La Révolution et la Guerre d’Espagne
Años. de Lucha ,p.
297.
[122] Ib. p.
298.
[123] Le gouvernement,
par l’intermédiaire du syndicat U.G.T., contrôle en fait les banques et dispose
du crédit, comme il dispose de l’or. Ces deux armes lui permettent de freiner
et d’empêcher, à son gré le fonctionnement des entreprises collectivisées. Les
problèmes économiques, ici encore, n’avaient de solution, au moins provisoire,
que sur le terrain politique, celui du Pouvoir. Durruti le touchera du doigt
quand il parlera de marcher sur la Banque d’Espagne, et Santillan aussi quand,
fidèle à la tradition des anarchistes « expropriateurs », il rêva
d’un gigantesque hold-up sur ses caves.
[124] « L’intervention
des syndicats dans la révolution espagnole », Confrontation
internationale, sept.-oct. 1949, pp. 43-48. C’est lui qui reproduit les conclusions de la commission C.N.T. de Barcelone. L’expression
« capitalisme syndical » est empruntée à La Batalla.
[125] Ibid. p.
46.
[126] 1. -
Réglementation de la production suivant les nécessités de la consommation.
2. - Monopole du commerce
extérieur...
3. - Collectivisation de la
grande propriété agraire qui sera exploitée par les syndicats paysans et
syndicalisation obligatoire des paysans individuels.
4. - Dévalorisation partielle
de la propriété urbaine par l’imposition de taxes et la réduction des baux.
5. - Collectivisation des
grandes industries, des services publics et des transports en commun.
6. - Saisie et
collectivisation des entreprises abandonnées par leurs propriétaires.
7. - Extension du régime
coopératif dans la distribution des produits Contrôle ouvrier des opérations
bancaires allant jusqu’à la nationalisation des banques.
8. - Contrôle syndical ouvrier
sur toutes les entreprises qui continuent d’être exploitées en régime privé.
9. - Reclassement rapide des
chômeurs.
10. - Suppression rapide des
divers impôts pour en arriver à l’impôt unique.
[127] After the
Revolution ,p. 121.
[128] Cependant ce
sont les milices politiques, notamment celles des phalangistes, qui semblent se
consacrer au travail de « nettoyage ».
[129] Cité dans Catalogne
36-37 , pp. 18-19.
[130] J.-R. Bloch, op. cit. p. 127.
[131] Cité par
Peirats, t. I, p. 221.
[132] Selon Koltsov,
Durruti déclare à Trueba : « Prenez toute l’Espagne, mais ne touchez pas à
Saragosse : l’opération de Saragosse, c’est 1a mienne » ( op. cit. p.
45). Tous les groupes ont eu peu ou prou cette mentalité.
[133] Delaprée, op. cit. p. 77.
[134] Clérisse, op.
cit. p. 189.
[135] Voir 2 e partie, ch. II.
[136] Voir 2 e partie, ch. I.
[137] Le gouvernement
espagnol ne fait d’ailleurs rien pour mobiliser à l’étranger l’opinion
sympathisante contre la non-intervention. C’est le socialiste de Los Rios,
parlant en son nom, qui insistera pour que Léon Blum renonce à démissionner et
reste au pouvoir tout en prenant l’initiative de la non-intervention (voir 2 e partie ch. I). Le 9 août, le président Giral déclare : « Le gouvernement
espagnol ne désire aucune intervention étrangère dans la lutte qu’il mène,
qu’elle soit avouée ou secrète, directe ou indirecte, qu’elle favorise l’un ou
l’autre camp. »
[138] Voir chapitre V.
[139] C’est en effet
la période des sièges. A Oviedo, Tolède, La Cabeza, vont s’ajouter ceux de Irun
puis de Saint-Sébastion.
[140] Dès le 25 août
le lieutenant-colonel Ortega a fait libérer « par souci d’humanité »
un certain nombre d’otages, dont le comte de Romanones, qui se réfugiera en
France.
[141] Il ne semble pas
que les dirigeants de la C.N.T. aient effectivement pris l’initiative de la
résistance aux autorités basques. M. Leroy dans Paris-Soir du 14
septembre, fait le récit d’une entrevue dramatique au cours de laquelle le
gouverneur Ortega, assisté du communiste Larrañaga, affronte les responsables
C.N.T. Gesgobu et Orthiano : c’est la décision d’évacuation qui en sortira.
Gala Diez, responsable C.N.T. ( Dans la Tourmente ,p. 30), écrit :
Nous pouvons affirmer que l’évacuation de Saint-Sébastien a été, de toutes
celles qui se sont faites en si peu de temps, la plus calme, la plus ordonnée
et la plus efficace. » C’est accepter d’en prendre la responsabilité. Il
reproche cependant aux nationalistes basques d’avoir laissé aux rebelles les
« richesses de l’église » et « des choses utiles dans les
usines, les ateliers, les
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