La Révolution et la Guerre d’Espagne
Ces contacts
sont connus notamment par les livres d’Ansaldo et deLizarza.
[330] Rapport du
consul d’Allemagne, Draeger.
[331] Dont 2 352 tués
et 198 disparus.
[332] Journal du
comte Ciano.
[333] Il sera engagé
dans de nombreuses opérations, sur le front Nord, à Bilbao et Sautander, dans
l’attaque de rupture au nord de Teruel et dans les combats de la boucle de
l’Ebre. Cf. Extraits de la presse italienne de mars 38 cités par Jacquelin.
[334] Archives de la
Wilhelsmstrasse.
[335] Entrevue
Mussolini-Gœring, de novembre 37, rapportée par Ciano.
[336] Archives de la
Wilhelmstrasse.
[337] Cité par Ciano.
[338] Faupel était
lui-même, lorsqu’il fut choisi comme ambassadeur en Espagne, directeur de
l’Institut Ibéro-américain de Berlin depuis 1934. Il est intéressant de noter
le recrutement des agents allemands à partir d’organismes officiels.
[339] Gœring soccupera
d’ailleurs personnellement de tout ce qui concerne la guerre d’Espagne, tant
des négociations économiques que de l’appui aérien.
[340] Il est vrai que
la note du conseiller de légation Sabath ajoute à la somme due pour fournitures
directes à l’année espagnole les « intérêts simples et composés ».
[341] Pour le seul
mois de décembre, les chargements de minerai de fer au départ de Bilbao se
montent à 90 000 tonnes; les exportations en provenance du Maroc, au total, à
100 000 tonnes.
[342] Dont Zabala,
directeur des mines de Biscaye.
[343] Rapport
Bernhardt sur le projet Montana, 4 novembre 37. Archives secrètes de la
Wilhelmstrasse.
[344] Il sera formé
deux mois plus tard.
[345] Rapport de
Stöhrer du 27 novembre.
[346] Il a été pendant
la première guerre mondiale premier secrétairerie à l’ambassade de Madrid et en
a été écarté parce qu’on le soupçonnait d’avoir participé à un complot contre
le comte de Romanons.
[347] Archives
secrètes de la Wilhelmstrasse.
[348] Ce sont : la Compaña
de Explotociones mineras Aralar, de Tolosa; la Compaña explotadora de
Minas Montes de Galicia, d’Orense; la Sociedad anonima de
Estudios y Explotaciones minera. Santa Tecla, de Vigo; la Compana de
Minas Sierra de Gredos S. A., de Salamanque; la Compana minera Montanas
del Sur, de Séville.
[349] Ainsi en est-il
de la Société Agro, qui a acheté et exploite des fermes autour de
Séville, et surtout la Sofindus, qui possède 90 % des actions d’une
fabrique de liège, la Corchos zum Hingste, de la Compaña general de
Lanos, de la Sociedad exportadora de Pieles, de la Société
des transports Marion, qui assure à elle seule tous les transports de la Sofindu.
[350] La rencontre qui
doit avoir lieu entre le général Franco et Gœring en mai 39 a notamment été l’occasion d’une série de difficultés entre l’Espagne et l’Allemagne et a provoqué
le brusque rappel de Bernhardt.
[351] Ainsi, pour
Jesus Hernandez, Staline aurait été capable de décider exactement la date de la
chute du gouvernement de Largo Caballero et même, plus tard, celle de la
défaite finale.
[352] Significatif à
cet égard est le discours prononcé au meeting du Monumental, le 30
octobre 36, par Marcel Rosenberg : « Je n’invite personne à participer à une
croisade dirigée contre tel et tel régime, car il serait contraire à notre
conception même de la démocratie de vouloir imposer aux autres par la force
notre façon de penser. Il s’agit seulement de faire en sorte que les
démocraties qui luttent pour la paix se concertent et s’unissent. » Voir
également le discours de José Diaz aux Cortes le 1 er décembre 1936 ( Tres
años de Lucha, pp. 227 et sq) et son appel aux « gouvernements
démocratiques » de France et d’Angleterre menacés par l’Allemagne et l’Italie
qui préparent la guerre mondiale. C’est sur ce même terrain que se place la
propagande des P.C. occidentaux : l’Humanité, dès la fin août 36,
reprend le mot d’ordre : « Avec l’Espagne, pour la sécurité de la France. »
[353] L’existence de
la révolution espagnole, l’aide que lui apporte l’U.R.S.S., seront, en effet,
pour bien des militants, d’impérieuses raisons d’accepter dans le silence les
sanglantes épurations de Moscou. André Gide a raconté les pressions qui se sont
exercées sur lui, au nom des miliciens espagnols, pour empêcher la publication
de son Retour de l’U.R.S.S. Des « compagnons de route» comme
André Malraux et Louis Fischer justifiaient à l’époque leur silence
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