La Révolution et la Guerre d’Espagne
travailla à Albacete sous ses ordres, est au moins
aussi sévère. Quant à Regler, Il écrit : « Il dissimulait son incapacité
bien pardonnable sous une incurable méfiance. » La vérité sera d’autant
plus difficile à établir sur André Marty que les communistes, après son
exclusion, s’étaient, à leur tour, joints à ce concert de blâmes.
[373] L’essentiel de
ces renseignements est tiré du livre de Longo.
[374] Pour se
comprendre, ils sont obligés de parler russe.
[375] Anciens
volontaires en Espagne républicaine.
[376] Le département
de la Défense des Asturies est dirigé par le communiste Ambou, l’état-major par
Ciutat. Gouzalez Peña (socialiste), Juan José Manso (communiste) et Gonzalez
Mallada (C.N. T.) sont commissaires.
[377] Le gouvernement
basque comprend quatre nationalistes, trois socialistes, deux républicains, un
communiste; le Conseil des Asturies, quatre anarchistes (deux C.N.T., un
F.A.I., un J.L.) quatre républicains, deux socialistes, deux communistes, deux
J.S.U.
[378] Cf. Carlos Rama.
[379] Le 1 er mars, l’organisateur des milices basques, Candido Saseta Echevarria, est tué
devant Oviedo. Lizarra, commentant sa mort ne dissimule pas le peu
d’enthousiasme des Basques la se battre chez les Asturiens.
[380] Selon Aguirre. Le président basque souligne
cependant la valeur des pilotes russes et de leur chef, le général Jansen. Le
dirigeant nationaliste basque Monzon a en outre réussi la acheter la Hambourg,
en octobre, 5 000 fusils tchèques et 5 millions de cartouches. Nous ne
disposons d’aucun élément chiffré pour l’armement des Asturiens, qui furent
très probablement plus démunis encore que les Basques et pour qui le siège
d’Oviedo fut une longue saignée. Ils ont reçu notamment des armes tchèques,
fusils surtout, livrées par le Mexique, et le 19 octobre, un chargement de
vieux fusils français apportés par le vapeur Reina.
[381] Cf. lettre d’un
milicien asturien citée dans la Dépêche de Toulouse (4
oct. 87) : « Qu’importe mourir s’ils ne passent pas, et s’ils passent,
alors, qu’importe mourir ».
[382] Cf. l’épisode
cité par Steer du colonel Annex, chef de la censure militaire, qui déclare au
moment où l’ennemi approche de Bilbao : « Quels sens ça a de nous faire
tuer ? » et conserve sel fonctions en positon dans les rangs adverses.
[383] D’après le Times.
[384] Cf. Aznar : 1 e brigade, colonel Garcia Valino; 2 e , colonel Cayuela ; 3 e ,
colonel Latorre ; 4 e , colonel Alonso Vega.
[385] Les
bombardements du 31 mars qui ont précédé l’attaque nationaliste ont été
effectués avec 35 batteries d’artillerie : deux fois plus que les Basques ne
pouvaient mettre en ligne.
[386] Démenti publié
le 29 avril par le bureau de presse nationaliste (cf. Archives de la
Wilhelmstrasse).
[387] Cf.
Aznar, op. cit.
[388] La défense est
constituée par trois lignes de tranchées, cinq réseaux de barbelés, des abris
souterrains et des nids de mitrailleuses.
[389] Cf. Steer.
[390] Le 18, 1 500
prisonniers franquistes sont conduits en rangs, munis de pelles et de pioches,
sous prétexte d’aller creuser des tranchées, Jusqu’aux avant-gardes
nationalistes.
[391] Il est probable
que les conseillers militaires russes se sont opposés à cette opération en 37.
[392] Une telle
concentration de matériel ne sera réalisée que deux fois dans toute la guerre
du côté républicain, àBrunete et àTeruel.
[393] Rojo écrit que «
les chefs de division d’avant-garde craignirent d’avancer plus profondément et
de s’exposer à être encerclés ».
[394] En particulier
l’aviation légionnaire italienne et la légion Condor.
[395] Rojo note que,
pour la première fois, on fit opérer la chasse de nuit
[396] D’après Aznar,
dès le 3 août, le 5 e brigade de Navarre est concentrée dans la zone
d’Alguilar del Campo et d’Ala del Rey.
[397] Selon Independant News, citant une dépêche d’agence, ce sont le commandant des gardes
civils Pedro Vega, le commandant des troupes basques Angel Botella et le
capitaine d’état-major Luis Terez.
[398] Un rapport du
Comité péninsulaire de la F.A.I. cite les bataillons 122 et 136 et parle de
« militants du P.O.U.M. à leurs côtés » ; selon Fragua
Social, le médecin et militant du P.O.U.M. José Luis Arenillas, chef des
services de santé de l’armée du Nord, tenta au dernier moment d’organiser la
résistance. Fait prisonnier, il fut
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