Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La Révolution et la Guerre d’Espagne

La Révolution et la Guerre d’Espagne

Titel: La Révolution et la Guerre d’Espagne Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pierre Broué , Emile Témime
Vom Netzwerk:
du Front populaire dont « il faut à tout prix maintenir
l’intégrité ».
    [54] Ma mission en Espagne ,p. 220.
    [55] Cf. résolution du groupe socialiste de Madrid ( Claridad ,avril
36) : « Le prolétariat ne doit pas se borner à défendre la démocratie
bourgeoise, mais assurer par tous les moyens la conquête du pouvoir politique,
pour réaliser à partir de lui sa propre révolution sociale. Dans la période de
transition de la société capitaliste à la société socialiste, la forme du
gouvernement sera la dictature du prolétariat. »
    [56] Op. cit. p. 305.
    [57] « Le général Franco, par sa jeunesse, par ses qualités, l’étendue de ses
amitiés dans l’armée, est celui qui peut avec le maximum de chances, celles que
lui vaut son prestige personnel, prendre la tête d’un mouvement contre le
régime républicain ».
    [58] Notons que le parti communiste défend des positions infiniment plus proches de
celles de Prieto que de celles de Largo Caballero. Cf. le discours de son
secrétaire général José Diaz à Saragosse le 1er Juin : la grève – selon Diaz, –
est l’ « arme puissante dont il (le prolétariat) dispose pour obtenir
une augmentation des salaires ou de meilleures conditions de vie ». Mais il
faut bien réfléchir avant de s’engager dans une grève « sur les moyens de
résoudre les confits sans y avoir recours ». « Car, ajoute-t-il, nous
sommes aujourd’hui dans une période où les patrons provoquent et attisent les
grèves pour des raisons politiques de sabotage et où des éléments fascistes
s’introduisent comme agents provocateurs dans quelques organisations pour
servir les fins de la réaction. » On peut opposer cette attitude à celle du
P.O.U.M. : « Pour la bourgeoisie démocratique, la révolution est terminée.
Pour la classe ouvrière, au contraire, elle n’est qu’une étape de son
déroulement... Chaque recul de la réaction, chaque progrès de la révolution,
est le résultat direct de l’initiative et de l’action extra-légale du
prolétariat » (article de Andrès Nin dans Nueva Era, juillet 36,
reproduit op. cit. p. 219).
    [59] Clara Campoamor dit que Faraudo et Castillo furent abattus parce qu’ils avaient
été les instructeurs des milices socialistes. Le Phalangiste Bravo Martinez
revendique pour la « première ligne » de la Phalange l’honneur
d’avoir accompli ces exécutions.
    [60] Lizarza, Memorias de la Conspiracion ,p. 108,
    [61] Il sera surnommé « Civilon », nom d’un célèbre taureau qui avait fui dans
l’arène.
    [62] Bowers, op. cit. p. 213.
    [63] Les salaires sont augmentés (de 5 % pour ceux qui étaient inférieurs à 12
pesetas. de 10 % pour les autres) et la semaine de 40 heures accordée. La
C.N.T. réclamait, outre une hausse plus importante, la semaine de 36 heures, un
mois de congé payé, la reconnaissance de maladies professionnelles, dont les
rhumatismes.
    [64] A Malaga, le conflit avait opposé les militants C.N.T. des salaisons en grève
aux pêcheurs U.G.T. Le 10 juin, les premiers ont assassiné le communiste Andrès
Rodriguez, responsable de l’U.G.T. Un attentat contre le dirigeant de la C.N.T.
Ortiz Acevedo coûte la vie à l’un de ses enfants. Le 11, avant l’enterrement de
Rodrlguez, c’est un socialiste, Ramon Reina, qui est abattu. Le gouverneur fait
fermer les locaux des deux centrales. Ce n’est que le 15 que les violences cessent,
C.N.T. et U.G.T. condamnant de part et d’autre les attentats.
    [65] Lizarra, Los Vascos y la Republica española, op. cit. p. 31.
    [66] Le capitaine Beeb, engagé par le célèbre ingénieur Juan de la Cierva.
    [67] Bertran Güell, op. cit . p. 76.
    [68] Prologue de la 4 e édition de España de S. de Madariaga.
    [69] ibid.
    [70] Dans un discours à la radio pour le premier anniversaire du Movimiento ,Franco déclarera que Martinez Barrio voulait « former un ministère qui
devait donner raison à l’armée, rétablir l’ordre et obtenir le retrait des
troupes ». Selon lui, ce ministère « fut trahi par les hordes criminelles
que ses prédécesseurs avaient armées. »
    [71] Delaprée, Mort en Espagne ,p. 22.
    [72] Mémoire reproduit par Peirats, La C.N.T. en la Revolucion española, T.
I, p. 182-186.
    [73] Dans la Tourmente. p. 71.
    [74] Cf. le rapport du chargé d’affaires allemand Voelckers en date du 23 septembre
1936 : « La défection de la marine a contrarié une première fois les
projets de Franco. Ce fut là un échec

Weitere Kostenlose Bücher