Le clan de l'ours des cavernes
Jondalar de la Neuvième Caverne des Zelandonii. S'il s'allonge encore, je n'arriverai plus à m'en souvenir.
- Tant que tu te rappelles la dernière partie, " compagne de Jon-A 1
II tendit le bras, caressa tendrement un mamelon et le regarda s'ériger sous la caresse. Ayla sentit des picotements de plaisir.
- Décidément, cette lanière me gêne, grogna Jondalar.
Elle retourna leurs poignets, tenta de dénouer le ruban de cuir avec sa main gauche, mais elle était droitière et les nouds résistaient.
- Il va falloir que tu m'aides, Jondalar. Ce serait plus facile de la couper.
- Ne dis pas cela ! s'insurgea-t-il. Jamais je ne romprai le lien qui nous unit. Je veux que tu restes attachée à moi toute ma vie.
- Je le suis et je le resterai, avec ou sans lanière. Voyons ce noud d'un peu plus près... Je crois que, si tu tiens ce bout et si je tire sur l'autre, il se défera.
Il suivit ses instructions, et la lanière se dénoua.
- Comment le savais-tu ? s'étonna Jondalar.
- Tu as vu mon sac à remèdes. Les bourses qu'il contient sont fermées par des nouds dont la forme m'indique ce qui se trouve à l'intérieur.
quelquefois, je dois les ouvrir vite, je ne peux pas me permettre de perdre du temps quand quelqu'un attend mes soins. Je connais bien les nouds, Iza m'a appris à les faire et à les défaire il y a longtemps.
- J'en suis ravi, dit-il en prenant la longue et mince lanière. Je la range dans mon sac pour ne pas l'égarer. Nous devrons montrer qu'elle n'a pas été
coupée et l'échanger contre les bracelets de la Zelandonia à notre retour.
Il roula la lanière, la fourra dans son sac puis passa ses deux bras autour d'Ayla.
- Voilà comment j'aime te tenir quand je t'embrasse, dit-il.
- Voilà comment j'aime que tu me tiennes.
Il l'embrassa, lui écarta les lèvres de sa langue, pressa un sein. Puis il la poussa en arrière pour l'allonger sur les fourrures, se pencha pour prendre le téton dans sa bouche. Ayla se sentit aussitôt réagir et son trouble cr˚t en intensité quand Jondalar se mit à sucer et à mordiller un mamelon tout en caressant l'autre avec ses doigts.
Elle se dégagea, entreprit de relever la tunique blanche.
- que feras-tu quand le bébé viendra ? Ils seront pleins de lait.
- Je promets de ne pas trop lui en voler, mais tu peux être s˚re que je go˚terai, répondit-il en ôtant la tunique. Tu as déjà eu un enfant. Est-ce que tu ressens la même chose quand un bébé te tète ?
Ayla réfléchit avant de répondre.
- Non, pas exactement. C'est agréable de donner le sein, au bout de quelques jours. Au début, le bébé tète si fort qu'il rend les mamelons douloureux, il faut un moment pour s'habituer. Mais je ne sens pas la même chose si c'est toi qui me tètes. quelquefois, il suffit que tu me touches les seins pour que j'aie cette sensation tout au fond de moi. Cela n'arrive jamais avec un bébé.
- Moi, il suffit parfois que je te regarde pour avoir cette sensation, assura Jondalaj.
Il défit la ceinture nouée autour de la taille d'Ayla, ouvrit la tunique, caressa le ventre légèrement arrondi, l'intérieur des cuisses. Il aimait la toucher à cet endroit. Elle acheva de se dévêtir puis l'aida à dénouer les lacets de ses chausses.
- J'ai éprouvé une telle joie en te voyant porter la tunique que j'ai fabriquée pour toi, Jondalar...
Il ramassa le vêtement qu'il avait jeté sur ses fourrures, le plia avec soin avant de s'attaquer à ses jambières. Ayla ôta son collier de coquillages et d'ambre, ses boucles d'oreille - elle avait les lobes un peu irrités -, rangea les bijoux dans son sac. En se retournant, elle vit Jondalar se tenant sur un pied, le dos courbé parce qu'il était trop grand pour la tente, mais le membre en pleine érection. Elle ne put résister à
l'envie de le saisir, ce qui déséquilibra le jeune homme. Il tomba sur les fourrures dans un éclat de rire.
- Comment veux-tu que j'enlève tout ça si tu es aussi impatiente ?
marmonna-t-il.
D'une ruade, il expédia la seconde jambière au fond de la tente, s'étendit à côté d'Ayla, se souleva sur un coude pour la regarder.
- quand as-tu cousu cette tunique pour moi ?
- Lorsque nous étions au Camp du Lion.
- Mais tu étais promise à Ranec, cet hiver-là. Pourquoi me faisais-tu une tunique ?
- Je ne sais pas trop. Je crois que je gardais quand même espoir. Et puis j'ai eu une drôle d'idée. Je me suis souvenue que tu m'avais dit que tu voulais capturer mon
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