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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Première.
    — Je suis heureuse de
l’entendre. La Cinquième, à laquelle nous avons rendu visite, n’a pas eu cette
chance. As-tu des nouvelles des autres Cavernes de la région, Stelona ? La
Troisième ? La Onzième ? La Quatorzième ?
    — Seulement la fumée de leur
feu de signal pour nous faire savoir qu’elles étaient toujours là et n’avaient
pas besoin d’aide dans l’immédiat.
    — C’est bien mais je pense
que j’irai voir quand même s’ils ont subi d’éventuels dégâts, dit la doniate,
qui se tourna vers Ayla et son compagnon. Vous voulez m’accompagner ? Et
emmener peut-être les chevaux ? Ils pourraient être utiles si quelqu’un a
finalement besoin d’aide.
    — Aujourd’hui ? demanda
Jondalar.
    — Non, je pensais plutôt
faire le tour de nos voisins demain matin.
    — Je viendrai, dit Ayla.
    — Moi aussi, ajouta
Jondalar.
    Ils commencèrent à décharger le
travois de Rapide en n’y laissant que leurs propres affaires, posèrent les
ballots sur la corniche au bord de l’espace à vivre et menèrent ensuite les
chevaux, tirant les travois très allégés, au-delà de la partie de l’abri où
vivaient la plupart des Zelandonii de la Neuvième. Eux-mêmes demeuraient à
l’autre bout de la zone habitée. Le surplomb de pierre abritait aussi une autre
partie plus vaste qui n’était utilisée que rarement, exception faite de
l’endroit qu’ils avaient aménagé pour les chevaux. En parcourant le devant de
l’immense terrasse, ils constatèrent que de nouveaux morceaux de roche étaient
tombés, mais rien de lourd, rien de plus gros que les pierres qui se
détachaient parfois d’elles-mêmes sans raison précise.
    Lorsqu’ils parvinrent à la grande
pierre plate sur laquelle Joharran et d’autres montaient quelquefois pour
s’adresser à un groupe, Ayla se demanda quand elle était tombée et ce qui avait
causé sa chute. Était-ce un tremblement de terre ? Soudain, les abris de
pierre ne lui parurent plus si sûrs.
    En conduisant les chevaux à leur
enclos, sous le surplomb, Ayla s’attendait à demi à ce qu’ils regimbent, comme
la veille. Mais l’endroit leur était familier et ils ne sentaient apparemment
aucun danger. Ils se dirigèrent docilement vers l’enceinte, ce qui la soulagea.
Il n’y avait pas vraiment de moyen de se protéger, ni dedans ni dehors, lorsque
la terre tremblait, mais si le comportement des chevaux l’avertissait de
nouveau, elle choisirait sans doute de se ruer dehors.
    Après avoir détaché les perches
et les avoir rangées à leur place habituelle, ils menèrent les bêtes à l’enclos
qu’ils avaient fabriqué pour elles. Ce n’était pas un enclos à proprement
parler puisqu’il n’était pas fermé par une barrière et que les chevaux
pouvaient aller et venir à leur gré sous le surplomb. Ayla alla chercher de
l’eau au ruisseau qui séparait la Neuvième Caverne d’En-Aval et la versa dans
leur abreuvoir, même si les chevaux auraient pu tout aussi bien aller boire au
ruisseau. Elle voulait être sûre qu’il y ait de l’eau dans l’enclos pendant la
nuit, surtout pour la pouliche.
    Ce n’était que pendant la saison
printanière du rut que la liberté des chevaux était réduite. Non seulement Ayla
et Jondalar fermaient l’enclos mais ils passaient des licous aux bêtes et les
attachaient à des poteaux. Le couple dormait généralement à proximité pour
éloigner les étalons attirés par la jument. Ayla ne voulait pas qu’un mâle
force Whinney à rejoindre son troupeau ; Jondalar ne voulait pas que
Rapide s’enfuie et soit blessé en se battant avec d’autres étalons pour s’octroyer
le droit de monter les femelles attirantes. Il fallait même l’éloigner de sa
mère, dont l’odeur de jument en chaleur était terriblement forte. C’était une
période difficile pour tous.
    Certains chasseurs mettaient à
profit l’odeur de Whinney, que des mâles pouvaient détecter à près de deux
kilomètres, pour en abattre quelques-uns, mais ils s’arrangeaient toujours pour
qu’Ayla ne soit pas présente et ne lui en parlaient jamais. Elle le savait,
cependant, et ne leur en faisait pas vraiment reproche. Elle avait perdu le
goût de la viande de cheval et n’en mangeait plus, mais la plupart des
Zelandonii s’en délectaient. Tant qu’ils ne s’en prenaient pas à ses chevaux,
elle ne s’opposait pas à ce qu’ils chassent les autres. Ils constituaient une
précieuse source de

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