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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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vous le faites. J'ai appris que Tremeda n'est pas toujours très appréciée, peut-être à juste titre, mais ce bébé n'est pas Tremeda. C'est une enfant qui a besoin de lait, au moins d'un
    peu de lait.
    - Comment ferions-nous ? reprit Stelona, devenue le porte-parole du groupe.
    Je te le dis franchement, je ne verrais pas d'objection à lui donner le sein une fois de temps de temps, mais je ne veux pas mettre les pieds chez eux, je n'ai pas envie de rendre visite
    à Tremeda.
    Proleva se tourna sur le côté pour cacher un sourire. Ayla a gagné, pensat-elle. Stelona s'est engagée, les autres suivront, ou du moins la plupart.
    - Tu n'auras pas à le faire, répondit Ayla. J'ai déjà parlé à Lanoga, elle amènera sa sour chez chacune d'entre vous, nous établirons un roulement. Si vous êtes beaucoup à participer, ce sera moins pesant pour chacune.
    - Apporte-la-moi, qu'on voie si elle sait encore téter, dit Stelona. Cela fait longtemps que sa mère n'a plus de lait ?
    - Depuis le printemps. Lanoga, porte ta sour à Stelona. Evitant de regarder les autres femmes, la fillette se dirigea vers Stelona, qui avait confié
    son bébé à sa voisine enceinte. Avec l'ai-
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    avidement le mamelon mais il fallut que la femme le lui glisse dans la bouche. Elle le mordilla un moment puis se mit à téter. Il y eut un soupir général de soulagement.
    - Merci, Stelona, dit Ayla.
    - C'est le moins que je puisse faire. Après tout, elle appartient à la Neuvième Caverne.
    - Elle ne leur a pas fait honte pour les obliger à accepter, relatait Proleva, mais elle leur a fait sentir que, si elles refusaient, elles seraient pires que les Têtes Plates. Maintenant, elles peuvent toutes être fières d'avoir agi comme il fallait.
    Joharran s'appuya sur un coude et regarda sa compagne.
    - Tu donnerais le sein au bébé de Tremeda, toi ? Elle roula sur le côté, tira la fourrure sur son épaule.
    - Bien s˚r, si on me le demandait. Mais je dois reconnaître que je n'aurais pas pensé à établir un roulement pour partager la t‚che, et j'ai honte de ne pas avoir su que Tremeda n'avait plus de lait. Ayla a raison, Lanoga est une enfant intelligente, elle s'est occupée de ce bébé et des autres, mais une fillette de dix ans ne devrait pas porter un tel fardeau. Elle n'a même pas encore eu ses Premiers Rites. Le mieux serait que quelqu'un adopte Lorala. Et peut-être aussi les plus jeunes des autres enfants.
    - Tu pourras peut-être trouver quelqu'un pour les emmener à la Réunion d'Eté.
    - J'essaierai, dit Proleva, mais je ne crois pas que Tremeda ait fini d'avoir des bébés. La Mère a tendance à donner plus aux femmes qui ont déjà
    eu des enfants. Généralement, Elle attend qu'une femme n'allaite plus le précédent pour lui en accorder un autre. Zelandoni dit que, maintenant qu'elle ne donne plus le sein, Tremeda tombera enceinte d'ici un an.
    - A propos, comment te sens-tu ? demanda Joharran, lui souriant avec amour.
    - Bien. Je n'ai plus de nausées, et je ne serai pas trop lourde pendant les fortes chaleurs de l'été. Je pense que je vais commencer à l'annoncer. Ayla avait deviné.
    - Je ne vois pourtant aucun signe, excepté que tu es encore plus belle. Si c'est possible. Elle rendit à son compagnon son sourire tendre et chaleureux.
    - Ayla s'est excusée d'en avoir parlé avant que je sois prête à l'annoncer.
    «a lui avait échappé. Elle dit qu'elle connaît les signes parce qu'elle est femme médecine, guérisseuse, comme elle dit quelquefois. C'est difficile de croire qu'elle a appris tant de choses chez les...
    - Je sais. Ceux qui l'ont élevée sont-ils vraiment semblables à ceux qui nous entourent ? Si oui, je suis inquiet. Nous ne les avons pas bien traités, je me demande pourquoi ils ne se sont pas vengés. Je me demande ce qui se passera s'ils s'y décident un jour.
    - Il ne faut pas nous inquiéter pour le moment. Je suis s˚re que nous en saurons davantage sur eux à mesure que nous connaîtrons ‚vla Proleva s'interrompit, tourna la tête vers l'endroit o˘ dormait Jaradal, écouta. Elle avait entendu un léger cri mais il était redevenu paisible.
    Probablement un rêve, pensa-t-elle, revenant à son compagnon.
    - Tu sais, ils veulent faire d'elle une Zelandonii avant la Réunion, c'est-
    à-dire avant qu'elle soit unie à Jondalar.

    - Je sais, dit Joharran. Tu ne penses pas que c'est un peu tôt ? Nous avons l'impression de la connaître

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