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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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n'étaient pas exactement les mêmes non plus.
    Les eaux, bouillonnantes de l'enfantement emplirent rivières et
    [mers,
    Inondèrent le sol, donnèrent naissance aux arbres. De chaque précieuse goutte naquirent herbes et feuilles, Jusqu'à ce qu'un vert luxuriant renouvelle la Terre. Ses eaux coulaient, les plantes croissaient.
    Dans la douleur du travail, crachant du feu, Elle donna naissance à une nouvelle vie. Son sang séché devint la terre d'ocré rouge. Mais l'enfant radieux justifiait toute cette souffrance. Un bonheur si grand, un garçon resplendissant.
    Les roches se soulevèrent, crachant des flammes de leurs crêtes. La Mère nourrit Son fils de Ses seins montagneux. Il tétait si fort, les étincelles volaient si haut que le lait chaud traça un chemin dans le ciel. La Mère allaitait, Son fils grandissait.
    C'était l'une des parties qu'Ayla aimait tout particulièrement car elle lui rappelait sa propre expérience, notamment les mots " bonheur " et " garçon resplendissant ".
    // s'enfuit de Son flanc pendant que la Mère dormait Et que le Chaos sortait en rampant du vide tourbillonnant. Par ses tentations aguichantes l'obscurité le séduisit. Trompé par le tourbillon, l'enfant tomba captif.
    Le noir l'enveloppa, le jeune fils plein d'éclat.
    Tout comme Broud lui avait pris son fils. Zelandoni racontait si hien l'histnire nn'‚vla se sentait innniète à la fnis nnnr la Mère et pour son fils. Penchée en avant, elle s'efforçait de ne pas manquer un mot.
    Son lumineux ami était prêt à combattre Le voleur qui gardait captif l'enfant de Ses entrailles. Ensemble ils luttèrent pour k fils qu'Elle adorait. Leurs efforts aboutirent, sa lumière fut restaurée. Sa chaleur réchauffait, sa splendeur rayonnait.
    Ayla l‚cha une longue expiration qu'elle n'avait pas même eu conscience de retenir, regarda autour d'elle. Elle n'était pas la seule à être fascinée par l'histoire. La femme obèse captait l'attention de tous.
    La Grande Mère vivait la peine au cour qu'Elle et Son fils soient à jamais séparés. Se languissant de Son enfant perdu, Elle puisa une ardeur nouvelle dans Sa force de vie. Elle ne pouvait se résigner à la perte du fils adoré.
    Le visage ruisselant de larmes, Ayla sentit soudain l'étreindre la douleur d'avoir perdu son fils, qu'elle avait été contrainte d'abandonner en quittant le Clan, et éprouva une profonde compassion pour la Mère.

    quand Elle fut prête, Ses eaux d'enfantement Ramenèrent sur la Terre nue une vie verdoyante. Et Ses larmes, abondamment versées, Devinrent des gouttes de rosée étincelantes. Les eaux apportaient la vie, mais Ses pleurs n'étaient pas taris.
    Ayla était s˚re qu'elle ne penserait plus jamais de la même façon à la rosée au matin, qui lui rappellerait toujours désormais les larmes de la Mère.
    Avec un grondement de tonnerre, Ses montagnes se fendirent Et par la caverne qui s'ouvrit dessous Elle fut de nouveau mère, Donnant vie à toutes les créatures de la Terre. D'autres enfants étaient nés, mais la Mère était épuisée.
    La suite était moins triste, elle expliquait comment les choses étaient, et pourquoi.
    Ils étaient Ses enfants, ils La remplissaient de fierté Mais ils sapaient la force de vie qu'Elle portait en Elle. Il Lui en restait cependant assez pour une dernière création, Un enfant qui se rappellerait qui l'avait créé.
    Un enfant qui saurait respecter et apprendrait à protéger.
    Première Femme naquit adulte et bien formée, Elle reçut les Dons qu'il fallait pour survivre.
    \{\
    Mère
    Elle s'éveilla à elle-même en en sachant le prix. Première Femme était née, première de sa lignée.
    Ayla leva les yeux, s'aperçut que Zelandoni l'observait. La compagne de Jondalar tourna la tête vers ceux qui l'entouraient et, quand elle ramena son attention sur la Première, celle-ci ne la regardait plus.
    La Mère se rappela Sa propre solitude, L'amour de Son ami, sa présence caressante. Avec la dernière étincelle, Son travail reprit, Et, pour partager la vie avec Femme, Elle créa Premier Homme. La Mère à nouveau donnait, un nouvel être vivait.
    Femme et Homme la Mère enfanta Et pour demeure, Elle leur donna la Terre, Ainsi que l'eau, le sol, toute la création, Pour qu'ils s'en servent avec discernement. Ils pouvaient en user, jamais en abuser.
    Aux Enfants de la Terre, la Mère accorda Le Don de Survivre, puis Elle décida De leur offrir celui des Plaisirs qui honore la Mère par la joie, de

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