La Révolution et la Guerre d’Espagne
de
l’Ebre, qui doit être chargée de l’attaque essentielle, comprend les corps
d’armée de Lister (5 e ), Taguena (15 e ) et Vega (12 e ).
Les contingents de l’armée de l’Est comprennent les divisions 27, 60 et 43.
[498] Rojo note, pour
la seule journée du 31 juillet, l’apparition de 200 avions de bombardement et
de 96 chasseurs.
[499] La 13 e division (Barron), la 84 e (Galera), la 8 e (Delgado
Serrano), la 152 e (Rada), la 4 e de Navarre (Alonso Vega),
la 102 e (Castejon) et la 74 e (Arias). Autour de la tête
de pont principale sont groupées les divisions 82 et 102, sous le commandement
de Delgado Serrano, les 13 e et 74 e commandées par Barron,
les 4 e et 84 e . La 105 e division garde le front
jusqu’à l’embouchure de l’Ebre.
[500] C’est le chiffre
donné par les franquistes.
[501] Marocain,
navarrais, italien, d’Aragon, du Maestrazgo et d’Urgel.
[502] Son P.C. est à
Solsone. Elle comporte les 10 e , 11 e et 18 e corps d’armée. L’armée de l’Ebre comprend les 13 e , 15 e et
24 e corps.
[503] Le 125 e bataillon de mitrailleuses, la 151 e brigade mixte.
[504] Le raisonnement
de Negrin et Alvarez del Vayo semble justifié a posteriori par l’éclatement, en
septembre 39, de la deuxième guerre mondiale. En février, pourtant, il n’est
étayé que sur de fragiles hypothèses. Même en cas de guerre, rien ne prouve que
les pays occidentaux pourraient ou même voudraient apporter une aide réelle à
la République. D’ailleurs, les dirigeants espagnols tablent sur le fait que l’U.R.S.S.
se trouverait dans le camp « démocratique » : le pacte
germano-soviétique aurait ruiné ces espérances. La conjoncture internationale
dont Negrin et Del Vayo attendaient le salut ne s’est réalisée qu’en 1942. Pour
suivre Del Vayo, il faudrait admettre que la République aurait pu tenir ou que
les communistes espagnols, à la différence de tous les autres, auraient, de 39
à 42, accepté, sans tenir compte du Pacte, de se ranger dans le camp des
« démocraties » …
[505] Casado, The last days of Madrid.
[506] « Negrin
termina en disant qu’il avait échoué dans ses efforts pour la paix et que, par
conséquent, il n’y avait rien d’autre A faire que résister .. Il ne lui vint
pas à l’idée de nous dire qu’avant échoué, il avait décidé de démissionner pour
qu’on puisse former un gouvernement capable de réaliser ce qu’il n’avait pu
faire. » (The last days of Madrid, p. 119.)
[507] Dès le 16
février, à Madrid, s’est tenue une réunion du comité de liaison consacré à
l’affaire Mera, à qui ses camarades reprochent de se lier avec Casado, de
risquer une « action précipitée » ou un « faux-pas »
(Peirats, op. cit. T. III p. 358).
[508] Dominguez, Los
vencedores de Negrin.
[509] Alvarez del
Vayo, La guerra empezo .. , p. 307.
[510] Celui-ci venait
de se révéler, A son tour, partisan de la négociation.
[511] Eduardo Barcelo
Llacuri, officier de carrière, a fait partie du noyau d’officiers sortis des
cabinets ministériels qui ont travaillé en août 36 au ministère de la Guerre.
Commandant des troupes devant l’Alcazar, Il est ensuite un des chefs du 5 e régiment. Les communistes ne sont pas les seuls à le présenter comme un honnête
homme. Peirats rappelle cependant, que, commandant de la 14 e brigade. Il fut accusé par le commandant de la division de l’assassinat de deux
de ses soldats. Inculpé pour ces faits et incarcéré à Barcelone, il aurait été
libéré sur l’intervention de Cordon.
[512] Castro et
Hernandez semblent avoir combattu à l’époque l’attitude de capitulation de leur
direction et notamment la fuite de la Pasionaria. La discussion sur ce point ne
fut jamais abordée à Moscou : ils avaient le soutien de José Diaz, mais la
Pasionaria avait celui de Staline. Les uns et les autres attestent que les
communistes s’attendaient au coup de Casado et s’y étaient préparés. D’après
Hernandez, Togliatti pensait que le soulèvement serait étouffé en une
demi-heure. Dieguez, selon Vanni, dit que les communistes auraient pu écraser
la Junte et affirme que l’ordre de liquidation définitif a été apporté le 12
mars par Rita Montagnana, femme de Togliatti. Quoi qu’il en soit, il semble que
l’U.R.S.S. n’avait pas intérêt à voir se prolonger une bataille perdue qui
gênait son rapprochement déjà ébauché avec l’Allemagne, et que le P.C.,
partisan en réalité de
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