Le salut du corbeau
matières bitumineuses et de substances grasses ou résineuses, telles que l’huile, le naphte, le goudron ou la poix, qui brûle même au contact de l’eau. La composition exacte, mise au point au Moyen Âge, en est aujourd’hui perdue.
fifre , n. m. Petite flûte produisant des notes très aiguës qui avançait en bataille avec le tambour.
flancherie ou flanchière , n. f. Partie du harnais qui recouvrait l’arrière-train du cheval de bataille.
floternel , n. m. Manteau court et ajusté porté par les hommes.
foulage , n. m. Piétinement des grappes de raisin entassées dans une cuve ou sur le sol d’un fouloir.
foulon , n. m. Ouvrier spécialisé dans le foulage* des draps.
foutir , v. Foutre en ancien français.
fromentée , n. f. Bouillie composée avec de la farine de froment,
fumière , n. f. Emplacement destiné à recevoir les tas de fumier. // Tas de fumier.
gafirot , n. m. Capitule de la bardane.
gantelet à gadelinges , Gant d’armure qui pouvait être à broches ou à picots. La partie protégeant les phalanges était munie d’une suite de pointes de façon à ce que le poing fermé fît office de masse d’armes.
géline , n. f. Poule.
génitoires , n. m. pl. Organes génitaux masculins, plus spécialement les bourses.
Gonesse (pain de ), Pain de luxe fabriqué avec du blé provenant de Gonesse, une grosse bourgade céréalière se trouvant au nord de Paris.
goudèle , n. f. Déformation de good ale, c’est-à-dire de « bonne bière ».
grand œuvre , La recherche de la pierre philosophale.
Grande Île , Angleterre.
guimpe , n. f. Voile qui enserre le visage, retombe sur le cou, les épaules et la poitrine. Un voile recouvre la guimpe. Les femmes mariées se couvraient normalement les cheveux, un peu à la manière des religieuses.
guisarme , n. f. Arme d’hast en usage à partir du XIII e siècle, mais qui existait possiblement dès le début du XII e siècle. Elle servait à piquer, à tailler et à désarçonner. Dans la mêlée, c’était l’arme idéale du fantassin contre le cavalier.
hanouard , n. m. Porteur de sel et de poisson de mer. Les hanouards avaient le privilège de porter le corps du défunt roi jusqu’à la première croix de la route entre Paris et Saint-Denis.
harnois , n. m. Ensemble de l’habit guerrier.
hart , n. f. Corde avec laquelle on pendait les condamnés.
hast (armes d’ ), Armes munies d’un long manche en vue d’un usage guerrier.
haubergeon ou haubert , n. m. Tunique entièrement composée d’un assemblage d’anneaux de fer entrelacés et fermés par un rivet. Cet habit de guerre en mailles pouvait s’inverser. La brèche dans l’encolure, pour le passage de la tête, était pratiquée côté dos, de façon à ce que, sur l’avant, le cou fût protégé ; mais on pouvait porter ce vêtement à l’envers sans compromettre l’aisance de ses mouvements.
haute messe , Messe chantée par des choristes.
havage (droit de ), n. m. Taxe créée spécialement à l’intention des exécuteurs, car leurs gages en tant que tels étaient trop aléatoires et les auraient laissés dans la misère. Les bourreaux n’étaient rémunérés que lorsqu’ils avaient à exercer leur office. Ce privilège du havage était une sorte d’impôt à lever en nature certains jours prédéterminés. Octroyé par les villes et le roi, il permettait à l’exécuteur d’obtenir une poignée ou un morceau de toutes les marchandises amenées aux halles.
heuses , n. f. Bottes semblables à des guêtres conçues pour monter à cheval. Synonyme : houseaux .
hèze , n. f. Porte faite de branches entrelacées.
homespun , n. m. Tissu écossais primitivement tissé à domicile, ou vêtement fait de ce tissu. Le homespun est suffisamment imperméable pour recouvrir une tente.
houseaux , n. m. pl. Hautes guêtres en cuir pour monter à cheval. Le modèle dit « à pli » est apparu vers la moitié du XIV e siècle.
huque , n. f. Sorte de robe de chambre courte, doublée d’hermine, portée par les hommes.
huve , n. f. Haute coiffure féminine.
hypocras , n. m. Vin sucré dans lequel ont longtemps macéré des épices, habituellement un mélange de cardamome, de cannelle et de gingembre.
jaseran , n. m. Cotte de mailles.
jeu de moulin , Jeu de société qui se jouait avec une planche et des pions spécialement conçus à cet effet.
jeu de paume , Ancêtre du tennis. D’abord d’origine ecclésiastique et bourgeoise, ce jeu finit par être
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