Le jour des barbares
« L’esercito : trasformazioni funzionali
ed économie locali », op. cit., t. I, p. 479.
2.
Le jugement de Synésius sur les Huns se retrouve dans
plusieurs de ses ouvrages, en particulier dans la Catastasis (Patrologia
græca, t. LXVI, col. 1576) et dans la lettre 78 ; les invectives
contre l’inefficience de l’armée régulière et de ses généraux se donnent libre
cours dans les lettres 78, 95, 104, 107, 110, 122, 125, 130, 132, et dans la Catastasis
(loc. cit.).
Le long passage dans lequel il met en garde contre les Goths
entrés dans l’empire par la faute de Théodose figure en revanche dans son
traité adressé au fils de ce dernier, Arcadius : De regno, 14-15. Ce
texte a été très commenté ; voir en particulier : Peter Heather,
« The anti-Scythian tirade of Synesius' De regno », Phœnix, XLII, 1988, p. 152-172 ; Alan Cameron et Jacqueline Long, Barbarians
and politics at the court of Arcadius, Berkeley, 1993, p. 102-142.
3.
L’historiographie a souligné depuis longtemps les limites et
les contradictions de ce qu’on a coutume d’appeler la réaction antibarbare, qui
apparaît comme un aspect de la lutte entre les différents groupes de pression à
la cour impériale, bien plus que comme le fruit d’une réelle intransigeance idéologique.
En plus des travaux cités au § XII. 2, voir Pavan, La politica di Teodosio
nella pubblicistica del suo tempo, op. cit. ; François Paschoud, Roma
æterna : études sur le patriotisme romain dans l’Occident latin à l’époque
des grandes invasions, Institut suisse de Rome, 1967 ; W. N. Bayless,
« Anti-germanism in the age of Stilicho », Byzantine studies, XXXII,
1976, p. 70-76 ; Gerhard Albert, Goten in Konstantinopel : Untersuchungen
zur oströmischen Geschichte um das Jahr 400 n. Chr., Paderborn, 1984 ;
E. P. Gluschanin, « Die Politik Theodosius’ I. und die Hintergründe
des sogenannten Anti-germanismus im oströmischen Reich », Historia, XXXVIII,
1989, p. 224-249.
4.
Sur Fravitta, voir Zosime, Histoire nouvelle, V, 20-21.
Sur Alaric, en plus des ouvrages généraux sur les Goths cités dans le
paragraphe introductif, voir Santo Mazzarino, Stilicone : la crisi
imperiale dopo Teodosio, Rome, 1942, p. 183-194 ; Alan Cameron, Poetry
and propaganda at the court of Honorius, Oxford, 1970, p. 157-176 ; John
Liebeschuetz, « Alaric’s Goths : nation or army ? », dans l’ouvrage
collectif Fifth-century Gaul : a crisis of identity ?, Cambridge,
1992, p. 75-83 ; Romani e barbari : incontro e scontro di culture,
op. cit.
6.
Le thème de l’installation de fœderati barbares dans
l’empire d’Occident après le sac de Rome a été largement débattu ces dernières
années, à partir de la publication du livre controversé de Walter Goffart, Barbarians
and Romans (A. D. 418-584) : the techniques of accommodation, Princeton,
1980. Pour faire le point sur ce débat, on peut partir des récents articles de
John Liebeschuetz, « Cities, taxes and the accommodation of the Barbarians :
the theories of Durliat and Goffart », et d’Evangelos Chrysos, « De
fœderatis iterum », tous deux publiés dans Kingdoms of the Empire :
the integration of Barbarians in Late Antiquity, op. cit., p. 135-152 et
185-206.
Ce livre raconte une bataille qui a changé l’histoire du
monde, mais qui n’est pas aussi célèbre que Waterloo ou Stalingrad ; beaucoup
de gens n’en ont même jamais entendu parler. Cette bataille, c’est celle d’Andrinople,
qui eut lieu le 9 août 378 dans la province romaine de Thrace, aujourd’hui
la partie européenne de la Turquie. Ce jour-là, les Romains subirent face aux
barbares la défaite la plus désastreuse depuis celle qu’Hannibal leur avait
infligée en l’an 216 avant Jésus-Christ. Un siècle avant sa chute
officielle, c’est à Andrinople que fut scellé le sort de la superpuissance
mondiale qu’était alors Rome.
Mais tout commence en 376, alors que des milliers de
réfugiés goths affluent aux frontières de l’Empire, au grand désarroi des
autorités romaines…
« De la verve et une grande acuité de jugement. On
apprend avec beaucoup de bonheur. »
L’Express
Historien et romancier, Alessandro Barbero est notamment l’auteur
d’un livre sur la bataille de Waterloo, d’une biographie de Charlemagne et de
trois romans, tous traduits en français.
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