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Le dernier templier

Le dernier templier

Titel: Le dernier templier Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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ou six ans ? Voyons... je me rappelle que c’était au printemps. Le professeur a pris un été sabbatique et n’est jamais revenu.
    Tess remercia la secrétaire et raccrocha. Un instant, elle se demanda si elle ne devait pas oublier Vance et chercher plutôt à contacter Simmons, comme le lui avait conseillé Clive. Mais elle était toujours intriguée. Entêtée, elle se reconnecta à Internet et cliqua sur le site web du New York Times. Sélectionnant l’option « Recherche avancée », elle fut soulagée de constater que les archives remontaient jusqu’à 1996. Elle entra le nom « William Vance », cocha la rubrique « nécrologie » et obtint une réponse.
    L’entrefilet annonçait la mort de son épouse, Martha. Il se contentait de mentionner des complications après une brève maladie, mais il ne donnait pas davantage de détails. En passant, Tess nota l’endroit où, selon l’article, elle devait être enterrée : le cimetière de Greenwood, à Brooklyn. Vance payait-il pour l’entretien de la tombe ? Si c’était le cas, le cimetière conservait son adresse dans un registre.
    Elle pensa appeler le cimetière elle-même, puis supposa qu’on ne lui délivrerait probablement pas une telle information. Elle chercha la carte que Reilly lui avait donnée et appela à contrecoeur son bureau. On lui répondit que l’agent était en réunion. Tess hésita à laisser un message à l’homme qu’elle avait en ligne, puis estima qu’il valait mieux attendre de pouvoir parler à Reilly en personne.
    Revenant à son écran, ses yeux tombèrent sur la notice nécrologique et, soudain, un frémissement d’excitation la parcourut.
    La secrétaire avait raison : la mort de Martha Vance était bien intervenue au printemps. Et cela ferait exactement cinq ans... le lendemain !

29
    — L’autopsie confirme que Waldron a bien été assassiné, lui aussi, déclara Reilly en regardant les personnes présentes autour de la table, dans la salle de visionnage du Bureau.
    Le seul « étranger » était encore une fois Mgr De Angelis.
    — Nous avons trouvé des traces de lidocaïne dans son sang. C’est un anesthésiant, et il n’a pas été administré par le personnel de l’hôpital. La haute dose a entraîné la rupture cardiaque. Il est intéressant de noter qu’il portait des marques d’aiguille dans le cou. La drogue a été utilisée pour paralyser ses cordes vocales, aussi n’a-t-il pas pu appeler à l’aide.
    Consterné, l’ecclésiastique se raidit un peu en écoutant le compte rendu de l’agent. Les autres étaient les principaux acteurs de l’enquête sur le Metraid : Jansson, Buchinski, Amelia Gaines, Aparo, Blackburn et ses deux assistants. Il y avait aussi un jeune technicien qui manipulait les commandes audiovisuelles. Le rapport n’était guère rassurant.
    — Nous avons aussi découvert du matériel de marquage au gel dans les écuries, poursuivit Reilly. Petrovic a pu l’utiliser pour déguiser les marquages des chevaux qui ont participé au raid. Nous ne sommes pas confrontés à cinquante hypothèses, car tout cela ne peut signifier que deux choses : soit celui qui se trouve derrière tout ça est en train de liquider ses exécutants, soit l’un des membres du gang se débarrasse de ses complices afin de tout garder pour lui. Dans les deux cas, nous avons encore au moins un et peut-être deux autres cavaliers représentant des cibles potentielles.
    De Angelis se tourna vers Reilly.
    — Dans les écuries, vous n’avez retrouvé aucune des pièces qui nous ont été volées ?
    — Hélas non, mon père.
    De Angelis enleva ses lunettes et nettoya les verres sur sa manche.
    — Et qu’en est-il de ces groupes extrémistes auxquels vous vous intéressiez ? Vos investigations de ce côté-là ont-elles donné quelque chose ?
    — Pas encore. Nous en surveillons deux en particulier, des groupes qui ont récemment manifesté leur colère contre l’Église parce que celle-ci les aurait critiqués. Ils se trouvent tous deux dans le Midwest, nos antennes locales s’en occupent.
    De Angelis remit ses lunettes en fronçant les sourcils. Son inquiétude était manifeste, mais il s’efforça de ne pas la trahir.
    — J’imagine que nous n’avons pas d’autre choix que d’attendre.
    Reilly savait qu’ils ne progressaient pas beaucoup dans la résolution de cette affaire. Jusque-là, ils n’avaient fait que réagir aux événements au lieu de les

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