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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Caverne. Un certain nombre de ses membres ne sont pas allés
à la Réunion d’Été…
    — Va voir comment ils vont.
Tu as raison, on ne peut pas savoir combien de temps ce garçon survivra et tu
es toujours responsable de la Neuvième Caverne. Je peux m’occuper de ce qu’il
faut faire ici. Envoyer un elan dans le Monde d’Après n’est pas la
responsabilité que je préfère, mais quelqu’un doit s’en charger.
    Tous dormirent hors des refuges
de pierre cette nuit-là, la plupart sous une tente. Redoutant que des rochers
puissent encore tomber, les Zelandonii ne retournaient que brièvement dans
leurs abris pour y prendre les choses dont ils avaient besoin. Il y eut
quelques répliques et d’autres morceaux de roche se détachèrent des parois et
des plafonds, mais rien d’aussi lourd que celui qui était tombé sur le jeune
garçon. Du temps s’écoulerait avant que quiconque se sente de nouveau bien dans
un abri, même si, avec l’arrivée du froid et de la neige de l’hiver
périglaciaire, ils oublieraient le danger d’une chute de pierres et seraient
heureux d’être protégés des intempéries.
     
     
    Le groupe composé de quatre
humains, de trois chevaux et d’un loup se mit en route au matin. Ayla et la
Première passèrent voir comment allait le garçon et surtout comment sa mère
supportait cette épreuve. La doniate et son acolyte avaient des sentiments
partagés. Elles auraient voulu rester pour aider la mère de l’enfant blessé à
accepter sa perte, mais elles se faisaient toutes deux du souci pour ceux qui
étaient restés au refuge de pierre de la Neuvième Caverne des Zelandonii.
    Les voyageurs prirent la
direction du sud et longèrent le cours sinueux de la Rivière. La distance
n’était pas grande mais sur une partie le lit s’élargissait jusqu’aux parois
rocheuses et les berges disparaissaient totalement. Ils durent escalader les
hauteurs et redescendre, et les chevaux leur rendirent l’effort moins pénible.
En fin d’après-midi, ils furent en vue de la falaise abrupte – avec
sa colonne proche du sommet, qui semblait tomber – où se trouvait le
vaste abri de la Neuvième Caverne. Les yeux plissés, ils cherchèrent du regard
un changement indiquant d’éventuels dégâts pour leur foyer et ses occupants.
    Parvenus à la Vallée des Bois,
ils traversèrent le ruisseau qui se jetait dans la Rivière. À l’extrémité nord
de la terrasse de pierre orientée au sud-ouest, des Zelandonii les attendaient.
Quelqu’un les avait vus et avait prévenu les autres. Ils s’engagèrent dans le
sentier et quand ils passèrent devant le coin en saillie où se trouvait l’âtre
du feu de signal, Ayla remarqua des cendres encore fumantes indiquant qu’on
l’avait récemment utilisé et se demanda pourquoi.
    La Neuvième étant fortement
peuplée, le nombre de ceux qui, pour une raison ou une autre, ne s’étaient pas
rendus à la Réunion d’Été était presque aussi élevé que la population totale de
Cavernes moins importantes, même s’il était proportionnellement comparable. La
Neuvième était la plus peuplée de toutes les Cavernes des Zelandonii, y compris
la Vingt-Neuvième et la Cinquième, qui regroupaient chacune plusieurs abris de
pierre. Celui de la Neuvième était extrêmement vaste et offrait assez de place
pour loger confortablement ses nombreux membres. En outre, la Neuvième comptait
en son sein des personnes douées de talent dans maints domaines, ce qui lui
conférait un statut élevé parmi les Zelandonii. Nombreux étaient ceux qui
voulaient lui appartenir mais elle ne pouvait tous les accueillir et se
montrait sélective, choisissant ceux qui accroîtraient son prestige.
    Toutes les personnes valides
restées à la Caverne sortirent pour assister à l’arrivée du groupe et beaucoup
furent stupéfaites : elles n’avaient jamais vu leur doniate assise sur un
siège tiré par un cheval. Ayla s’arrêta pour laisser la Première descendre du
travois, ce qu’elle fit avec une imperturbable dignité. La Zelandoni avisa une
femme mûre, qu’elle savait réfléchie et responsable, qui était restée pour
soigner sa mère malade.
    — Stelona, avez-vous senti
ici le tremblement de terre ? lui demanda-t-elle.
    — Nous l’avons senti et les
gens ont eu peur. Quelques rochers sont tombés mais pour la plupart au lieu de
rassemblement, pas ici. Personne n’a été blessé, déclara la femme, devançant la
question suivante de la

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