L'archipel des hérétiques
& Gaastra, eds, Ships, Sailors and
Spices : East India Companies and their Shipping in the 16th, 17th and I8th
Centuries ( Amsterdam : NEHA, 1993), p. 191, et Bruijn, « Between Batavia
and the Cape », p. 255. Concernant les animaux piégés, les matières fécales
desséchées par le soleil et les bougies fondant spontanément, voir M.
Barend-Van Haeften & A.J. Gelderblom, op. cit., pp. 70-71. Pour les
risques d'incendie à bord - le feu était l'un des pires dangers au temps de la
marine à voiles - voir Pérez-Mallaina. op. cit., p. 180. Pour le lavage
des vêtements dans l'urine, voir Rodger, op. cit., p. 107. Pour les
rats, voir ibid., p. 70. Pour les poux, voir ibid., p. 132, Ships,
Sailors and Spices, p. 203, Barend-Van Haeften & Gelderblom, op.
cit., p. 53, et Van Gelder, op. cit., p. 159. Pour la chasse aux
cafards à la danoise, voir M. Boucher, « The Cape passage : some observations
on health hazards aboard Dutch East Indiamen outward-bound », Historia 26 (1981), p. 24.
49. Scorbut : Concernant les traitements
contre le scorbut, voir par exemple l'ouvrage du chirurgien anglais John
Woodall, The Surgeon's Mate (1617). « Le jus de citron, notait Woodall.
est un médicament précieux, et convenablement utilisé, il est sain et adapté
[...] Il faut en prendre deux ou trois cuillerées le matin [...] et si vous
pouvez y ajouter une cuillerée d'Aquavit, à prendre à jeun, c'est encore mieux.
» Mais le même chirurgien considérait le scorbut comme « une obstruction de la
rate, du foie et du cerveau », et recommandait un cocktail d'œuf et d'alcool à
titre préventif. D'autres passages de son livre suggèrent que n'importe quel
astringent aurait eu le même pouvoir thérapeutique. Il conseillait aussi comme
traitement une décoction d'orge avec de la cannelle. J.J. Keevil, C.S. Lloyd
& J.L.S. Coulter, Medicine and the Navy, 1200-1900 (4 vol.,
Edimbourg, 1957-1963), I, 220-221. La VOC hésitait à considérer les jus de
fruits comme un traitement efficace parce que l'on pensait à l'époque que les
jus des agrumes épaississaient dangereusement le sang. F.J. Tickner & V.C.
Medvei, « Scurvy and the health of European crews in the Indian Océan in the
17th Century », Médical History 2 (1958). Voir aussi Boucher, op.
cit., pp. 26, 29-31 ; concernant le nombre de victimes à bord du Batavia, voir la liste des personnes à bord, établie par Pelsaert, ARA VOC
1098, fol. 582r [R 220-221],
50. Requins : Van Gelder, op. cit., pp.
167-168.
51. Homosexualité : Pérez-Mallaina, op.
cit., pp. 164, 170-171 ; C.R. Boxer, « The Dutch East-Indiamen : their
sailors, their naviga-tors and life on board, 1602-1795 », The Mariner's
Mirror 49 (1963), pp. 98-99.
52. Les femmes à bord : Voir la liste des
personnes à bord, dressée par Pelsaert, ARA VOC 1098, fol. 582r [R 220-221],
Parmi les femmes présentes se trouvaient Lucretia Jans et sa servante Zwaantie
Hendricx, Maria Schepens, l'épouse du pasteur, trois de ses filles et sa
servante, Wybrecht Claasen ; une veuve, Geertie Willemsz, une jeune mère du nom
de Mayken Cardoes, une fille enceinte nommée Mayken Soers, qui étaient
probablement les femmes d'officiers non commissionnés, de soldats ou d'hommes
d'équipage ; Claudine Patoys, qui était française ou wallonne ; Lau-rentia Thomas,
l'épouse du caporal, ; Janneken Gist, Anneken Bosschieters et Anneken Hardens,
toutes trois mariées à des canonnière ; deux sœurs, Zussie et Tryntgien
Fredericxs (Tryntgien était l'épouse du chef trompette) ; et les épouses du
cuisinier, Pieter Jansz, et du prévôt, Claes Harmanszoon de Magdeburg. En ce
qui concerne la politique de la VOC envers les femmes et la façon dont la
Compagnie encourageait les relations avec les Indiennes, voir L. Blussé, « The
caryatids of Batavia : reproduction, religion and acculturation under the VOC», Itinerario VII (1983), pp. 60-61, 62-63, 65, 75 ; Taylor, The Social
World of Batavia, pp. 8, 12-14. La citation de Jan Coen est rapportée par
Taylor, p. 12. La citation de Jacques Specx est rapportée par Boxer dans « The
Dutch East-Indiamen », p. 100.
53. Ariaen et Creesje : Confession de
Jeronimus Cornelisz, Journal de Pelsaert. 19 septembre 1629 [DB161].
54. La flotte au cap de Bonne-Espérance : Le
nom des autres navires de la flotte qui arrivèrent au Cap se trouve dans une
lettre d'un survivant anonyme du Batavia , datée du 11 décembre 1629, et
publiée dans la brochure Leyds Veer-Schuyts Praetjen, Tuschen
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