Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
Vom Netzwerk:
trouvés !
s’exclama Ayla avec soulagement.
    — Ayla ! lança Kimeran.
C’est bien toi ?
    — Comment avez-vous
fait ? s’enquit Jondecam, surgi aux côtés de Kimeran. Comment saviez-vous
où chercher ?
    — Loup vous a repérés. Il a
le nez, répondit Ayla.
    — Nous sommes allés à la
Caverne de Camora en espérant vous y trouver, mais ils ont été surpris de nous
voir, dit Jondalar. Tout le monde s’inquiétait, surtout ta sœur, Jondecam. J’ai
donc proposé que nous revenions en arrière avec les chevaux le long de la piste
que je pensais que vous suivriez parce qu’ils sont beaucoup plus rapides que
nous.
    — Nous nous sommes écartés
de la piste lorsque les enfants sont tombés malades, pour trouver un bon
endroit où dresser un camp.
    — Les enfants sont tombés
malades ? répéta Ayla.
    — Oui, et Beladora aussi.
Vous feriez peut-être bien de ne pas trop vous approcher. Ginedela a été la
première à avoir de la fièvre, puis ça a été le tour de Jonlevan, le fils de
Levela, et de Beladora. Je croyais que Gioneran y échapperait, mais quand
Ginedela a commencé à avoir des boutons partout, il est devenu fiévreux lui
aussi.
    — Nous ne savions pas quoi
faire pour eux, si ce n’est les laisser se reposer, s’assurer qu’ils buvaient
beaucoup d’eau et tenter d’apaiser la fièvre avec des compresses humides,
expliqua Levela.
    — Vous avez fait ce qu’il
fallait, dit Ayla. J’ai déjà vu cela. À la Réunion d’Été des Mamutoï, lorsque
je passais beaucoup de temps avec le Mamut. L’un des Camps est arrivé avec
plusieurs malades, des enfants pour la plupart. Les Mamutoï les ont confinés à
l’extrémité du Camp d’Été et ont posté plusieurs d’entre eux pour empêcher les
autres d’approcher. Ils craignaient que tout le monde n’attrape la maladie.
    — Tu dois alors veiller à ce
que Jonayla ne joue pas avec les enfants, dit Levela, et vous devriez rester à
l’écart.
    — Ont-ils encore de la
fièvre ? s’enquit Ayla.
    — Plus beaucoup, mais ils
sont couverts de boutons rouges.
    — Je vais les examiner, mais
s’ils n’ont plus de fièvre, ce n’est probablement pas grave. Les Mamutoï
pensent que c’est une maladie de l’enfance et ils disent qu’il vaut mieux
l’avoir jeune. Les enfants se rétablissent plus facilement, déclara Ayla. Les
adultes sont touchés plus durement.
    — C’est vrai de Beladora.
Elle a été plus malade que les enfants, remarqua Kimeran. Elle est encore
affaiblie.
    — Le Mamut m’a dit que la
fièvre est plus forte et perdure, que les boutons mettent plus longtemps à
disparaître chez les adultes. Pourquoi ne m’emmènes-tu pas voir Beladora et les
enfants ?
    Leur tente avait deux faîtages,
le piquet principal soutenait le plus haut et un fin panache de fumée
s’échappait par une ouverture ménagée à côté. Un piquet plus petit soutenait
une annexe permettant de disposer de davantage de place. Ayla dut se baisser
pour franchir l’entrée. Beladora était couchée là sur une natte, les trois
enfants assis sur les leurs, mais ils ne semblaient pas très vaillants. Il y
avait trois autres couchages de l’autre côté, deux côte à côte, un à l’écart.
Kimeran entra à la suite d’Ayla. Il pouvait se tenir debout près du piquet,
mais devait se baisser pour se déplacer dans le reste de la tente.
    Ayla alla d’abord jeter un coup
d’œil aux enfants. Le plus jeune, Jonlevan, le fils de Levela, semblait ne plus
avoir de fièvre, bien qu’il fût encore sans énergie et couvert de boutons
rouges qui, apparemment, le démangeaient. Il sourit en voyant Ayla.
    — Où est Jonayla ?
demanda-t-il.
    Ayla se souvint qu’elle aimait
jouer avec lui. Il n’avait que trois ans alors que sa fille en avait quatre,
même s’il était presque de la même taille qu’elle. Elle aimait jouer à la maman
avec lui ou faisait parfois comme s’ils étaient mariés, et c’était elle qui
commandait. Ils étaient cousins puisque sa mère, Levela, était la sœur de
Proleva, la compagne de Joharran, le frère de Jondalar, de proches cousins à
qui il ne serait jamais permis de former un couple.
    — Elle est là, dehors,
répondit Ayla en posant la main sur le front de l’enfant et en constatant qu’il
n’était pas anormalement chaud, ce que confirmaient ses yeux, qui n’étaient pas
fiévreux. Il me semble que tu vas mieux. Tu n’es plus aussi chaud ?
    — Je veux jouer avec
Jonayla,

Weitere Kostenlose Bücher