La Révolution et la Guerre d’Espagne
comme dangereuses, celles qui représentent une
« dépréciation de la religion catholique », un manque de respect « à
la dignité de notre glorieuse armée » et un « attentat envers l’unité de
la Patrie ». De façon plus précise, il est recommandé de détruire purement
et simplement les œuvres « pornographiques et sans valeur
littéraire », révolutionnaires, mais « sans contenu idéologique de valeur
essentielle ». On pourra conserver au contraire les œuvres de valeur;
mais, pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains de « lecteurs ingénus »,
elles ne seront accessibles qu’aux lecteurs munis d’une autorisation spéciale
de la commission de la Culture.
[446] C’était, pendant
la guerre, Juan Pujol, dont on s’accorde à reconnaître les compétences.
[447] Un año con
Queipo.
[448] Bahamonde (op.
cit.) fait le récit d’un très grave conflit qui éclate à Badajoz. L’origine
en est un simple incident à propos de l’organisation d’une des multiples
souscriptions lancées par le régime ; mais il dégénère en une véritable épreuve
de force entre le gouverneur militaire Canizarès et le « civil » Diaz
de Llano. L’armée et la Phalange unies imposent finalement leur volonté : le
gouverneur civil doit s’incliner.
[449] Statuts de la
Phalange espagnole traditionaliste et des J.O.N.S. Décret du 4 août 1937 .
[450] Les cinq autres
sont désignés par le Conseil sur proposition du Caudillo.
[451] Le décret du 7
octobre 1937 qui l’institue prétend contribuer à « réaliser le programme
de la Phalange ».
[452] Pour les veuves,
à condition qu’elles aient au moins un enfant.
[453] Le service
comporte un minimum de six mois de service continu ou de six périodes
successives d’un minimum de un mois.
[454] Cf, Marcotte, L’État
national-syndicaliste.
[455] La taxe est
perçue sur la vente des tabacs, les entrées dans les spectacles, les
consommations dans les cafés et les restaurants, la vente des parfums.
[456] B. O. du 2
janvier 1937.
[457] Doivent
notamment être portées sur la famille du tuteur les informations suivantes :
valeur morale, religieuse, économique, indication des ressources etbulletin
médical.
[458] Voir
l’encadrement allemand dans le chapitre II.
[459] Il a toujours
été dans le caractère de Franco de se refuser à admettre une défaite qui
porterait atteinte à son prestige. A Teruel, comme plus tard sur l’Ebre, il
s’engage à fond, même s’il ne s’agit que de réparer un échec local. Sa
prudence, d’autre part, lui interdit de lancer où que ce soit une opération de
grande envergure, alors que le front est menacé ailleurs.
[460] Archives de la
Wilhelmstrasse, 28 janvier 38.
[461] Aranda dispose
de 300 batteries.
[462] Précisions
empruntées à Rojo et aux articles de presse, notamment. du Temps.
[463] Galland signale
la première apparition des pièces de 20 mm l’affût quadruple sur le front de Teruel.
[464] Le Temps, 6
janvier 38.
[465] Voir à ce sujet
les critiques émanant des milieux dirigeants du Mouvement libertaire, notamment
le document signé par Mariano Vazquez intitulé Critique de la prise de Teruel, cité par Peirats.
[466] Rojo signale que
pendant quatre heures, le 31 décembre, Teruel était effectivement perdue par
les républicains.
[467] Après la guerre,
Prieto s’est efforcé de jeter un voile sur cette alliance gênante pour lui.
Aussi minimise-t-il toujours son propre rôle, exagérant celui du P.C. et
rejetant sur les seuls communistes des responsabilités qu’il avait en fait
partagées avec eux. Par exemple, bien des auteurs imputeront au communiste
Lister la responsabilité de la répression contre les collectivités aragonaises,
alors qu’il est certain que Lister agissait ici sur l’ordre de son ministre.
[468] Cf. les
brochures polémiques de Prieto. Ce sont eux qui, selon lui, empêchent le Ciscar de quitter le Nord, et portent donc la responsabilité d’une désobéissance
qui aboutit à la perte de ce navire de guerre. C’est, selon lui, par-dessus sa
tête, que les techniciens russes s’entendent avec Uribarri, le chef du S.I.M.
Il s’étend aussi longuement sur ses démêlés avec le commandant Duran,
communiste, chef du S.I.M. à Madrid et protégé par les techniciens russes.
L’incident Anton est également très significatif. Ce membre du bureau
politique, vraisemblablement amant de la Pasionaria, occupait d’importantes
fonctions dans
Weitere Kostenlose Bücher