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La malédiction des templiers

La malédiction des templiers

Titel: La malédiction des templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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qu’ils attendaient avec une certaine impatience qu’elles les autorisent à passer, un peu lentes à leur goût. La double porte extérieure s’ouvrit enfin et les deux hommes se retrouvèrent dans la zone de réception. Le gardien avait quitté son siège et se tenait en alerte, les sourcils froncés, percevant nettement la tension et la hâte qui caractérisaient leurs mouvements, se demandant pourquoi l’archiviste ne se trouvait pas avec eux.
    — Mgr Bescondi a eu un… Il lui est arrivé quelque chose, il vient de s’évanouir, balbutia Reilly, désignant la salle des archives tout en s’efforçant de faire écran à Sharafi. Il aurait besoin d’un médecin.
    L’homme de faction chercha sa radio d’une main, tendant l’autre bras, paume en avant vers les visages de Reilly et de l’Iranien pour leur faire comprendre qu’ils devaient rester sur place.
    — Un moment, ordonna-t-il.
    Reilly ne se démonta pas.
    — Il a besoin d’un médecin, vous comprenez ? Et tout de suite, insista-t-il, désignant du doigt la salle des archives afin d’inciter le gardien à pénétrer dans le sas.
    L’homme hésita, peu désireux de laisser les visiteurs sans surveillance mais se sentant contraint d’aller voir l’archiviste, tandis que…
     
    … à l’intérieur de la salle des archives, Bescondi commençait tout juste à reprendre ses esprits. Scrutant l’allée sur sa droite, puis sur sa gauche, il aperçut la pile de manuscrits et de boîtes d’archives en vrac sur le sol.
    La signification de ce qu’il avait devant les yeux le tira de sa torpeur avec l’efficacité d’un défibrillateur. Frappé de stupeur, la respiration coupée par le choc, il se redressa non sans mal et avança en titubant vers le sas, qu’il atteignit à temps pour voir l’agent Reilly et son collègue iranien en grande conversation avec le gardien. Encore sonné, l’archiviste pressa le bouton actionnant les portes du sas, puis se mit à tambouriner des deux mains sur la porte intérieure en attendant que celle-ci s’ouvre, ses appels à l’aide renvoyés par le verre renforcé et résonnant de façon assourdissante autour de lui…
     
    … mais étrangement étouffés par le sas du côté de la salle de réception. La scène surréaliste qui se déroulait à l’intérieur finit pourtant par attirer l’attention du garde.
    Muscles contractés, il lança sa main droite vers l’étui qui abritait son pistolet, tandis que, de la gauche, il portait la radio à sa bouche pour donner l’alerte. Deux actions que Reilly devait étouffer dans l’œuf s’il voulait que lui et Sharafi se sortent de là. Et bien que le garde fût, comme tous les membres de la plus petite armée du monde, un soldat professionnel formé dans l’armée suisse, il se révéla moins rapide que Reilly : l’agent du FBI se jeta sur lui, écartant du bras gauche l’arme qu’il pointait dans sa direction, lui arrachant sa radio de la main droite et la lançant hors de sa portée. Le garde tenta de lui placer un uppercut à la tête, mais Reilly para le coup et riposta avec une droite de son cru qui atteignit son adversaire en plein thorax, lui coupant le souffle. Sous l’effet du coup, la main droite du garde se relâcha, ce qui permit à Reilly de lui arracher son arme avant de le percuter de tout son poids et de le projeter contre l’angle du bureau. L’agent du FBI suivit du regard le pistolet, qui glissa sur le sol en pierre, loin de son propriétaire, sonné après sa collision avec le comptoir. Puis il se tourna vers Sharafi, qu’il agrippa par le bras.
    — On se bouge ! beugla-t-il en le poussant en avant et en se ruant vers l’escalier.

5
    Une fois au rez-de-chaussée, ils traversèrent en courant les salles du palais, sans que quiconque tente de les arrêter. Reilly savait que cela ne durerait pas. Et, de fait, quelques secondes plus tard, ils entendirent derrière eux des coups de sifflet et des bruits de pas précipités : le garde suisse du sous-sol avait recouvré ses esprits et venait de recevoir du renfort. Devant eux, à l’autre extrémité de la troisième salle, quatre carabinieri se ruaient dans leur direction, pistolet au poing.
    Pas tout à fait au point, mon plan, se morigéna Reilly. Il s’arrêta brusquement, glissant sur le sol dallé, et obliqua sur sa gauche, jetant un coup d’œil vers Sharafi pour s’assurer que celui-ci était toujours dans son sillage. Bescondi, l’archiviste, était revenu à

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