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L'archipel des hérétiques

L'archipel des hérétiques

Titel: L'archipel des hérétiques Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mike Dash
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1950-1960, Henrietta Drake-Brockman a fait
un travail inestimable sur l'épilogue de la mutinerie du Batavia. Malgré
quelques inexactitudes mineures, son ouvrage Voyage to Disaster rassemble pratiquement tout ce que l'on sait actuellement de Pelsaert, de
Gijsbert Bastiaensz et de sa fille, d'Ariaen Jacobsz et de Creesje Jans. Mes
propres recherches ne prétendent y apporter qu'un modeste complément. Les
archives de Dordrecht, de Haarlem et d'Amsterdam m'ont livré quelques
informations nouvelles, et les ouvrages des historiens hollandais sur les Indes
de cette époque m'ont également été précieux - en particulier le premier volume
de Bouwstojfen voor de Geschiedenis der Protesîantsche Kerk in
Nederlands-Indië de J. Mooij (Wel-tevreden : Landsdrukkerij, 1927) - dont
on pourrait traduire le titre par Éléments d'histoire de l'Église
protestante des Indes néerlandaises - contient des détails supplémentaires
sur le sort du pasteur et de sa fille.
    1 . La mort par pendaison : John Laurence, A
History of Capital Punishment (New York : Citadel Press, 1960), pp. 41-45.
    2.  « Il ne parvint ni à se réconcilier... » : Journal de Pelsaert, 2 octobre 1629 [DB 213],
    3.  « Il mourut comme il avait vécu... » : Lettre anonyme d'un survivant du Batavia, décembre 1629, in anon., Leyds Veer-Schuvts Praetjen, Tuschen een Koopman ende Borger van
Leyden, Varende van Haarlem nae Leyden (np [Amsterdam : Willem Jansz],
1630), pp. 19-20 [R 236]. Pour l'identification de l'auteur, voir les remarques
générales au début des notes.
    4.  Confessions finales des mutins : Journal de
Pelsaert, 2 octobre 1629 [DB 213].
    5.  Exposition des corps des condamnés exécutés à
Haarlem : William Brereton, Travels in Holland, the United Provinces
etc... 1634-1635 (Londres : Chetham Society, 1844), p. 49.
    6.  Opérations de sauvetage : Journal de
Pelsaert, 25-26 septembre, 3 octobre-14 novembre 1629 [DB 150-151, 213-222],
Pelsaert précise (et d'autres auteurs l'ont admis), qu'un seul coffre avait
échappé aux sauveteurs. Cependant, le numismate S. J. Wil-son, dans Doits to
Ducatoons : The Coins of the Dutch East India Company Ship Batavia, Lost
on the Western Australian Coast 1629 (Perth : Western Australian Muséum,
1989), p. 9, souligne que les opérations de sauvetage entreprises à partir de
1963 ont permis de rapporter une telle quantité de pièces - plus de dix mille -
qu'il y avait là de quoi remplir deux coffres, plutôt qu'un seul.
    7.  «à grand regret... » : Journal de Pelsaert,
12 octobre 1629 [DB 215].
    8.  «... bien plus de 150 000 florins... » : Le Batavia lui-même avait coûté environ 100 000 florins, et le contenu des
coffres manquants représentait encore 45 000 florins. Les diverses marchandises
du navire, et notamment les pièces d'orfèvrerie de Pelsaert, devaient
représenter au moins 5 000 florins de plus. Wilson, op. cit., p. 9.
    9.  La disparition de la chaloupe du Sardam :
Journal de Pelsaert, 12-13 octobre, 15 novembre 1629 [DB 215-216, 234]. La
traduction de H. Drake-Brockman présente une confusion, sur ce point.
Littéralement, la distance entre le Sardam et la yole serait de « deux
miles », comme s'il s'agissait de miles anglais, mais le manuscrit
original indique « 2 mijlen » - c'est-à-dire des milles hollandais du xvii c siècle, équivalant à
environ 4,6 miles anglais standard.
    10.  Le risque d'une seconde mutinerie : Allert
Janssen, en allant au gibet, avait effectivement mis Pelsaert en garde, lui
recommandant de « veiller soigneusement sur le navire, parce qu'un grand nombre
de traîtres [étaient] restés en vie, et qu'ils n'hésiteraient pas à sauter sur
la moindre occasion pour réaliser ce qu'ils avaient projeté de faire - sans
nommer personne, parce qu'il ne voulait pas qu'après sa mort, on puisse le
traiter de mouchard ». Journal de Pelsaert, 28 septembre-2 octobre 1629 [DB
157, 213].
    11 . Clémence à l'égard de Wooter Loos : La
modération dont Pelsaert fit preuve dans cette affaire nous étonne toujours
aujourd'hui. Il fallut attendre la fin du mois d'octobre, et le témoignage
tardif de Judick Gijsbertsdr, pour que le dernier chef des mutins soit longuement
interrogé sur ses activités au Cimetière du Batavia. Bien qu'il ait fini
par avouer les meurtres qu'il avait commencé par nier, il ne fut jamais
question d'aggraver sa peine. Témoignage de Judick Gijsbertsdr. 27 octobre 1629
[DB 225-6]
    12.  Nombre des survivants du Batavia :
Pelsaert aux

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