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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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les cheveux et, les mains encore savonneuses, elle lava aussi les jambes et les fesses du nourrisson.
    - Maintenant, la figure, dit Ayla. Avec tes mains, tout doucement, en évitant qu'elle en ait dans les yeux. «a ne lui ferait pas mal mais c'est désagréable.
    Lorsqu'elles eurent terminé, elles remirent Lorala en position assise. Ayla tira de son sac une peau jaune très souple, la déplia et en enveloppa le bébé quand il fut hors de l'eau. Elle le tendit à Lanoga en s'exclamant :
    - Voilà ! Un bébé tout propre !
    Elle remarqua que la fillette promenait les doigts sur la couverture à
    sécher.
    - C'est doux, n'est-ce pas ?
    - Oui, acquiesça Lanoga en levant les yeux.
    - Je l'ai reçue en cadeau de gens que j'ai rencontrés pendant notre Voyage.
    On les appelle les SharamudoÔ et ils sont réputés pour rendre les peaux de chamois aussi douces. Les chamois sont des animaux qui vivent sur les hauteurs, près de chez les SharamudoÔ. Ce sont des sortes de chèvres des montagnes, mais plus petites que les bouquetins. Sais-tu s'il y a des chamois par ici ?
    - Oui, répondit Lanoga.
    Ayla attendit la suite avec un sourire encourageant. Elle s'était aperçue que la fillette répondait aux questions ou aux ordres directs mais ne savait pas comment engager une conversation. Ayla maintint son sourire, continua à attendre. Lanoga fronça les sourcils et finit par l‚cher :
    - Des chasseurs en ont rapporté un.
    Voilà ! pensa Ayla, satisfaite. Elle ajuste besoin d'un peu d'encouragements.
    - Garde cette peau, si tu veux.
    Le visage de Lanoga passa par une série d'expressions auxquelles la compagne de Jondalar ne s'attendait pas. D'abord son regard s'éclaira puis il refléta le doute, la crainte.
    - Non. Peux pas, marmonna-t-elle en secouant la tête.
    - Tu la veux, cette peau ? Elle baissa les yeux.
    - Oui.
    - Alors. Dourauqi tu nß pourrais Bas la garder ?
    - Pas possible. Me laissera pas. quelqu'un la prendra. Ayla commençait à
    comprendre.
    - Bon, alors, nous allons procéder autrement. Je la garderai pour toi.

    quand tu voudras t'en servir, tu me la demanderas.
    - quelqu'un la prendra, répéta l'enfant.
    - Si quelqu'un te la prend, tu me le dis, je la récupérerai. Lanoga ébaucha un sourire puis secoua de nouveau la tête.
    - Il se mettra en colère.
    - Je comprends. Je la garde, alors, mais rappelle-toi, chaque fois que tu voudras t'en servir, pour Lorala ou pour toi, tu pourras venir me l'emprunter. Et si quelqu'un veut te la prendre, tu diras qu'elle est à moi. Lanoga ôta la peau de chamois du bébé en objectant :
    - Elle risque de la salir.
    - Ce ne serait pas grave, il suffirait de la laver. Allonge-la dessus, c'est plus doux que l'herbe.
    Elle étendit la peau et y coucha le bébé en remarquant qu'elle avait gardé
    une légère odeur de fumée. Après avoir nettoyé et raclé une peau, on la traitait, souvent avec la cervelle de l'animal, puis on la tendait pendant qu'elle séchait. La peau presque blanche était ensuite tannée au-dessus d'un feu dégageant de la fumée. Le bois ou tout autre combustible utilisé
    déterminait la couleur de la peau, généralement fauve ou jaun‚tre, et, dans une certaine mesure, la texture de la pièce terminée. Toutefois, le tannage ne servait pas principalement à la colorer mais à maintenir son élasticité.
    Une peau non tannée devenait dure et raide après avoir été mouillée si on ne la retravaillait pas. Mais une fois que la fumée avait recouvert les fibres du collagène, il se produisait un changement qui gardait le cuir souple, même après lavage. C'était le tannage à la fumée qui rendait les peaux animales faciles à utiliser.
    Ayla remarqua que les yeux de Lorala se fermaient. Loup, qui avait fini de ronger son os, s'était rapproché pendant qu'elles faisaient la toilette du bébé. Ayla lui fit signe de les rejoindre.
    - A notre tour de nous laver, dit-elle à Lanoga. Loup, tu gardes Lorala, tu gardes le bébé, ordonna-t-elle à l'animal, accompagnant les mots avec des gestes.
    Ce n'était pas la première fois qu'Ayla confiait à Loup un enfant endormi, mais, voyant l'expression inquiète de la grande sour, elle expliqua :
    - Il restera près d'elle, il veillera à ce qu'il ne lui arrive rien, et il nous préviendra si elle se réveille. Nous serons là, tout près, à la cascade, tu pourras les voir. Nous allons nous laver, nous aussi. Avec une eau un peu plus froide, ajouta Ayla en souriant.
    Elle prit son sac et le panier

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