La Révolution et la Guerre d’Espagne

l’arrêt de la guerre, a eu l’habileté d’utiliser, sans
la susciter, la réaction spontanée des communistes madrilènes; il est permis
toutefois de penser que la direction du Parti se préoccupait en même temps de
ne pas « risquer la perte » de dirigeants - comme l’écrit pudiquement
Ferrara, le biographe de Togliatti.
    [513] Notamment, l’ancien
président Largo Caballero.
    [514] La plupart des
pays d’Amérique latine de langue espagnole ont largement bénéficié de l’apport
intellectuel et culturel des républicains espagnols, qui ont pris place dans
les entreprises, les journaux, les universités. Voir à ce sujet le tableau
dressé par Aldo Garosci dans le chapitre de son ouvrage consacré aux
intellectuels dans l’émigration.
    [515] Seuls des
membres de la Junte, Besteiro et Arino avaient décidé de rester à Madrid. On
peut sans doute expliquer ce geste à la fois par un sentiment généreux et par
l’espoir que, la première tourmente passée, une réconciliation pourrait
intervenir.
    [516] Blé : 1935 : 41
000; 1939 : 28 699. Orge : 22 320 et 14 180. Olives : 18 475 et 11 502 (en
milliers de quintaux).
    [517] En ce qui concerne
les céréales, elles tombent de 8 288 000 à 6 526 000 hectares.
    [518] Seules
exceptions, le manganèse et le wolfram.
    [519] Sous la
direction du général Munoz Grande, un des fidèles de Franco.