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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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quelqu'un à attendre.
    D'autres rentreraient de temps à autre à l'abri, mais la plupart resteraient partis tout l'été. Certains ne s'éloigneraient pas de l'endroit choisi pour la Réunion, les autres se rendraient en des lieux divers pour diverses raisons pendant toute la saison chaude.

    Il y aurait des expéditions de chasse ou de cueillette, des visites à des parents, des séjours chez d'autres Zelandonii ou chez des peuples voisins.
    Des jeunes entreprendraient leur long Voyage. Le retour de Jondalar avec des inventions et des découvertes, une femme d'une beauté exotique aux talents rares, et des histoires passionnantes, tout cela encouragerait à
    partir ceux qui y songeaient depuis quelque temps. Les mères qui savaient que son frère était mort au loin ne voyaient au contraire aucune raison de se réjouir dans ce retour qui provoquait une telle excitation.
    La veille du départ, toute la Neuvième Caverne était impatiente, agitée.
    Ayla n'arrivait pas à croire qu'elle et Jondalar allaient enfin être unis.
    Elle se réveillait parfois la nuit, sans oser ouvrir les yeux, de peur que ce ne f˚t qu'un rêve, de peur de se retrouver soudain dans la petite grotte de sa vallée solitaire. Elle pensait souvent à Iza, souhaitant que la femme qu'elle considérait comme sa mère p˚t apprendre, d'une manière ou d'une autre, qu'elle serait bientôt unie à un homme et qu'elle avait enfin trouvé
    son peuple, du moins celui s'était rhnisi
    Ayla s'était depuis longtemps résignée à ne jamais connaître ceux chez qui elle était née, ni même à savoir qui ils étaient. C'était au fond sans importance. quand elle vivait avec le Clan, elle avait voulu en faire partie, devenir une femme du Clan, quel que f˚t le clan. Mais lorsqu'elle avait compris qu'elle n'appartenait pas au Clan et n'y aurait jamais sa place, la seule distinction qui compt‚t, c'était qu'elle fît partie des Autres, qu'elle f˚t dans son esprit apparentée à tous les Autres. Elle avait été heureuse de devenir mamutoÔ après son adoption ; elle aurait été
    contente de devenir sharamudoÔ, comme ce peuple le lui avait proposé. Elle voulait être zelandonii uniquement parce que c'était le peuple de Jondalar, et non parce qu'il était le meilleur parmi les peuples des Autres.
    Pendant le long hiver que la plupart des membres de la Neuvième Caverne passaient près de l'abri, un grand nombre d'entre eux fabriquaient des cadeaux qu'ils offriraient aux gens qu'ils retrouveraient à la Réunion d'Eté. quand elle entendit parler de cette pratique, Ayla décida de s'y mettre, elle aussi. Bien qu'elle dispos‚t de peu de temps, elle confectionna de petits souvenirs qu'elle avait l'intention de donner à ceux qui avaient été particulièrement gentils avec elle et dont elle savait qu'ils leur feraient des cadeaux, à Jondalar et à elle, pour leur Matrimoniale. Elle avait aussi une surprise pour son compagnon, quelque chose qu'elle avait porté pendant tout le Voyage après la Réunion d'Eté des MamutoÔ, malgré les mésaventures et les épreuves traversées.
    Jondalar préparait également une surprise. Il avait discuté avec Joharran du meilleur endroit o˘ établir un foyer pour Ayla et lui, dans l'abri de la Neuvième Caverne des Zelandonii, et tenait à ce que tout f˚t prêt pour leur retour, en automne. A cette fin, il avait négocié avec ceux qui fabriquaient les panneaux extérieurs des habitations, ainsi qu'avec ceux qui édifiaient les murs de pierre, ceux qui savaient le mieux daller le sol, bref tous ceux qui participaient à la construction d'une habitation.
    Cela supposait du troc et du marchandage. Jondalar avait par exemple accepté d'échanger quelques bons couteaux en pierre contre des peaux provenant pour la plupart de la récente chasse aux bisons et aux cerfs géants. D taillerait les lames, qui seraient ensuite montées sur les manches fabriqués par Solaban, dont Jondalar admirait le travail. Pour obtenir ces manches, il avait fourni plusieurs burins adaptés aux besoins de Solaban. Les deux hommes avaient longuement discuté, parfois en s'aidant de croquis dessinés au charbon de bois sur de l'écorce de bouleau, afin de s'entendre sur la forme exacte des outils. Certaines des peaux que Jondalar avait acquises deviendraient des panneaux de cuir brut, nécessaires pour la future habitation, tandis que d'autres dédommageraient Shevola, la femme qui fabriquait les panneaux, pour son temps et sa peine. D

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