d’atteindre l’Iranien de cette façon, d’autant que celui-ci, lui-même à ras de terre, offrait une cible minimale. L’idée consistait à l’immobiliser suffisamment longtemps pour permettre à Tess de s’enfuir.
    Ce qui, ainsi qu’il put le constater, était bel et bien le cas.
     
    Des balles sifflèrent avec fracas aux oreilles de Tess, qui se figea l’espace d’un instant avant de se secouer et de se lancer dans une course éperdue.
    Elle vit Abdülkerim lui faire signe depuis la maison troglodyte derrière laquelle il s’était caché, et elle courait vers lui lorsqu’elle trébucha sur quelque chose : le sac à dos de l’Iranien. Sans réfléchir, elle le ramassa par une bretelle, sprinta pour rejoindre le spécialiste de Byzance.
    L’homme était littéralement mort de frayeur.
    — Le téléphone… balbutia-t-il. C’est lui qui déclenche le… la… ?
    — Oui, répondit-elle, plissant les yeux et enfonçant la tête dans les épaules chaque fois qu’un nouveau coup de feu résonnait dans la vallée.
    — Où se trouve-t-il ?
    — Je ne sais pas, dit-elle, hors d’haleine. Il l’a lâché.
    — Venez, l’invita-t-il. Suivez-moi.
    Et il l’entraîna dans le dédale des maisons troglodytes forées dans les cônes rocheux.
    — Où allons-nous ? demanda-t-elle.
    — Là, dit-il en s’arrêtant devant le seuil d’une habitation sans caractéristique particulière et en pointant le doigt vers l’intérieur. Il y a une ville souterraine. Sous ce village. Elle est interdite au public à cause des glissements de terrain, mais une partie reste certainement accessible. Vous devez y descendre au plus vite, vous y serez en sécurité. J’imagine que, là-dedans, le téléphone ne passe pas, si ?
    Tess secoua la tête. Il avait raison.
    — D’accord, mais… vous venez avec moi, hein ? Ce sera plus sûr pour vous aussi.
    — Non, je…
    Il marqua une hésitation, ses yeux scrutant les alentours.
    — Je vais aller chercher de l’aide.
    — Ecoutez-moi, insista-t-elle en le prenant par les épaules. Vous serez plus en sécurité ici.
    Il la dévisagea longuement, le front baigné de sueur.
    — Je ne peux pas, dit-il enfin avec un hochement de tête. Je vais chercher du secours. Vous devez y aller, maintenant. Tenez, ajouta-t-il en fouillant dans son sac et en lui tendant sa lampe torche.
    A l’instant précis où elle la prenait, Tess vit le Turc ouvrir de grands yeux et tendre le doigt pour montrer quelque chose derrière elle.
    — Le voilà, balbutia-t-il.
    Elle se retourna pour apercevoir l’Iranien qui se ruait dans leur direction. Elle le vit lever son arme, entendit le coup de feu et sentit aussitôt le sang d’Abdülkerim lui éclabousser la joue.
     
    Zahed grimaça. Les choses se présentaient mal pour lui.
    Reilly venait de se mettre à couvert. Dès lors, l’Américain n’aurait aucun mal à le tirer comme un lapin. Zahed se rendait compte qu’il était bien trop exposé. Il devait s’enfuir pendant qu’il en avait encore la

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