Le jour des barbares
del IV secolo : ricerche di storia tardo-romana, Rome, 1951,
p. 249 sqq.
4.
« Les barbares peuvent être une ressource » :
Thémistius, discours X ; Ammien Marcellin, XIX, 11 et XXXI, 4.
« Des bureaux chargés de superviser l’accueil » :
ce sont ceux des præfecti lætorum, dont la nature n’a pas toujours été
correctement interprétée par l’historiographie ; voir Émilienne Demougeot,
« À propos des lètes gaulois du IV e siècle », Beiträge
zur alten Geschichte und deren Nachleben : Festschrift für Franz Altheim, Berlin,
1969-1970, vol. 2, p. 101-113, et Christopher Simpson, « Læti in the Notitia dignitatum : “regular” soldiers versus
“soldiers-farmers” », Revue belge de philologie et d’histoire, LXVI,
1988, p. 80-85.
III LES GOTHS ET ROME
1.
« Ils n’avaient pas les connaissances de linguistique
comparée » : voir cependant Wolfram, Histoire des Goths, op. cit., p. 408 (« Mais le philologue saint Jérôme n’ignorait pas que les Goths
parlaient un idiome germanique »).
« Le fait d’être grand et blond était déjà un signe d’infériorité » :
voir par exemple le célèbre passage d’Eunape (fragment 37) sur les effets que
le spectacle des prisonniers goths provoquait chez les habitants des cités
romaines qui ne les avaient jamais vus auparavant, « suscitant le mépris
de ceux qui voyaient leur corps inutilement développé en hauteur, trop lourd
pour leurs pieds et étroit au milieu, comme le dit Aristote des insectes ».
« Seul leur noyau originaire était composé d’éleveurs
de bétail aux traits mongoliques » : voir István Bóna, Les Huns :
le grand empire barbare d’Europe (IV e -V e siècles) [1993],
trad. Katalin Escher et Iaroslav Lebedynsky, Paris, Errance, 2002, p. 25
(« Selon nos connaissances actuelles, il y avait 20-25 % de types
mongoloïdes parmi les Huns »).
« Wisigoths et Ostrogoths » : sur l’origine
de cette nomenclature, voir Wolfram, Histoire des Goths, op. cit., p. 37
(« La notion selon laquelle les Wisigoths sont les Goths occidentaux et
les Ostrogoths les Goths orientaux n’est pas plus ancienne que l’entrée de Cassiodore
au service de Théodoric le Grand [VI e siècle] »).
2.
« La plupart de ces mercenaires finissaient par se
faire tuer » : Libanius, discours LIX, 93. D’autres témoignages sur l’utilisation
de mercenaires goths contre les Perses se trouvent chez Libanius (XII, 62 et 78 ;
XVIII, 169) et Ammien Marcellin (XX, 8,1 ; XXIII, 2,7 ; XXX,
2,6 ; XXXI, 6,1 et 16,8).
3.
« Son nom était cité avec vénération » : Eutrope, Abrégé d’histoire romaine, X, 7 ; Jordanès, Histoire des Goths, XXXI.
« Qui “traitaient notre empereur comme s’il était l’un
d’eux” » : Libanius, LIX, 89-90.
« Les expéditions de blé convoyées à travers le Danube » :
Thémistius, discours X, 10 ; Julien l’Apostat, Les Césars, 329a.
« Ils n’auraient probablement pas pu survivre » :
voir Ammien Marcellin, XXVII, 5,7. La thèse selon laquelle la présence même de l’empire
et de ses marchands aurait représenté un facteur de dépendance et, à long terme,
de déstabilisation pour les populations barbares de l’extérieur, a été soutenue
avec conviction par Charles Whittaker (« Trade and frontiers in the Roman
Empire », dans l’ouvrage collectif Trade and Famine in classical
Antiquity, Cambridge, 1983, p. 110-127 ; « Supplying the
system : frontiers and beyond », dans l’ouvrage collectif Barbarians
and Romans in North-West Europe, Oxford, 1989, p. 64-79).
4.
La chronologie de la vie d’Ulfila et de la christianisation
des Goths est assez controversée ; voir Thompson, The Visigoths in the
time of Ulfila, op. cit., p. XIII-XXIII, et Wolfram, Histoire des
Goths, op. cit., p. 88-98.
Les Passions des martyrs goths, dont le plus célèbre
est saint Saba, ont été éditées par Hippolyte Delehaye (« Saints de Thrace
et de Mésie », Analecta Bollandiana, XXXI, 1912, p. 161-300).
« La pierre radieuse sur la plage du Dniepr » :
Wolfram, Histoire des Goths, op. cit., p. 57 de la traduction italienne
[ce passage ne figure pas dans la version française].
5.
Sur Valens, voir Noel Lenski, Failure of Empire : Valens and the Roman State in the fourth
century A. D., Berkeley, 2002. Le portrait
de Valens et le jugement porté sur lui viennent d’Ammien Marcellin, XXXI, 14.
6.
Sur la politique religieuse
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