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Le templier déchu

Le templier déchu

Titel: Le templier déchu Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mary Reed McCall
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doigts au pouvoir surnaturel.
    — Ô mon Dieu ! Oui...
    Sa main se referma de nouveau sur son membre et, cette fois, ce fut lui qui émit un grondement de plaisir.
    — Pardieu, madame, cessez, sinon je ne pourrai me maîtriser très longtemps !
    — Mais je ne veux pas arrêter ! protesta-t-elle, à bout de souffle.
    Elle était submergée par un flot de sensations physiques et de sentiments chaotiques. Rien ne pouvait expliquer sa réaction aux attentions de cet homme qui était son époux et qui lui semblait pourtant si étranger. Plus rien n’avait de sens.
    Elle se retrouvait face à un inconnu qui déchaînait en elle un désir incandescent comme elle n’en avait jamais éprouvé auparavant, qui la faisait se sentir aimée, et plus désirable qu’elle ne l’avait jamais été.
    — Je veux que vous me fassiez l’amour, Robert, lui chuchota-t-elle. Maintenant. Je vous en prie, ne me faites plus languir ! Venez, prenez-moi. Je suis votre femme !
    Au milieu de son délire sensuel, Elizabeth le sentit se tendre. À n’en pas douter, il avait imperceptiblement hésité. Une petite clochette d’alarme retentit dans un coin reculé de son esprit, mais sa fougue amoureuse était trop forte pour qu’elle puisse la contenir désormais. Déjà, Robert dénouait le lien qui fermait ses braies...
    Elle ouvrit les cuisses pour le recevoir et le guida en elle. Il la pénétra à demi, puis s’immobilisa pour lui laisser le temps de s’acclimater à son intrusion après tant d’années d’abstinence. Elizabeth se rendait compte qu’il luttait contre ce désir qui le poussait à la posséder sans ménagement. Elle lui sut gré de museler ainsi son impatience, mais elle-même n’avait que trop attendu.
    Dans une supplique muette, elle arqua les hanches à sa rencontre. Capitulant enfin, il plongea profondément en elle. Un râle de bonheur franchit les lèvres d’Elizabeth.
    — Je ne veux pas risquer de vous faire mal en allant trop vite, mon amour, articula-t-il d’une voix enrouée.
    Elle secoua la tête pour qu’il continue. Il se retira alors presque complètement, et l’empala de nouveau d’un mouvement fluide. Elle cria son plaisir. Il demeura un instant immobile, l’envahissant tout entière, et elle en ressentit un bonheur inouï.
    Puis il commença à aller et venir en elle, chaque coup de reins plus puissant que le précédent, encore et encore et encore.
    C’était extraordinaire.
    La vision d’Elizabeth se brouilla. Fermant les yeux, elle vit des étoiles scintiller sous ses paupières. Sa respiration se précipitait et ses soupirs se transformaient en sanglots à mesure que la vague de l’extase montait, montait, prête à déferler...
    C’était si bon.
    Et cela faisait si longtemps...
    Arc-boutée, les doigts enfoncés dans les épaules de Robert, Elizabeth cria, le corps soudain rigide, tendu vers un inaccessible sommet...
    Enfin, le plaisir explosa en elle, prodigieux dans son intensité, et elle eut l’impression que son être entier se dissolvait dans une félicité indescriptible.
    Presque simultanément, Robert la rejoignit dans la jouissance, son grand corps musclé secoué d’un long frisson.
    Dieu du ciel, jamais au grand jamais elle n’avait éprouvé pareil plaisir !
    Elle entendait la respiration rapide de Robert faire écho à la sienne. Il demeura un moment immobile avant de se soulever à demi et de glisser un peu sur le côté pour la soulager de son poids. Mais elle le garda dans le cercle de ses bras, savourant la brûlure de son souffle sur son épaule.
    — Beth, murmura-t-il enfin d’une voix rocailleuse. Beth, je...
    Il s’interrompit et elle ouvrit les yeux. Il la contemplait, une expression énigmatique sur les traits, et dans son regard se lisait de l’étonnement. Oui, il semblait surpris. Stupéfait, même.
    — Doux Jésus, madame ! s’exclama-t-il enfin à mi-voix.
    Comme il repoussait une boucle humide de transpiration sur son front, Elizabeth lui saisit impulsivement la main et la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser. Tout son corps frémissait encore de reconnaissance et de bien-être.
    — Je sais, souffla-t-elle. J’ai ressenti la même chose.
    Il déglutit péniblement, les yeux rivés aux siens.
    — Je ne sais pas que dire, Beth, sinon que je... enfin, vous...
    — Messire ! Lord Marston ! cria une voix de l’autre côté du mur.
    Robert s’écarta et Elizabeth se redressa abruptement. Elle rabattit les pans de sa chainse

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