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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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s’attendant à voir un couple magnifique en train de faire l’amour, mais sa fille était seule, et elle ronflait, la mâchoire tuméfiée.
    « Bon Dieu ! » s’exclama-t-il.
    Inutile de fouiller la pièce, il n’y avait aucun endroit où se cacher.
    Il sortit précipitamment et courut aussi vite que ses hanches arthritiques le lui permettaient en direction de la chambre de Jacques.
    Là, le spectacle était bien pire. Son fils, roué de coups, couvert de sang, et probablement mort, Sara disparue.
    « Bon Dieu ! marmonna-t-il, bon Dieu ! »
    Les choses avaient très mal tourné.
    Où était Simard ?
    « Pelay ! hurla-t-il. Pelay ! »
     
    Luc gravit l’escalier obscur avec Sara dans les bras. En haut, la porte n’était pas fermée à clé.
    Ils se trouvaient dans une cuisine, une cuisine ordinaire.
    Il traversa une entrée et un salon sombre et vide, dont la disposition était identique à celle de la maison d’Odile. Il déposa Sara sur un canapé et arrangea le drap sur elle.
    Il ouvrit les rideaux.
    C’était la rue principale de Ruac.
    La voiture d’Isaak était garée de l’autre côté, devant la maison d’Odile.
    Toutes les maisons étaient effectivement connectées entre elles. Comme il s’en doutait, la salle souterraine était creusée sous la rue.
    Il vérifia rapidement le téléphone de Jacques. Il y avait du réseau. Il consulta la liste d’appels récents.
    Père mobile.
    Bien, pensa-t-il, mais ce n’était pas le moment.
    Les clés de la voiture d’Isaak avaient disparu depuis longtemps.
    Il se livra à une fouille rapide, s’efforçant d’être le plus silencieux possible. L’occupant de la maison devait se trouver quelque part au sous-sol, mais on ne pouvait pas en être certain.
    Dans le hall, il découvrit deux éléments précieux : un trousseau de clés de voiture et un vieux fusil de chasse à un coup. Il cassa le fusil. Il y avait une cartouche dans le barillet et quelques munitions supplémentaires dans un sac.
     
    Bonnet parcourut le complexe souterrain en se dandinant, appelant Pelay à grands cris. Sous l’effet du thé, aucun des hommes ne serait en état d’agir pendant encore une bonne heure, sinon plus. Le sort de ce village dépendait de lui.
    Je suis le maire, pensa-t-il.
    Alors, fais ce que tu dois faire.
    Puis il trouva Pelay dans un des couloirs, sortant furtivement d’une chambre.
    « Où étais-tu ? cria Bonnet.
    – En train de vérifier. De surveiller. De maintenir la paix, répondit Pelay. Comme je suis censé le faire. Que se passe-t-il ? »
    Bonnet hurla à Pelay de le suivre, et les deux hommes se mirent à courir, pendant que Bonnet racontait en haletant à l’autre ce qui s’était passé.
    Bonnet trouva le commutateur du couloir.
    Rien.
    Au couloir suivant, il alluma de nouveau.
    Il montra quelque chose du doigt.
    « Là ! »
    Le drap ensanglanté de Sara avait laissé une trace de rouge sur le sol. Le couloir menait à la maison du boulanger. Il sortit son pistolet. Les deux hommes se dirigèrent vers l’escalier.
     
    Luc déposa maladroitement Sara sur la banquette arrière encombrée de la Peugeot 206 du boulanger garée devant la maison. Luc avait pressé la télécommande alors qu’il était encore à l’intérieur.
     
    Il démarra, enclencha la première et s’éloigna rapidement.
    Dans son rétroviseur, il vit Bonnet et Pelay sortir par la porte d’entrée du boulanger. Il entendit une détonation. Il passa en seconde et enfonça l’accélérateur.
     
    Bonnet rentra en courant dans son café pour prendre ses propres clés de voiture.
    Il fallait les arrêter.
    Il fallait les tuer.
    Il cria ces instructions à Pelay.
     
    Luc parlait fort et à toute vitesse en poussant la petite Peugeot au maximum sur la route de campagne, noire et désolée. Il s’efforçait de persuader le standardiste des secours d’urgence de faire remonter son appel plus haut. Il fallait qu’on réveille le colonel Toucas à Périgueux ! Il fallait qu’il parle au colonel.
     
    Il était le professeur Simard de Bordeaux, nom de Dieu !
    Il avait les meurtriers de l’abbaye de Ruac à ses trousses !
     
    Bonnet avait ses clés à la main et allait fermer la porte du café quand son mobile sonna.
    Luc criait dans l’appareil.
    « C’est fini, Bonnet. Ça y est. Les gendarmes sont en route pour Ruac. Vous êtes foutu. »
    Bonnet laissa éclater sa fureur.
    « Vous croyez que c’est fini ? Ce sera fini quand je dirai que

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