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Le pays de la liberté

Le pays de la liberté

Titel: Le pays de la liberté Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ken Follett
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mon mari. Comment avez-vous pu ? Comment avez-vous pu me mentir ? ª
    Sa mère se mit à pleurer. Ńous pensions que tu ne saurais jamais : tu pars pour l'Amérique... ª
    Ses larmes ne calmèrent en rien la fureur de Lizzie. ´Vous pensiez que je ne saurais jamais? Je n'en crois pas mes oreilles !
    - Ne fais rien de précipité, je t'en supplie. ª
    Une horrible pensée traversa l'esprit de Lizzie. Elle se tourna vers le pasteur. ´La súur jumelle de Mack...
    - Malheureusement, Esther McAsh était parmi les victimes, répondit-il.
    - Oh non.ª Mack et Esther étaient les premiers jumeaux que Lizzie e˚t jamais vus et elle avait été fascinée. quand ils étaient enfants, on avait du mal à les distinguer l'un de l'autre. Plus tard, Esther ressemblait à
    une version féminine de Mack, avec les mêmes yeux verts extraordinaires et le même corps musclé. Lizzie se souvenait d'eux voilà quelques mois à
    peine, plantés côte à côte devant l'église. Esther avait dit à Mack de la boucler et cela avait fait rire Lizzie. Et voilà maintenant qu'Esther était morte et
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    que Mack était sur le point d'être condamné à la potence...
    Se rappelant Mack, elle dit: ´Le procès est aujourd'hui !
    - Oh, Seigneur, fit York. Je ne savais que c'était si proche... Est-ce que j'arrive trop tard?
    - Peut-être pas, si vous partez maintenant.
    - J'y vais. Est-ce loin ?
    - quinze minutes à pied, cinq minutes en chaise à porteurs. Je viens avec vous.
    - Non, dit Mère, je t'en prie... ª
    Lizzie durcit le ton. Ń'essayez pas de m'arrêter, Mère. Je vais agir moi-même pour qu'on laisse à Mack la vie sauve. Nous avons tué la súur... nous pouvons peut-être sauver le frère.
    - Je t'accompagneª, dit Lady Hallim.
    Le palais de justice était bourré de monde. Lizzie était désemparée, perdue. Ni York ni sa mère ne lui étaient d'aucune aide. Elle se fraya un chemin à travers la foule, cherchant Gordonson et Mack. Elle arriva à un muret qui entourait une cour intérieure et aperçut enfin Mack et Caspar derrière la balustrade. quand elle appela, Gordonson sortit par une petite barrière.
    En même temps, Sir George et Jay surgirent.
    ´Lizzie, fit Jay d'un ton de reproche, pourquoi êtes-vous ici ? ª
    Elle l'ignora et s'adressa à Gordonson: ´Voici le révérend York, de notre village d'Ecosse. Il est venu plaider pour la vie de Mack. ª
    Sir George agita un doigt vers le pasteur. Śi vous avez un peu de bon sens, vous allez faire demi-tour et rentrer tout droit en Ecosse.
    - Et, annonça Lizzie, je m'en vais plaider moi aussi pour qu'on lui laisse la vie sauve.
    - Merci, dit Gordonson avec ferveur. C'est la meilleure chose que vous puissiez faire.
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    - Sir George, dit Lady Hallim, j'ai essayé de l'e empêcher. ª
    Rouge de colère, Jay empoigna Lizzie par le bra; en serrant fort. Ćomment osez-vous m'humilier d cette façon ? lança-t-il. Je vous interdis formellemer de parler !
    - tes-vous en train d'intimider ce témoin?ª fi Gordonson.
    Jay, l'air penaud, l‚cha prise. Un avocat, tenant la main une liasse de papiers, se fraya un chemin ai milieu de leur petit groupe. ´Faut-il, dit Jay, qu nous ayons cette discussion ici, au vu et au su de tou le monde ?
    - Oui, fit Gordonson. Nous ne pouvons pas quitte le tribunal.
    - que diable voulez-vous dire par là, ma fille ? ª di Sir George à Lizzie.
    Son ton arrogant exaspéra la jeune femme. ´Vou savez fichtrement bien ce que je veux dire ª, dit-elle Les hommes furent tous stupéfaits de l'entendre jurer deux ou trois personnes qui se tenaient alentour si retournèrent pour la regarder. Elle ignora leurs réac tions. ´Vous avez tous préparé cette émeute pou prendre McAsh au piège. Je ne vais pas rester plantéi là à vous regarder le faire pendre. ª
    Sir George rougit. Ń'oubliez pas que vous êtes mi belle-fille et que...
    - Taisez-vous, George, lança-t-elle en l'interrom pant. Ne me harcelez pas.ª
    Il était abasourdi. Personne ne lui avait jamais di de se taire, elle en était certaine.
    Jay intervint. ´Vous ne pouvez pas aller contn votre mari, tonna-t-il.
    C'est déloyal!
    - Déloyal? répéta-t-elle d'un ton méprisant. qu diable êtes-vous pour me parler de loyauté? Vou; m'aviez juré qu'on n'extrairait pas de charbon de ma terre - et c'est exactement ce que vous avez fait. Le jour de notre mariage, vous m'avez trahie ! ª
    Ils gardèrent tous le silence. Lizzie un moment pul 283
    entendre un témoin qui déposait d'une voix forte de

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