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L'archipel des hérétiques

L'archipel des hérétiques

Titel: L'archipel des hérétiques Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mike Dash
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auprès de la
VOC. Kolff et Van Santen, pp. 4-7.
    23.  L'entrée dans la VOC : Exceptionnellement,
la compagnie exigea de Pelsaert une caution de 1 000 florins avant de l'engager
    - sans doute parce que, ayant moins de vingt-cinq
ans, il était encore mineur, selon les normes de l'époque. Kolff et Van Santen,
p. 7.
    Quelques inexactitudes concernant les antécédents de
Pelsaert, ses relations et son histoire personnelle se sont glissées dans les
archives par le biais des conclusions erronées du généalogiste H.F. Macco, qui
affirme à tort dans son Geschichte und Genealogie der Familen Peltzer (Aix-la-Chapelle, 1901), p. 323, que le commandeur était le beau-frère
de Hendrik Brouwer, directeur de la VOC. Il n'y a aucun lien entre Francisco et
le « Francoys Pelsaert », originaire d'Eupen et cité comme étant un proche
parent de Brouwer ; Kolff & Van Santen, p. 7. Malheureusement, l'erreur de
Macco s'était déjà répercutée dans le Voyage to Disaster de Henrietta
Drake-Brockman (Nedlands, WA : University of Western Australia
    Press. 1995), pp. 13-14, et c'est de là qu'elle s'est
répandue dans toute la littérature consacrée au Batavia.
    24.  Pelsaert aux Indes : Le développement de
ses activités commerciales conduisit la VOC à diviser ses comptoirs outre-mer
en trois zones distinctes. Le gouverneur général des Indes était directement
responsable des îles productrices d'épices, qui étaient de loin les plus
importantes possessions de la compagnie et qui constituèrent le « Quart Est ».
Les factoreries du Japon, de Chine et de Formose constituèrent le « Quart Nord
», et Surat, un comptoir fondé en 1606, devint le centre administratif du «
Quart Ouest », qui incluait les centres commerciaux de Perse et de la côte de
Coromandel. Pelsaert prit la direction de la manufacture d'Agra vers 1623-1624
à la mort de son prédécesseur, Wouter Heuten. Sa première expédition à
destination de Surat (1623) comprenait cent quarante-six ballots d'étoffes,
quinze ballots d'indigo et trois femmes esclaves. Kolff & Van Santen, pp.
7-12, 13-14, 17-19, 25-28 ; Drake-Brockman, op. cit., pp. 11, 15-20, 2
ln.
    25.  Agra : Pelsaert y passa environ six ans
avant que l'empereur moghol Chah Dhahan ne fasse construire le plus prestigieux
monument de la ville, le Taj Mahal.
    26.  « Car Pelsaert avait... fait ses preuves » : Drake-Brockman, op. cit., pp. 21-27.
    27.  Pieter Van den Broecke : Il vécut entre
1585 et 1640 et écrivit un journal, qui existe toujours et qui est une
importante source pour l'histoire du commerce hollandais avec l'Afrique
occidentale et l'Inde du Nord. Il dut une partie de sa réussite au patronage de
Gérard Reynst, devenu par la suite gouverneur général des Indes. Vers
1626-1627, Van den Broecke et Pelsaert eurent une dispute retentissante, ce
dernier soupçonnant son ami de s'attribuer une grande partie du mérite des
succès que Pelsaert avait remportés en Inde. Van den Broecke doit sa renommée à
son journal, mais les récentes recherches sur ses liens avec la VOC ont mis en
évidence que, s'il était considéré comme un bon diplomate, il était tout aussi
réputé pour mal tenir sa comptabilité. Il serait difficile de dire si ces
problèmes étaient le résultat d'une véritable incompétence ou s'il fallait
plutôt y voir une tentative de dissimuler certaines transactions suspectes. K.
Ratelband (ed), Reizen naar West-Africa Van Pieter Van den Broecke,
1605-1614 (La Haye : Martinus Nijhoff, 1950), pp. xxii-xxxiv, xliii-xlv ;
Kolff & Van Santen, p. 48 ; W.P. Coolhaas (ed), Pieter Van den Broecke
in Azië (La Haye : Martinus Nijhoff, 1962), p. 4.
    28.  «... les rapports qu 'il envoyait
régulièrement aux Pays-Bas » : Kolff & Van Santen, pp. 53-57. L'intérêt
sincère dont témoignait Pelsaert pour les autochtones était exceptionnel. Comme
le note un historien : « L'Européen moyen qui se rendait aux Indes n'avait
aucune formation et aucune connaissance des langues étrangères. Tout ce qu'il
savait de l'Asie en quittant Amsterdam se réduisait à très peu de chose -
quelques rumeurs, voire rien du tout. Son contrat avec la VOC ne le
contraignait à servir en Orient que pendant quelques années [...] ses ambitions
se limitaient donc à gagner de l'argent à la faveur d'un séjour temporaire à
l'étranger. Ce qui, s'ajoutant à l'ensemble du contexte socioculturel dont il
était issu, le rendait extrêmement réticent à établir le contact avec la société
et la

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