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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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chose pour ses bêtes.
    Soudain, comme si cette pensée l'avait fait apparaître, Loup surgit près d'elle. Elle se baissa et, sa main droite étant liée à celle de Jondalar, elle caressa l'animal de la main gauche.
    - Je m'inquiétais, avoua-t-elle à son compagnon, mais il a l'air content de lui.
    - Il a peut-être une raison pour ça, répondit Jondalar avec un grand sourire.
    - quand Bébé a trouvé une compagne, il est parti. Il revenait nous voir de temps en temps mais il vivait avec les siens. Si Loup a une compagne, tu crois qu'il partira pour vivre avec elle ?
    - Je ne sais pas. Tu dis toi-même qu'il considère les humains comme sa meute, mais il ne trouvera de compagne que chez les loups.
    - Je souhaite qu'il soit heureux. Il me manquerait beaucoup, pourtant, s'il ne revenait pas, soupira-t-elle en se relevant.
    La plupart des Zelandonii qui les entouraient les observaient, en particulier ceux qui connaissaient mal Ayla. Elle fit signe à l'animal de rester près d'elle.
    - C'est un très grand loup, fit une des femmes en reculant un peu.
    - Oui, dit Levela, mais ceux qui le connaissent disent qu'il n'a jamais menacé personne.
    A cet instant, une puce décida de tourmenter le loup, qui s'assit sur son arrière-train et entreprit de se gratter. La femme eut un gloussement nerveux.
    - Ce n'est pas très menaçant, ça, dit-elle.
    - Sauf pour la bestiole qui l'embête, répondit Levela. Loup cessa soudain de se gratter, inclina la tête comme s'il entendait ou sentait quelque chose, se redressa et leva les yeux vers Ayla.
    - Va, lui dit-elle en faisant le signe qui le libérait. Va, si tu le veux.
    Il nartit m rnnrant se faufilant entre ries 7e1anr1nnii éberlués La cérémonie suivante unissait non pas deux mais trois personnes. Un homme prenait pour compagnes des jumelles. Elles refusaient de se séparer, et il n'était pas rare que des jumelles, ou simplement des sours très proches, deviennent cocompagnes, bien qu'un jeune homme p˚t avoir des difficultés à
    nourrir deux femmes et leurs enfants. En l'occurrence, l'homme était ‚gé, bien établi, jouissait d'une excellente réputation et d'un rang élevé.
    Malgré tout, il y avait de fortes chances pour que le trio f˚t un jour augmenté d'un deuxième homme.
    Lorsque la fin approcha, les inévitables répétitions commencèrent à ennuyer l'assistance, surtout quand la cérémonie concernait quelqu'un que l'on ne connaissait pas. Le dernier couple fit cependant renaître son intérêt.
    Lorsque Joplaya et Echozar s'avancèrent, les Zelandonii eurent un hoquet de stupeur.
    Ils découvraient une femme grande et mince au charme exotique, avec une chevelure noire et une beauté éthérée, difficile à décrire. L'homme qui l'accompagnait n'aurait pu être plus différent. Légèrement plus petit, il avait des traits accusés et singuliers que la plupart des Zelandonii jugeaient affreux. Ses arcades sourcilières épaisses, encore accentuées par des sourcils broussailleux, saillaient comme une corniche au-dessus de ses yeux sombres, profondément enfoncés. Il avait le nez proéminent, en partie parce que son visage long et large se projetait en avant, en partie parce que ce nez lui-même, nettement dessiné, en forme de bec d'aigle mais moins étroit, était énorme, proportionné aux dimensions de la figure. Comme beaucoup d'hommes, il se laissait pousser la barbe en hiver pour garder son visage au chaud et la rasait en été. Il venait sans doute de le faire, révélant une m‚choire puissante et une absence presque totale de menton.
    Le visage d'Echozar était celui d'un homme du Clan, le front mis à part. Il n'avait pas le front fuyant, il n'était pas un Tête Plate. Au-dessus de ses arcades sourcilières protubérantes, son front s'élevait droit comme celui de n'importe quel homme de l'assistance. Alors que les membres du Clan étaient plutôt petiu, il était aussi grand qu'un bon nombre d'hommes présents, mais avec la charpente robuste, la poitrine taurine typiques du Clan. Comme les leurs, ses jambes étaient courtes en proportion du torse, légèrement torses et aussi musclées que ses bras. Sa puissance physique ne faisait aucun
    doute.
    Il ne faisait aucun doute non plus qu'il était un esprit mêlé, une abomination, mi-homme, mi-animal. Certains estimaient qu'on n'aurait pas d˚
    l'autoriser à s'unir à la femme qui se tenait près de lui. Si exotique qu'elle par˚t, elle était indéniablement humaine, elle n'était pas de ces

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