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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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mais surtout désireux de bavarder. Ayla ajouta de l'eau et des herbes à son infusion.
    - La tente de voyage avait-elle besoin d'être réparée ? s'enquit Proleva.
    - Pas tellement, répondit Marthona. Ayla a aidé Folara à s'en occuper, elles ont utilisé le nouveau tire-fil.
    Les tentes de voyage qui seraient plantées chaque soir étaient assez grandes pour plusieurs personnes, et celle de la famille de Marthona abriterait tout le monde : Marthona, Willamar, Folara, Joharran, Proleva, Jaradal, Jondalar et Ayla. Celle-ci fut contente d'apprendre que Zelandoni voyagerait aussi avec eux. Elle était comme une parente, une tante sans compagnon. L'abri de peau accueillerait un autre occupant, le chasseur à
    quatre pattes, Loup, et les chevaux seraient attachés à proximité.
    - Avez-vous eu des difficultés pour les piquets ? interrogea Joharran.
    - J'ai cassé une hache en les coupant, répondit Willamar.
    - Tu as pu lui redonner du tranchant ?
    En plus des jeunes arbres droits utilisés comme piquets, il leur faudrait du bois pour allumer du feu en chemin et plus tard, quand ils seraient arrivés au lieu de la Réunion d'Eté. Ils avaient donc besoin de haches pour abattre d'autres arbres.
    - Elle a éclaté. Je n'ai même pas pu en tirer une lame, soupira Willamar.
    - Mauvaise pièce, diagnostiqua Joharran. Pleine de petites inclusions.
    - Jondalar m'en a fabriqué une neuve et a redonné du tranchant aux autres, reprit le Maître du Troc. C'est une bonne chose qu'il soit
    - Sauf qu'il va falloir recommencer à prendre garde aux éclats de silex égarés, dit Marthona.
    Ayla remarqua qu'elle souriait et comprit qu'elle ne se plaignait pas vraiment. Elle aussi était contente que son fils f˚t de retour.

    - Je dois reconnaître qu'il a ramassé les éclats après avoir aff˚té les haches, ajouta-t-elle. Je n'ai pas trouvé un seul petit morceau de pierre.
    Mais je n'y vois plus comme avant, bien s˚r.
    - La tisane est prête, annonça Ayla. quelqu'un a besoin d'une coupe ?
    - Jaradal n'a pas la sienne. Tu devrais toujours l'emporter, rappela Proleva à son fils.
    - Pas ici, dit le jeune garçon. Grand-mère en a une pour moi.
    - Il a raison, confirma Marthona. Tu te rappelles o˘ elle est ?
    - Oui, Thona.
    Il se leva, courut à une étagère basse et revint avec une petite coupe en bois évidé.
    - La voilà ! s'exclama-t-il en la brandissant pour la montrer à tout le monde, ce qui suscita des sourires ravis.
    Ayla remarqua que Loup avait quitté son coin près de l'entrée pour ramper vers l'enfant, la queue dressée, chaque mouvement de son corps exprimant son envie d'atteindre l'objet de son désir. Jaradal repéra l'animal, avala son infusion en quelques gorgées et déclara, en se tournant vers Ayla pour guetter sa réaction :
    - Je joue avec Loup, maintenant.
    Le garçonnet lui rappelait tellement Dure qu'elle ne put s'empêcher de sourire. Avec un jappement plaintif, Loup se releva pour aller à la rencontre de l'enfant, se mit à lui lécher le visage. Ayla savait qu'il commençait à se sentir à l'aise avec sa nouvelle meute, en particulier avec l'enfant et ses camarades. Elle était presque désolée pour lui qu'ils partent le lendemain : ce serait dur pour Loup de rencontrer tant de nouvelles personnes à la Réunion d'Eté. Ce serait dur pour elle aussi, et son enthousiasme se teintait d'inquiétude.
    - Cette infusion est excellente, apprécia Zelandoni. Tu l'as adoucie avec de la racine de réglisse, non ?
    - Oui, répondit Ayla. Tout le monde est tellement énervé par le départ que j'ai préparé quelque chose de calmant.
    - Et qui a bon go˚t aussi, dit la doniate. (Elle marqua une pause.) Il me vient à l'idée que, puisque nous sommes tous réunis, tu pourrais peut-être monter à Joharran et à Proleva ta façon d'allumer le feu. Je sais, j'ai demandé qu'on n'en parle pas pour le moment, mais, comme nous allons voyager ensemble, ils te verront faire, de toute manière.
    - J'éteins le feu ? suggéra Folara.
    - Oui, pourquoi pas ? C'est plus impressionnant dans l'obscurité.
    - Je ne comprends pas, dit Joharran. qu'est-ce que c'est que cette histoire, de fÎU ?
    - Ayla a découvert une nouvelle façon d'allumer du feu, répondit Jondalar.
    Le plus simple, c'est que tu regardes.
    - Tu leur montres, Jondalar ? fit Ayla.
    Jondalar demanda à son frère et à Proleva de s'approcher du foyer à cuire.
    quand Folara eut couvert les braises, que les autres eurent soufflé les lampes qui se

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