Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La malédiction des templiers

La malédiction des templiers

Titel: La malédiction des templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
Vom Netzwerk:
se partager. Sérieusement. Tout ça est un peu dingue. On n’est même pas sûrs que ce qu’on cherche se trouve ici.
    — En tout cas, moi je n’ai pas l’intention d’abandonner comme ça. On vient tout juste d’arriver. J’ai besoin d’assister à d’autres cérémonies, de parler à d’autres anciens. Il faut que je le fasse, Sean, dit-elle en le regardant droit dans les yeux. On est tout près du but, je le sens. Et il n’est pas question que je baisse les bras, je dois aller jusqu’au bout. Mais rentre, toi. Moi, je reste ici.
    Reilly secoua la tête.
    — C’est trop dangereux. Ce salopard rôde toujours dans le secteur. Il est hors de question que je te laisse là toute seule.
    Tess se rembrunit. La remarque de son compagnon était fondée, tout comme l’inquiétude qu’il manifestait.
    — Tu as raison, je sais, dit-elle, hochant la tête à son tour, pour elle-même cette fois, s’interrogeant sur la suite des événements.
    Reilly passa un bras autour de ses épaules.
    — Allez, viens, l’invita-t-il. Allons retrouver cet hôtel. Je suis cuit.
    Une fois dans le quartier du bazar, ils demandèrent leur chemin avant de traverser un marché couvert sur deux niveaux de la taille d’un hangar pour avions. Malgré l’heure tardive, l’animation y était encore intense. Ils furent assaillis par toutes sortes d’effluves émanant d’amoncellements multicolores de fruits et de légumes, de bassines de dolmates salçasi à la sauce tomate fraîchement cuisinées, d’énormes sacs de betteraves à sucre et d’épices de toutes les couleurs, ce patchwork qui mettait l’eau à la bouche étant géré par des vieillards coiffés de chapeaux à motifs et des vieilles femmes aux fichus eux aussi de toutes les couleurs, tandis que de jeunes garçons vendaient leur çay , ce thé très fort et très sucré. Difficile de résister à un arrêt pour avaler un doner kebab et un yoghourt liquide à la menthe. Après tout, ils n’avaient pratiquement rien avalé de la journée.
    — Tu ne peux vraiment pas nous accorder un ou deux jours de plus ? plaida Tess, l’idée de rentrer aux Etats-Unis en abandonnant sa quête lui pesant au moins autant que celle de rester là toute seule.
    — J’en doute. J’ai encore beaucoup d’explications à donner sur ce qui s’est passé à Rome.
    — Rome… fit Tess d’un ton distant avec un haussement d’épaules.
    Elle avait le sentiment que cela remontait à un siècle.
    — Ils ne savent même pas qu’on est là, à New York. Il faut d’ailleurs que je les appelle pour savoir quand ils peuvent nous récupérer et leur demander de passer nous prendre ici. En plus, j’ai vraiment envie de rentrer. Je ne peux plus faire grand-chose, d’ici. J’ai besoin de retrouver mon bureau pour coordonner les renseignements qui nous arrivent et veiller à ce que toutes les alertes soient bien en place de façon à ce qu’on ne le rate pas la prochaine fois qu’il pointera de nouveau son museau.
    Il entoura du bras les épaules de Tess et attira la jeune femme à lui.
    — Ecoute, ma belle, ça ne veut pas dire que tu laisses tout tomber pour autant. On a maintenant un contact ici, avec ce Levant. Tu pourras l’appeler de New York. Laisse-le faire le travail de terrain, il est beaucoup mieux placé que toi pour ça. Il a l’air d’avoir envie de nous aider, et on le paiera pour ce boulot. Dès qu’il tombe sur quelque chose d’intéressant, on saute dans un avion et on se pointe.
    La jeune femme ne réagit pas. Elle semblait fascinée par quelque chose, derrière son dos. Reilly la regarda un instant sans comprendre, puis, se retournant, il découvrit ce qui avait attiré son attention : il s’agissait d’une boutique de tapis. Juste devant, sur le trottoir, un petit homme chauve et replet jouait les hommes-sandwichs. La boutique était sur le point de fermer pour la nuit.
    — On dirait que tu as envie de faire des emplettes, s’étonna Reilly. Avec tout ce qu’on a en train ?
    Tess lui fit une grimace de reproche et désigna l’enseigne. On pouvait y lire « Tapis et kilims Kismet. Atelier d’artisanat traditionnel ».
    Reilly fit la moue. Il ne voyait pas où elle voulait en venir.
    Tess tendit le doigt de nouveau et fit une nouvelle grimace, qui signifiait cette fois « Regarde bien ».
    Il regarda bien. C’est alors qu’il le vit.
    En petits caractères, en bas de l’enseigne, à côté du numéro de téléphone. Un nom. Sans

Weitere Kostenlose Bücher