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Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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réunion que Joharran avait convoquée pour consulter les Zelan-donii, tous décidèrent de s'y mettre et de b‚tir un véritable abri pour les chevaux, avec des murets de pierre surmontés de panneaux arrêtant le vent. Il n'y avait cependant pas de rideau à l'entrée ni de barrière pour fermer.
    Les animaux avaient toujours été libres d'aller et venir à leur gré.
    Whinney avait partagé la grotte d'Ayla dans la vallée, les chevaux s'étaient habitués à l'appentis que les membres du Camp du Lion avaient construit pour eux contre leur longue hutte. Une fois qu'Ayla eut montré
    l'abri à la jument et à l'étalon et qu'elle leur eut donné du foin, de l'avoine et de l'eau, ils parurent comprendre que l'endroit leur était destiné. Du moins, ils y retournèrent souvent, passant par le chemin plus direct qui partait du bord de la Rivière. Ils utilisaient rarement le sentier qui traversait la partie fréquentée de la terrasse, devant les habitations, à moins qu'Ayla ne les conduisît elle-même.
    Une fois l'abri construit, Ayla et Jondalar décidèrent de fabriquer une auge en utilisant la technique avec laquelle les SharamudoÔ faisaient leurs boîtes rainurées. Cela leur demanda plusieurs jours, encore qu'il y e˚t beaucoup de Zelandonii pour les aider, et plus encore pour les observer.
    Ils durent d'abord trouver l'arbre adéquat et portèrent leur choix sur un grand pin qui poussait au milieu d'un épais bosquet. La proximité des autres arbres obligeait chaque pin à atteindre une haute taille pour recevoir la lumière du soleil et diminuait le nombre des branches basses, ce qui évitait les nouds. Ils durent abattre l'arbre avec des haches de silex qui ne tran-
    : et HétarhaÔent He minr-PS éclats.-
    Une fois l'abattage terminé, la souche donnait l'impression d'avoir été
    grignotée par des castors. Le tronc fut coupé une seconde fois, juste en dessous des branches les plus basses. Le reste de l'arbre ne serait pas perdu : les sculpteurs et les fabricants d'outils lorgnaient déjà sur cette abondance de bois, et les menus morceaux alimenteraient les feux. Selon la coutume sharamudoÔ, des pignes furent enterrées près de l'arbre abattu pour remercier la Grande Mère, et Zelandoni fut impressionnée par cette cérémonie simple.
    Ayla et Jondalar montrèrent aux autres comment tirer des planches du tronc, à l'aide de coins et de maillets. Les plaques de bois obtenues, qui s'amincissaient de l'extérieur vers le centre, trouvaient de nombreuses utilisations, notamment comme étagères. Les boîtes rainurées étaient une idée ingénieuse. Avec un burin de silex ou un outil comparable, ressemblant à un ciseau, ils aplanirent une planche sur toute sa longueur puis tracèrent des rainures en travers, à trois endroits. Passée à la vapeur, la planche fut ensuite pliée à l'endroit des rainures pour former une boîte rectangulaire.
    Pour le fond, ils aplanirent une autre planche, la taillèrent au couteau et la polirent à la pierre pour qu'elle vînt se loger dans une rainure creusée sur le bord inférieur de la boîte. Trempé dans l'eau, le bois gonflait, ce qui rendait la boîte étanche et permettait d'y conserver des liquides ou des graisses. Il était probable que beaucoup de ces boîtes seraient fabriquées plus tard.
    Marthona regardait Ayla gravir le sentier. Les joues rouges, la jeune femme exhalait un nuage blanc à chacune de ses expirations. Elle avait chaussé
    des mocassins à semelle épaisse, surmontés de sortes de guêtres qui lui entouraient le mollet par-dessus ses jambières, et portait la veste doublée de fourrure que la mère de Mata-gan lui avait offerte. Le vêtement ne cachait pas sa grossesse, encore soulignée par la ceinture nouée haut, à
    laquelle pendaient son couteau et quelques bourses. La capuche était rabattue, la chevelure emprisonnée en un chignon dont quelques mèches s'échappaient, fouettées par le vent.
    Ayla continuait à utiliser son sac mamutoÔ, de préférence à la poche de style zelandonii. Elle s'était habituée au sac porté sur une épaule et l'emportait souvent dans ses petites chasses. Il laissait une épaule libre pour le gibier abattu. Ce jour-là, trois lagopèdes blancs attachés par leurs pattes duveteuses faisaient contrepoids dans son dos aux deux lièvres blancs de bonne taille qui ballottaient sur sa poitrine.
    Loup trottait derrière elle. Ayla l'emmenait souvent quand elle sortait.
    Non seulement il excellait à

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