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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Joharran, Proleva, son fils Jaradal, Marthona et Willamar. Le groupe les accueillit avec chaleur, leur fit de la place. Le chef était manifestement mécontent mais ne semblait pas vouloir en parler, du moins avec eux. Jondalar se promit de l'interroger plus tard. Tous sourirent pour accueillir Zelandoni quand elle les rejoignit. Elle avait passé la matinée chez elle, puis était sortie quand la communauté avait commencé à se rassembler pour le repas.
    - Je peux aller te chercher quelque chose ? proposa Proleva.
    - J'ai je˚né et médité aujourd'hui, me préparant à la Traque, dit Zelandoni en jetant à Jondalar un regard qui le mit mal à l'aise car il craignait de ne pas en avoir terminé avec le Monde d'Après. Mejera se charge de m'apporter à manger. C'est une jeune acolyte de la Zelandoni de la quatorzième Caverne, elle n'est pas heureuse là-bas, et elle voudrait venir ici avec moi et devenir mon assistante.
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    si tu es prêt à l'accepter dans la Neuvième Caverne. Elle est timide, elle manque de confiance en elle mais elle montre des capacités indéniables. Je suis prête à la former, mais vous savez que je dois être très prudente avec la quatorzième. Elle se tourna vers Ayla pour lui fournir des éclaircissements.
    - Cette femme s'attendait à devenir la Première mais la Zelando-nia m'a préférée à elle. Elle a essayé de s'opposer à moi, de me forcer à renoncer.
    C'était mon premier vrai défi, et bien qu'elle ait fini par reculer, je ne crois pas qu'elle ait accepté le choix de la Zelandonia ni qu'elle m'ait pardonné.
    S'adressant de nouveau à tous, elle poursuivit :
    - Je sais qu'elle m'accusera de lui voler sa meilleure acolyte si j'accepte la requête de Mejera, mais je dois considérer l'intérêt de chacun. Si Mejera n'a pas accès à la formation indispensable pour développer ses talents, je ne peux me soucier de vexer quelqu'un d'autre. D'un autre côté, si le Zelandoni d'une autre Caverne est prêt à lui assurer cette formation et à tisser un lien avec Mejera, je pourrai peut-être éviter un affrontement avec la quatorzième. J'aimerais attendre que la Réunion d'Eté
    soit passée pour prendre une décision.
    - Cela me paraît sage, estima Marthona au moment o˘ Mejera, aidée par Folara, apportait la nourriture de Zelandoni. Après un silence gêné, la doniate reprit :
    - Je ne sais pas si vous connaissez tous Mejera.
    - Je connais ta mère, et l'homme de ton foyer, dit Willamar. Tu as des frères et sours, n'est-ce pas ?
    - Oui, une sour et un frère, répondit Mejera.
    - quel ‚ge ont-ils ?
    - Ma sour est un peu plus jeune que moi, et mon frère a à peu près son ‚ge, dit-elle en indiquant le fils de Proleva.
    - Mon nom est Jaradal, je suis Jaradal de la Neuvième Caverne des Zelandonii, récita l'enfant. Tu es qui, toi ?
    Il avait débité sa phrase avec sérieux et précision, comme on le lui avait sans doute appris. Tout le monde sourit, y compris la jeune femme.
    - Je suis Mejera de la quatorzième Caverne des Zelandonii. Je te salue, Jaradal de la Neuvième Caverne des Zelandonii.
    Le garçonnet jubilait de se voir attribuer une telle importance. Elle comprend les enfants de cet ‚ge, pensa Ayla.
    - Nous manquons à nos devoirs, observa Willamar. Je crois que nous devrions tous nous présenter. Après les présentations, il reprit :
    - Sais-tu, Mejera, que le compagnon de ta mère voulait s'occuper de troc avant de la rencontrer ? Il a fait quelques voyages avec moi et puis il a décrété qu'il ne voulait pas passer autant de temps loin d'elle... et de toi, après ta naissance.
    - Non, je l'ignorais, répondit-elle, ravie d'apprendre ce détail.

    Pas étonnant qu'il soit le Maître du Troc, se dit Ayla. Il sait s'y prendre avec les gens, il met tout le monde à l'aise. Mejera semble un BÎu plus détendue:
    - Proleva, j'ai vu qu'on a commencé à faire sécher la viande de la chasse.
    Je ne sais pas comment on la partage, ni qui est censé participer à sa conservation, mais, si personne n'y voit d'objection, j'aimerais apporter mon aide, offrit Ayla.
    - Bien s˚r, elle sera la bienvenue.
    - En tout cas, moi je l'apprécierai, déclara Folara. C'est un travail long et fastidieux, mais, si on est nombreux à le faire, cela peut devenir amusant.
    - La viande et la moitié de la graisse vont à chacun selon ses besoins, expliqua Proleva. La peau, les cornes, les bois, le reste de l'animal appartiennent à celui qui l'a abattu.

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