L'archipel des hérétiques
Meeuwtje : Ibid., pp. 28-31.
8. La discipline à bord : C.R. Boxer, « The
Dutch East-India-men», pp. 98-99; The Dutch Seaborne Empire 1600-1800 (Londres
: Hutchinson, 1965), p. 71. Quoi qu'il en fût, il y eut certainement des
bagarres au couteau, et pas seulement sur les navires de la VOC. Dans la flotte
espagnole du trésor, on disait que la moitié des marins espagnols ou portugais
portaient des cicatrices provenant de bagarres de ce genre. Pablo
Pérez-Mallaina, Spain 's Men of the Sea : Daily Life on the Indies Fleets in
the Sixteenth Centurv (Baltimore : The Johns Hopkins University Press,
1998), pp. 220-221.
9. Le supplice de la quille et de la grand-vergue
: Bruijn & Van Eyck Van Heslinga, op. cit., pp. 23-24 ;
Pérez-Mallaina, op. cit., p. 206.
10. « en qui il avait apparemment toute
confiance... » : Le beau-frère du capitaine figurait également dans
l'équipage du Batavia. Il était l'un des deux seconds du chef timonier.
Le journal de Pelsaert ne donne aucun détail sur ce point, mais ce devait être
Gillis Fransz, ou Jacob Jansz. Quel qu'il fût, ce beau-frère fut tenu à l'écart
du complot. Jacobsz confia à Jeronimus qu'il n'avait que « peu confiance » en
lui. Confession de Cornelisz, Journal de Pelsaert, 19 septembre 1629 [DB 164],
11. Jan Evertsz : Mes recherches à
Monnickendam ne m'ont rien appris de nouveau sur le premier maître du Batavia. Les archives notariales de la ville, plutôt sommaires, ne
mentionnent rien à son sujet, et les registres de naissances, de mariages et de
décès de Monnickendam ne commencent respectivement qu'en 1641, 1643 et 1650. Il
se pourrait néanmoins qu'une recherche approfondie dans les archives de la VOC
à La Haye nous permette d'en savoir davantage sur ses premières années au
service de la Compagnie.
12. Les fonctions du premier maître : Pérez-Mallaina, op. cit., p. 82. L'emblème du premier maître d'équipage
était son sifflet, qui lui servait à diriger les activités de l'équipage. Bien
qu'ils aient été officiers, certains de ces hommes étaient pratiquement
illettrés, du moins dans la marine anglaise. On a pu estimer qu'en 1588 un seul
maître d'équipage sur trois savait signer de son nom. N.A.M. Rodger, The
Safeguard of the Sea (Londres : Harper Col-lins, 1997), p. 309.
13. « le maitre de bord doit se tenir à l'arrière
du mât... » : Cité par K.R. Andrews, The Last Voyage of Drake and
Hawkins (Londres : Hakluyt Society, 2nd sériés vol. 142, 1972), et cité par
Rodger, op. cit., p. 309.
14. Le recrutement des mutins : Nous avons peu
de sources concernant la manière dont ils furent recrutés. Sous la torture,
Allert Janssen déclara plus tard que « Jeronimus l'avait abordé sur le bateau
et lui avait fait une proposition, en vue de participer à la prise du bâtiment
». Ce que Cornelisz confirma, au début d'une séance de torture. Janssen
mentionna aussi ses relations avec Jacobsz. Confession d'Allert Janssen,
Journal de Pelsaert, 19 septembre 1629 [DB 194-5]. Pour une description plus
détaillée (quoique fragmentaire), voir la confession de Jeronimus Cornelisz,
Journal de Pelsaert, 19 septembre 1629 [DB 161-2] ; confession de Jan
Hendricxsz, ibid. [DB 162-3] ; confessions postérieures de Hendricxsz et
de Janssen, Journal de Pelsaert, 28 septembre 1629 [DB 196-7] ; verdict
concernant Allert Janssen, ibid. [DB 198] (qui mentionne au passage un
homicide, perpétré aux Pays-Bas). Ryc-kert Woutersz fut l'homme qui ébruita le
complot après le naufrage (voir chapitre 5). Précisons que par la suite, au
cours des interrogatoires, Cornelisz remania maintes fois sa version des
événements, niant tout d'abord avoir été au courant du projet de mutinerie
jusqu'au lendemain du naufrage, mais les preuves réunies contre lui sont
accablantes.
15. «séducteur d'hommes» : Journal de
Pelsaert, 1 er octobre 1629 [DB 213].
16. Van Huyssen, Pietersz et la mutinerie : Confession de Jeronimus Cornelisz, 19 septembre 1629 [DB 162] ; confession de
Jan Hendricxsz, ibid. [DB 162-3].
17. Séparation des navires de la flotte : Henrietta Drake Brock-man note ( Voyage to Disaster , p. 40) que le Batavia se trouva séparé du reste du convoi au cours d'une tempête, mais
elle ne fournit pas de référence, et je n'ai pu en trouver la moindre
confirmation dans les sources initiales. En fait, selon le pasteur, le Batavia s'est tout simplement « éloigné » des autres bâtiments. LGB. Un
marin anonyme du navire écrivit
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