Le clan de l'ours des cavernes
présenterait, tout le monde saurait qu'elle est étrangère.
- Il suffit qu'elle ouvre la bouche pour ça, répliqua Solaban. qu'elle devienne une Zelandonii n'y changerait rien.
- Si. Elle parlerait peut-être comme une étrangère mais tout le monde saurait qu'elle ne l'est plus.
Ramara promena le regard sur les outils, les armes et les vêtements posés sur toutes les surfaces planes. Elle connaissait son compagnon, elle connaissait la vraie raison de son irritabilité, qui n'avait rien à voir avec Ayla ou Jondalar. Se souriant à elle-même, elle poursuivit :
- S'il ne pleuvait pas, j'emmènerais les garçons dans la Vallée des Bois pour admirer les chevaux. Tous les enfants aiment ça. Us n'ont pas souvent l'occasion de voir des animaux de près.
- Alors, ils vont rester ici ? s'alarma Solaban. Ramara lui adressa un sourire taquin.
- Non, rassure-toi. J'ai pensé à les emmener à l'autre bout de l'abri, o˘
tout le monde cuit de la nourriture et termine les préparatifs ; j'aiderai les femmes qui surveillent les enfants pour que leurs mères puissent travailler. Ils pourront jouer avec d'autres garçons de leur ‚ge. quand Proleva m'a demandé de garder Jaradal, c'était pour que je fasse attention à lui. Toutes les mères font ça. Les femmes nui surveillent Hnivent savoir de qUI ßUêS sont
surtout pour des enfants de l'‚ge de Robenan. Ils deviennent plus indépendants, il leur arrive d'essayer de s'éloigner seuls du groupe. Elle vit son compagnon se rasséréner.
- T‚che de terminer avant la cérémonie, ajouta-t-elle. Je devrai peut-être ramener les garçons ici plus tard.
Il considéra ses affaires personnelles, les rangées d'objets en os, en ivoire et en bois de cerf, tous à peu près de la même taille, et secoua la tête. Il ne savait toujours pas ce qu'il emporterait au juste ; chaque année c'était pareil.
- D'accord, dit-il, dès que j'aurai décidé ce que je veux prendre pour moi et ce que je chercherai à troquer.
En plus d'être l'un des adjoints de Joharran, Solaban fabriquait des manches, en particulier des manches de couteau.
- Je crois que tout le monde est là, ou presque, dit Proleva, et il ne pleut plus.
Joharran hocha la tête, s'éloigna du surplomb qui les avait protégés de l'averse et grimpa sur la plate-forme en pierre au bout de la terrasse. Il regarda les Zelandonii qui commençaient à se rassembler, sourit à Ayla.
quoique nerveuse, elle lui rendit son sourire et leva les yeux vers Jondalar, qui considérait lui aussi la foule qui s'attroupait autour de la plate-forme surélevée.
- Nous étions ici même il n'y a pas très longtemps, commença Joharran.
quand je vous ai présenté Ayla, nous ne savions pas grand-chose d'elle, excepté qu'elle avait fait un long voyage pour venir ici avec mon frère, Jondalar, et qu'elle entretenait des rapports inhabituels avec les animaux.
Nous en avons appris bien plus sur Ayla des MamutoÔ pendant ces quelques jours écoulés depuis son arrivée.
" Nous avons tous supposé que Jondalar avait l'intention de s'unir à la femme qu'il avait ramenée, et nous avions raison. Ils s'uniront aux premières Matrimoniales de la Réunion d'Eté et vivront ensuite avec nous à
la Neuvième Caverne. Je leur souhaite la bienvenue.
La communauté manifesta son assentiment.
- Mais Ayla n'est pas zelandonii, continua Joharran. Lorsqu'un Zelandonii s'unit à quelqu'un qui n'appartient pas à notre peuple, on procède en général à des négociations pour régler les questions de différences de coutumes. Dans le cas d'Ayla, cependant, les MamutoÔ vivent trop loin d'ici ; il nous faudrait voyager un an pour les rencontrer et, en toute franchise, je me sens trop vieux pour ce genre de trajet.
La remarque suscita rires et commentaires.
- Attends d'avoir vécu autant d'années que moi, tu sauras ce que le mot "
vieux " veut dire ! lui lança un homme aux cheveux blancs. quand le calme revint, Joharran reprit :
- Une fois qu'ils seront unis, la plupart des gens la considéreront comme Ayla de la Neuvième Caverne des Zelandonii, mais Jondalar a suggéré que notre Caverne l'accepte comme Zelandonii avant les Tl a d"w""d4 "n foi* "ss" ""::= l'od^=±r^=- rs-1- t- --literait et clarifierait la cérémonie d'union, cela nous épargnerait d'avoir à solliciter des dispenses spéciales à la Réunion d'Eté.
- qu'est-ce qu'elle veut, elle ? demanda une femme. Tous se tournèrent vers Ayla. Elle avala sa salive et, s'efforçant
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