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Le bouffon des rois

Le bouffon des rois

Titel: Le bouffon des rois Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Francis Perrin
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à
Georges d’Amboise de reprendre contact avec les Austro-Espagnols pour négocier
sur leurs divergences des conquêtes italiennes et ainsi parvenir à un traité
confirmant le projet de mariage entre Claude de France et Charles de Gand.
    Enfin, agissant en reine, il fallait bien qu’elle le fût
officiellement : pourquoi pas un deuxième sacre ? Louis le lui avait
bien suggéré dès leur union, mais elle s’était dérobée, jouant la modestie et
l’humilité, « ne se sentant pas encore prête pour recevoir un tel
honneur », alors que la vérité était que, dans son entêtement, elle
préférait rester duchesse de Bretagne plutôt que reine de France. Forte de son
pouvoir affirmé et se sachant très impopulaire auprès des Parisiens, elle va
obtenir de son cher et tendre Louis que son sacre ait lieu avant la fin de
cette année 1504. Louis XII écrit aussitôt au prévôt des marchands :
     
    Échevins, bourgeois, manants et habitants de Paris, je
vous annonce que ma très chère et aimée compagne a manifesté son intention de
faire enfin son entrée dans la principale ville du royaume. J’entends qu’elle
soit accueillie le plus joyeusement et honorablement de même que ma propre
personne.
     
    Louis ne résiste pas aux cajoleries d’Anne. Il est en
adoration devant elle au point qu’il n’a plus conscience de son pouvoir. Elle
lui laisse chambre ouverte. Le corps convalescent du roi a ses limites, mais
elle n’en a cure, elle lui fait administrer certains remèdes pour revigorer la
verge royale épuisée. Au lieu de garder ses forces pour reprendre en main les
rênes du royaume, il va les dispenser sans mesure pour le plus grand plaisir du
couple couronné, à en juger par les gémissements qui emplissaient à nouveau les
couloirs du château. Drôle de musique qui donna à l’instrument qui se dressait
au fond de mes chausses l’envie de faire partie de l’orchestre. Comme
l’aiguille d’une boussole, il m’indiquait la direction pour aller rendre visite
à la matrone qui m’avait si bien accueilli la première fois.
    L’automne avait tapissé la forêt de ses feuilles mortes et
je ne retrouvais plus le chemin de sa cahute. J’avais l’impression de tourner
en rond dans cette forêt et au bout de trois heures d’errements, je m’apprêtais
à regagner le château. Mais par quel chemin ? Je n’avais pas pensé à marquer
quelques arbres comme repères qui m’auraient permis de revenir sur mes pas. De
toutes les façons, le vent et la pluie s’étaient chargés d’effacer toutes
traces de mon passage. Allais-je mourir de faim et de froid au beau milieu de
cette forêt de Blois que je commençais à trouver bien hostile ? Soudain,
derrière un imposant bouquet de châtaigniers, surgit comme par magie ma
matrone. Avais-je gardé un souvenir flatteur de son apparence physique ou
avais-je entièrement occulté cette femme corpulente d’un âge incertain qui se
dressait devant moi ? Fallait-il une année à ma mémoire pour effacer toute
trace de laideur ? J’avais oublié aussi sa voix rauque :
    « Dans la forêt
    Visite inattendue
    Du sieur Triboulet
    Avec ses attributs. »
    Tu seras d’accord pour dire qu’elle n’atteignait pas mon
niveau question quatrain et ses vers ne valaient pas tripette. Elle devina tout
de suite ce qui m’avait fait revenir en ces lieux :
    « Tu as la verge qui te démange et comme je dois être
la seule qui veuille bien accueillir ton braquemart au fond de moi, tu n’as pas
hésité à t’aventurer dans cette forêt au risque de ne jamais me dénicher.
Suis-moi ! Maintenant que tu m’as trouvée, je n’ai plus qu’à espérer que
ton désir tiendra le temps du voyage ! »
    Nous marchâmes encore un bon quart d’heure avant de pénétrer
dans son antre où régnaient des odeurs qui me soulevèrent le cœur. Je n’eus pas
même le temps de penser à vomir. La matrone se courba sur la table en y
écrasant sa forte poitrine et releva ses cottes, offrant ainsi à ma vue une
croupe proéminente aux reflets d’ivoire. Elle écarta ses jambes pour découvrir
son vagin, cible rosée perdue au milieu d’une épaisse broussaille noire. Ma
verge qui avait un peu perdu de sa tension durant la longue marche ne tarda à
se montrer impatiente de retrouver cette vulve accueillante. Je m’élançai donc
pour pénétrer la donzelle. Je ne mis pas plus longtemps qu’un chien ou qu’un
taureau au cul d’une femelle. Ce qui aurait pu être

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