L'archipel des hérétiques
a
comparative perspective », in Bruijn & Gaastra, eds, Ships,
Sailors and Spices : East India Companies and their Shipping in the 16th, 17th
and 18th Centuries (Amsterdam : NEHA, 1993), p. 185 ; Davies, op. cit., p. 49.
45. « une trentaine de canons » : Bert
Westera, « Geschut voor de Batavia », in Robert Parthesius (ed), Batavia Cahier 2 : De Her-bouw van een Oostindiëvaarder (Lelystad : np, 1990), pp.
22-25.
46. « ... la VOC exploitait ses navires... » :
Dutch-Asiatic Shipping I, 27-28, 95.
47. « ... pratiquement pas de demande pour les
marchandises occidentales... » : A cette époque, les seules denrées
exportées en quantité vers l'Orient étaient le plomb et le mercure.
48. Les blocs destinés au portail de la forteresse
: Cette porte, sauvegardée et restaurée, est visible au Western Australian
Maritime Muséum, à Fremantle. Voir Marit Van Huystee, The Lost Gateway of
Jakarta (Fremantle : Western Australian Maritime Muséum, 1994) ainsi que
l'épilogue pour plus de détails.
49. La cargaison de pièces d'argent : En
particulier le fabuleux stukken van achten. Ces « pièces de huit », qui
provenaient des mines espagnoles d'Amérique du Sud, étaient garanties d'une
valeur et d'une composition constantes en argent, mais lorsque la guerre contre
l'Espagne reprit, au début des années 1620, les réserves de ces pièces réputées
supérieures s'épuisèrent, et la VOC dut exporter des pièces hollandaises et
allemandes, de moins bonne qualité. La demande persistante pour l'argent posa
un véritable problème aux Dix-sept, au début des années 1620. Une victoire
navale spectaculaire pouvait, à l'occasion, permettre à la Compagnie de refaire
ses réserves de pièces espagnoles nouvellement frappées. En 1628, par exemple,
l'amiral Piet Hein s'empara de la totalité de la recette annuelle que la flotte
espagnole ramenait, au large des côtes cubaines. Mais le Batavia avait
appareillé avant que cette fortune n'ait été mise en circulation. Il
transportait une collection hétérogène de pièces de monnaie provenant des
principautés d'Allemagne du Nord (région qui, lors de la fameuse panique économique
connue sous le nom de kipper- und wipperzeit [ca. 1600-1623], avait
acquis la peu enviable réputation de produire des pièces coupées et altérées).
Glamann, op. cit., pp. 41-51 ; Phillip Playford, Carpet of Silver :
the Wreck of the Zuytdorp (Nedlands, WA : University of Western Austral ia
Press, 1996), pp. 10, 43-45. A propos du kipper- und wipperzeit, voir
Charles Kindleberger, « The economic crisis of 1619 to 1623 », Journal of
Economie His-tory 51 (1991). Le succès de la Compagnie dans le commerce des
Indes n'alla pas sans quelques problèmes pour l'économie hollandaise : la
quantité d'argent embarquée à destination de l'Orient était telle que les États
Généraux durent édicter une loi interdisant de réexporter plus des deux tiers
de l'argent qui entrait dans le pays. Stan Wilson, Doits to Ducatoons : The
Coins of the Dutch East lndia Company Ship Batavia, Lost on the Western
Australian Coast 1629 (Perth : Western Australian Muséum. 1989), pp. 3-11.
50. Le retour d'Inde de Pelsaert : Ibid., pp.
29, 37-41 ; confession de Jeronimus Cornelisz, Journal de Pelsaert, 19
septembre 1629 [DB 163-164] ; Henrietta Drake-Brockman, Voyage to Disaster (Nedlands, WA : University of Western Australia Press, 1995), pp. 32-33.
51 . Les impératifs de la diplomatie : Kolff &
Van Santen, p. 11.
52. Wollebrand Gheleijnsen de Jongh : De Jongh
(1594-1674) dirigeait le comptoir de la VOC à Burhanpur. Il était moins
familier de l'Inde que Pelsaert. Originaire d'Alkmaar, il servit la VOC de 1613
à 1648. Le xix® siècle se souvint de lui, sous les traits d'un personnage de
roman historique qui ranima sa mémoire et fit sa célébrité en Hollande, mais
depuis, il est retombé dans l'oubli. Kolff & Van Santen, op. cit., pp. 28-29.
53. Jacobsz et le Dordrecht : Drake-Brockman, op. cit., p. 61.
54. Chroniques et remarques : Ibid., pp. 21-32
; Kolff & Van Santen, op. cit., pp. 1-2, 44.
55. Pelsaert aux Provinces-Unies : L'argenterie figurait des scènes supposées familières aux empereurs musulmans -
on a par exemple retrouvé près de l'épave une jarre en argent d'une trentaine
de centimètres, représentant une cérémonie islamique de purification. Cet objet
fait actuellement partie des collections du Western Australian Maritime Muséum.
Cf. V.D. Roeper (ed), De
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