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Le Secret de l'enclos du Temple

Le Secret de l'enclos du Temple

Titel: Le Secret de l'enclos du Temple Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean (d) Aillon
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cela existait du temps des templiers, et il n'y avait rien de révélateur quant à une cachette de trésor.
    — Allons voir l'église, proposa Louis.
    — Sainte-Marie-du-Temple est consacrée à la Vierge et a été construite à l'image de l'église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, expliqua Bussy en désignant la rotonde 48 .
    Ils pénétrèrent dans les lieux saints, sauf Bauer qui ne franchissait le seuil des églises que pour les brûler.
    La nef était précédée d'une rotonde à la voûte surbaissée soutenue par six gros piliers supportant cinq arcades. D'étroites fenêtres en plein cintre éclairaient les gisants de pierre noire ou blanche qui couvraient le dallage. Pour la plupart des grands maîtres du Temple.
    Louis examina les gisants, les dallages, les inscriptions, puis il parcourut le chœur et les chapelles avant de ressortir sans avoir observé quoi que ce soit de révélateur. Il revint ensuite dans le cloître. Rien n'avait particulièrement attiré son attention, ou paru être en rapport avec le contenu du parchemin.
    Bussy le suivait, plein d'espoir. Finalement, le marquis de Vivonne se tourna vers lui :
    — Pouvons-nous aller dans votre maison, que je voie l'endroit où vous avez trouvé le coffret ?
    — Certainement.
    *
    Ils s'y rendirent par une minuscule ruelle en contournant l'église. Louis se souvint être passé par-là rejoindre le cul-de-sac où il avait acheté l'échelle de corde lui ayant permis d'entrer chez cet orfèvre se faisant passer pour un descendant de Nicolas Flamel 49 . Un apothicaire ouvrait sa boutique et s'arrêta afin de les observer. Un peu plus loin, des ouvriers détachaient un échafaudage en bois.
    — C'est là ! annonça simplement le comte.
    La porte était ouverte. Ils entrèrent. Bussy alla saluer le maître maçon qui nettoyait des carreaux vernissés autour de la cheminée. L'artisan lui expliqua que tout serait fini le mardi ou le mercredi de la semaine suivante.
    Ensuite, le comte fit visiter les lieux. Discrètement, il lui montra la pierre derrière laquelle il avait découvert le coffret.
    Fronsac examina la sculpture de croix templière, mais il en avait vu des quantités identiques. Il se rendit aussi à la cave, avec une lanterne. Là encore, rien ne laissait deviner qu'un trésor aurait pu être caché.
    — J'avoue mon impuissance, dit-il, mécontent de lui, quand ils ressortirent. J'en suis désolé, mais peut-être une idée me viendra-t-elle en y réfléchissant plus longuement. Je ferai des recherches sur des archives et à notre étude. Nous avons des documents qui datent de Le Bel et qui pourront m'aider.
    — Je suis certain que vous trouverez ! fit Bussy, avec chaleur. Je serai à Paris jusqu'en avril. N'hésitez pas à venir me voir.
    — Je le ferai… Avez-vous parlé de votre découverte à d'autres personnes que votre cousine ?
    — Je n'ai rien dit de précis à ma cousine, ni à personne d'autre. Seulement mon oncle et mon frère ont été informés de ma découverte. Mais ils savent garder un secret.
    — Ce serait plus prudent que plus personne n'en parle…
    — Voulez-vous que nous allions à l'étude de votre père maintenant ?
    — Est-ce bien utile, si je ne vous apporte aucune aide ?
    — J'y tiens ! insista le comte.
    Peut-être craint-il que je trouve le trésor sans le lui dire et que je me l'approprie, songea Louis, déçu par ce manque de confiance. Puis il se morigéna. Il avait tort de lui prêter de telles idées. Bussy était tout simplement un homme de parole et voulait qu'on ne doute pas de son honnêteté.
    — Allons-y ! accepta-t-il.
    *
    Le soir de ce même jour, Marie Gaultier retourna à l'église de la Merci pour se confesser. Elle retrouva facilement le prêtre grâce à l'image sainte. Comme il lui demandait si elle avait respecté sa promesse de ne plus avoir de commerce charnel hors du mariage, elle avoua n'avoir pu résister.
    Elle entendit le prêtre soupirer.
    D'une voix douce, mais terrible, il se mit à lui décrire avec un luxe de détails ce qui l'attendait en enfer, comme s'il l'avait plusieurs fois visité. Elle sanglota tout au long de l'effroyable litanie de supplices.
    Il la fit ensuite énumérer tous ses péchés, sans en omettre aucun.
    — Ce que vous avez osé est inimaginable ! lui assena-t-il, quand elle eut répondu à toutes ses questions, même les plus intimes. Vous devez vous repentir et vous amender, sinon je ne pourrais plus rien pour vous et,

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