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La Révolution et la Guerre d’Espagne

La Révolution et la Guerre d’Espagne

Titel: La Révolution et la Guerre d’Espagne Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pierre Broué , Emile Témime
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cautionner », et, plus loin : « Un
gouvernement qui abhorre et condamne les événements mais ne peut ni les
empêcher, ni les réprimer » (La velada en Benicarlo, p. 96).
Casares Quiroga, en « mono » et en sandales, est parti pour le front,
où bien des journalistes le rencontreront. Simple milicien, « il s’efforce
de racheter ses péchés », nous dit Koltsov (op. cit. p. 59).
    [163] Koltsov, op. cit . p. 74. Rien ne permet de contester
l’exactitude du reportage de Koltsov, vérifié par l’attitude ultérieure de
Prieto.
    [164] Alvarez del
Vayo, La guerra empezo en España ,p. 218.
    [165] Depuis un an déjà,
les orateurs communistes manifestaient une telle modération que, lors de la
campagne électorale de février, les socialistes, pour les ridiculiser, avaient
lancé le faux mot d’ordre : « Pour sauver l’Espagne du marxisme,
votez communiste. »
    [166] Au sein de la
classe ouvrière, ils sont, en tout cas, nettement sur la défensive par rapport
aux militants de la C.N.T. et du P.O.U.M. Ils quittent le gouvernement
Casanovas parce que la C.N.T. proteste. Pour ces partis qui, en toute occasion,
se réfèrent dans leur propagande à l’U.R.S.S., l’adhésion de Moscou au pacte de
non-intervention est un obstacle de taille.
    [167] Voir chapitre
III.
    [168] Koltsov, op. cit. pp. 76-77.
     
    [169] Cité par Peirats, op. cit. T. I, p. 161. Voir aussi Souchy, Nacht
aber Spanien ,pp. 95-96, et Bolloten, The grand Camouflage ,pp. 152 sq.
    [170] L’influence du
P.O.U.M. n’est d’ailleurs pas à exclure, en tant que facteur des prises de
position de la C.N.T. Enrique Rodriguez, un des représentants du P.O.U.M. à
Madrid, sera appelé, en septembre, à défendre dans C.N.T. les vues de
son parti sur le pouvoir. Or ces vues semblent coïncider avec celles de
l’organisation madrilène de la C.N.T.
    [171] Rabasseire ( op.
cit. p. 98) s’en fait l’écho. Clara Campoamor la détaille dans son ouvrage
(p. 148-145), Koltsov (p. 85-86) fait un récit, conforme à la thèse officielle,
mais ne tente même pas de l’harmoniser avec les déclarations antérieures de
Caballero et Prieto. Selon lui, c’est Caballero qui se porte candidat auprès
d’Azaña et Prieto est hostile à sa désignation. Une seule affirmation
vraisemblable dans ce récit : c’est Alvarez del Vayo qui pousse Largo
Caballero aux concessions.
    [172] Koltsov, ibid, p. 86.
    [173] Vida y sacrificio
de LIuys Companys ,p. 172.
    [174] Santillan, op. cit. pp. 115-118
    [175] La Révolution
prolétarienne, 10 oct. 1936.
    [176] La Révolution
espagnole ,14 oct. 36. Il est bon de préciser que les initiatives de
Nin ne lui incombaient pas personnellement, mais reflétaient la
« ligne » de la direction du P.O.U.M.
    [177] Peirats, op. cit. T. I , p. 229.
    [178] Le premier
gouvernement comprend, outre les nationalistes basques, des républicains, des
socialistes et un communiste, Juan Astigarrabia. Aucune critique ne s’élève à
ce moment contre ce dernier dans les rangs du P.C. alors que José Diaz
l’accusera plus tard (16 nov. 37) d’avoir été « prisonnier du gouvernement
dirigé par les nationalistes basques, représentants des grands industriels, des
grands capitalistes, des banques ». Le programme gouvernemental insiste
sur la liberté de culte et le respect de l’ordre et de la propriété. Dans le
domaine social, il promet que « le travailleur aura accès au capital, par
la voie de la coadministration des entreprises. »
    [179] Santillan, op. cit. p. 116.
    Notons, exprimée de deux
points de vue opposés, une concordance dans l’appréciation de l’attitude des
socialistes révolutionnaires à Madrid et des anarchistes à Barcelone refusant
de prendre le pouvoir. Pour Trotsky : « Renoncer à la conquête du
pouvoir, c’est le laisser volontairement à celui qui l’a, aux exploiteurs. Le
fond de toute révolution a consisté et consiste à porter une nouvelle classe au
pouvoir et à lui donner ainsi toute possibilité de réaliser son
programme »... « Le refus de conquérir le pouvoir rejette
inévitablement toute organisation ouvrière dans le marais réformiste et en fait
le jouet de la bourgeoisie. » ( Leçons d’Espagne, p. 66.) Azaña, de
son côté, écrit : « En contrecoup de la rébellion militaire... se
produisit un soulèvement prolétarien qui ne se dirigea pas contre le
gouvernement... Une révolution doit s’emparer du commandement, s’installer au
gouvernement, diriger le

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