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Le méridien de Paris - Une randonnée à travers l'histoire

Le méridien de Paris - Une randonnée à travers l'histoire

Titel: Le méridien de Paris - Une randonnée à travers l'histoire Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Philip Freriks , Alain Lechat , Kim Andringa
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e P a r i s
    Le siège du Crédit Lyonnais est un bel exemple de l’architecture commerciale parisienne de la fin du XIXe siècle.
    dessus de notre condition évidemment. Tout ça maison des Pyrénées. Vous ne
    a dû marquer, probablement. Je les regardais
    trouverez plus qu’un trou. À
    avec admiration. Et ma mère d’ailleurs me
    gauche, rue de Gramont.
    faisait la morale. Elle me faisait remarquer
    À droite, le siège
    qu’une cliente était un objet sacré, qu’elle avait de l’ancienne Société des
    des responsabilités que je ne soupçonnais pas Restaurateurs, Limonadiers
    et que c’est grâce à elle que nous survivions, et Hôteliers (SNRLH),
    et que je ne pouvais pas imaginer même le
    devenue Synhorcat
    sacrifice et la vertu des gens riches. […] Elle depuis 2002.
    vénérait beaucoup les gens riches, qu’elle
    N°111 : À droite devant l’entrée
    trouvait bien au-dessus de notre condition et de service de ce qui fut
    que par conséquent il s’agissait une fois pour le siège principal du
    toutes de les remercier de bien vouloir nous
    Crédit Lyonnais
    faire vivre très humblement. [J’ai découvert la (au 16, rue du Quatre-Septembre).
    nature] au cimetière, pour aller voir la tombe de Après le grand incendie
    ma grand-mère, quand elle est morte. »
    du 5 mai 1996, le bâtiment
    a été sous divisé
    [Parcours]
    et s’appelle a présent
    Traversez le passage.
    Le Centorial.
    Médaillon introuvable.
    N°110 : À la sortie rue Saint-Augustin,
    tourner à droite.
    Prendre la rue du Quatre-Septembre vers
    Le médaillon est devant le n°15,
    l’ouest, tourner à droite dans la rue – et non 107

    L e M é r i d i e n d e P a r i s
    pas le passage – de Choiseul. Tout de
    Le médaillon 118 se trouve pile
    suite, à droite sur le mur du bâtiment qui
    à la pointe de l’annexe ajoutée
    abritait la banque, vous apercevez les
    à La Taverne.
    traces d’une des premières attaques aériennes de l’histoire, le 30 janvier 1918. Un peu plus C’est dans cette rue, à l’angle de la rue des de neuf mois avant l’armistice du 11 novembre, Italiens, qu’était autrefois le siège du journal qui mit fin à une des plus grandes boucheries Le Monde . Souvent d’ailleurs, on l’appelait le de tous les temps.
    quotidien de la rue des Italiens. Chacun savait Revenir à la rue de Gramont, tourner à
    alors de quoi il était question. Il m’arrivait parfois gauche, aller jusqu’au bout de la rue pour
    d’y passer quand j’étais correspondant pour un profiter de la belle vue sur le Sacré-Cœur.
    journal néerlandais. Plus tard, j’eus mon bureau Prendre à gauche le boulevard des Italiens.
    un peu plus loin, rue de Provence. L’immeuble Les nos 112 à 115 n’ont jamais été placés.
    était dégradé. En haut la rédaction, en bas
    l’imprimerie. Tout un enchevêtrement de
    N°116 : Se situait juste devant
    bureaux rédactionnels. Du désordre et de la
    l’entrée principale du
    poussière. Des archives conservées dans
    Crédit Lyonnais , au n°19
    les couloirs étroits. La réunion rédactionnelle du boulevard des Italiens.
    au petit matin (puisque Le Monde est un
    Disparu.
    journal du soir) se faisait debout, pour qu’elle Le bâtiment de la banque
    ne dure pas trop longtemps. En face, il y
    a été dessiné par
    avait un bistrot sympathique où j’ai souvent
    un architecte néerlandais
    déjeuné avec des collègues du Monde. Il y
    du XIXe siècle,
    avait quantité de petits troquets comme ça
    Bouwens van der Boijen.
    dans le quartier. La plupart n’ont pas survécu À l’intérieur, la coupole
    au départ du journal.
    est un des plus beaux
    À présent, la rue est vide et terne. À
    exemples de structures
    l’époque, c’était l’agitation. Des coursiers
    d’acier telles qu’elles furent
    allaient et venaient. Et puis il y avait le
    souvent employées
    moment où le journal devait sortir. Là où se
    à l’époque, sous l’influence
    trouvent maintenant des portes irréprochables, de l’ingénieur Gustave Eiffel.
    il y avait des trous dans un mur sale, qui
    N°117 : Traverser le boulevard
    crachaient des paquets de journaux à partir de en direction de La Taverne
    13 h. Ces paquets étaient attrapés au vol par où l’on mange à volonté
    des livreurs costauds qui criaient et juraient tantôt de a choucroute,
    pour se rappeler à l’ordre. Ça sentait l’encre tantôt des huîtres.
    et le papier. Le romantisme de la presse !
    Le trou où se trouvait
    le médaillon

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