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L'Anneau d'Atlantide

L'Anneau d'Atlantide

Titel: L'Anneau d'Atlantide Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Juliette Benzoni
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furibond :
    — Non ! Pas de dessin ni quelque occupation que ce soit ! Et vous, je n’arrive pas à comprendre comment vous pouvez avoir le cœur à jouer les touristes alors que notre Adalbert…
    Un sanglot lui coupa la parole tandis que les larmes montaient à ses yeux. Elle était si visiblement malheureuse qu’Aldo oublia de se mettre en colère. Il lui enleva le livre des mains et les retint dans les siennes :
    — Qu’êtes-vous allée imaginer ? Que j’allais faire un tour en bateau ou disputer une partie de golf avec Sargent ?
    En guise de réponse, elle se contenta de hausser les épaules. Ce que voyant, il lui sourit :
    — Pour vous mettre dans cet état, il faut que vous me connaissiez bien mal, Angelina ! C’est précisément de lui dont nous nous occupions. Le colonel pense comme moi que c’est Assouari qui a enlevé Adalbert et il a voulu me montrer sa résidence ancestrale dans l’île Éléphantine. Nous avons cherché ensemble un moyen de la « visiter ». Vainement : c’est bourré de domestiques.
    Du moment que l’on parlait action, le chagrin s’envola. Plan-Crépin redevint Plan-Crépin :
    — Peut-être en introduisant un domestique supplémentaire ? S’il y en a une telle multitude, il pourrait passer inaperçu ?
    — Un à nous ? Dans ce patelin où l’on ne peut être sûr de rien ? Nous ne sommes pas en France et les jumeaux d’Adalbert sont loin…
    — On peut toujours essayer !
    Se levant, elle agita les bras à la manière d’un sémaphore en direction d’un groupe de gamins assis sur un muret ombragé par un tamaris en bas des jardins de l’hôtel. L’un d’eux s’en détacha en courant, parlementa un instant avec le voiturier en indiquant celle qu’il l’appelait et finalement la rejoignit :
    — Tu as besoin de moi ? demanda-t-il dans un sabir où tentaient de cohabiter l’anglais et l’arabe. Nous allons là-bas ?
    — Non, pas aujourd’hui. Aldo, je vous présente Hakim, mon jeune guide. C’est un garçon honnête et courageux. Hakim, nous voudrions savoir s’il y a une possibilité de s’introduire dans le palais du prince Assouari pour l’inspecter à fond.
    — Qu’est-ce que tu veux savoir ?
    — S’il n’y retiendrait pas prisonnier un ami… un ami très cher !
    — Celui qui était à la maison des Palmes et qu’on a kidnappé ?
    — Tu en sais, des choses ! constata Aldo, surpris.
    — C’est une petite ville, ici. Il suffit de savoir écouter et d’ouvrir ses yeux. Je connais le garçon qui est allé chercher ton ami.
    — Il t’a dit qui l’avait envoyé ?
    — Non. Un Arabe dans une voiture noire lui a donné un message à porter en disant qu’il devait ramener quelqu’un. Le quelqu’un est venu. Il est monté dans la voiture et elle est partie en direction du fleuve. Il ne sait rien de plus… sinon que le bakchich a été généreux.
    — Le tien le sera aussi si tu nous donnes un coup de main.
    — Je voudrais bien, mais entrer chez le prince quand il est là, c’est difficile… très difficile parce que tout le monde a peur de lui… à moins qu’il ne manque un serviteur.
    — Si on en enlevait un, suggéra Marie-Angéline, tu pourrais peut-être prendre sa place ?
    — Non. Moi, je ne sais pas servir, se cabra Hakim, sa dignité offensée. Et puis je suis trop jeune. Ali Assouari n’engage que des gens auxquels il fait confiance. Ce que je peux faire, c’est dire comment est la maison à l’intérieur.
    — Donc, tu y es déjà entré ?
    — Quand le maître est absent et que c’est fermé ? Bien sûr. Ce n’est pas compliqué…
    — Tout ce que je veux savoir, reprit Morosini, c’est s’il y a des endroits où l’on peut cacher quelqu’un ? Des caves, par exemple ?
    — Oui… (Puis se tournant vers Marie-Angéline :) Toi qui dessines si joliment, tu pourrais faire un… plan ? C’est comme ça qu’on dit ?
    — Absolument. Si tu m’expliques, ce sera facile… Évidemment cela ne nous fera pas entrer, mais ce serait toujours une assurance et on ne sait jamais ? Une occasion pourrait se présenter… On ira cet après-midi au temple ? Je connais dans un coin une dalle lisse qui peut servir de table…
    L’arrivée de M me  de Sommières et de lady Clémentine dans une calèche encombrée de paquets mit fin à la conversation. Aldo offrit à Hakim une pièce

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