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Le Testament Des Templiers

Le Testament Des Templiers

Titel: Le Testament Des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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c’est fini ! Allez au diable et dites adieu à votre maudite grotte ! Allez-y, essayez de m’en empêcher ! Allez-y ! Essayez ! »
    La voiture de Bonnet était garée devant le café. Il se plia en deux pour se mettre au volant tandis que Pelay montait à côté de lui aussi vite que son âge le lui permettait.
    « Mon fusil est dans le coffre, dit Bonnet.
    – Excellent ! Je suis encore un bon tireur », grommela Pelay.
     
    Bonnet arrêta la voiture sur le bas-côté de la route à un endroit qu’il connaissait, le plus près possible des falaises. Pelay sortit le fusil et le vérifia pour la forme. C’était une carabine M1 avec une lunette de visée, trouvée sur un soldat américain mort en 1944. Pelay était là. Il s’en souvenait. Bonnet et lui en avaient profité pour prendre également le portefeuille et les bottes du jeune homme. C’était un bon fusil qui leur avait servi à tuer quantité de Boches. Bonnet le nettoyait et le graissait régulièrement.
    Les deux hommes s’enfoncèrent en courant dans les bois, indifférents aux branches qui leur fouettaient le visage.
    Au bout d’un moment, ils se séparèrent.
    Bonnet se dirigea droit vers les falaises. Pelay obliqua par un sentier obscur.
     
    Luc parvint jusqu’au chemin de terre menant à l’aire de parking au-dessus de la grotte. Il ne voulait pas aller jusqu’au bout en voiture. Quoi qu’il arrive, Sara devait rester en sécurité, aussi il se gara à quatre cents mètres et se pencha par-dessus le siège.
    Elle sortait peu à peu de sa torpeur.
    « Je te laisse là, Sara. Tu seras en sécurité. Il faut que je sauve la grotte. Tu comprends ? »
    Elle ouvrit les yeux, acquiesça d’un signe de tête et retomba dans sa léthargie.
    Il n’était pas du tout certain qu’elle ait vraiment compris, mais ça n’avait pas d’importance. Avec un peu de chance, il reviendrait le lui expliquer plus tard.
     
    Bonnet percevait le bruit de ses pas dans le sous-bois et le sifflement que produisait sa poitrine en se soulevant. Il y avait une clairière devant lui, la zone de parking gravillonnée que les archéologues avaient aménagée. Il était tout près.
    Le grand chêne était de l’autre côté du gravier, c’était son repère et il était content d’en avoir choisi un aussi facile à distinguer dans le noir.
    Le gravier jaillissait sous ses lourdes bottes de pompier.
     
    Luc regrettait de ne pas avoir de lampe pour s’éclairer. Il faisait très noir, mais il se contentait de suivre le sentier. C’était pénible de courir avec le fusil. Sara lui avait paru beaucoup plus légère.
    Devant lui, il distingua une bande de gris, l’horizon au-dessus des falaises.
    Quelque chose se dessinait sur le gris, en train de se déplacer.
    Bonnet.
     
    Bonnet était au pied de l’arbre. À un mètre du tronc se trouvait un tas de pierres que lui et Jacques avaient constitué pour marquer l’endroit.
    Bonnet tomba à genoux et commença à enlever et à disperser les pierres. La boîte en cuir était cachée juste sous la surface du sol, dans un trou peu profond.
    Il souleva lentement la boîte, prenant soin de ne pas toucher aux fils de cuivre qui couraient jusqu’à ses terminaux. C’était un détonateur M39 des Waffen-SS, pris à une division d’ingénieurs militaires en 1943. Cette lourde brique d’alliage coulé et de bakélite était dans un excellent état, prête à fonctionner. Bonnet était certain que ça marcherait parfaitement.
    Ç’avait été un rude boulot, mais il était sûr que ses vieux artificiers avaient bien travaillé ; ils avaient sélectionné une demi-douzaine d’endroits dans les falaises, et les avaient bourrés de picrate profondément enfoncé dans le sol. Une énorme partie de la falaise s’écroulerait dans la rivière en emportant la grotte avec elle.
    La grotte, qui avait ressuscité le village en même temps qu’elle l’avait rendu vulnérable, serait réduite en poussière. Si Pelay remplissait sa mission, Simard aussi serait réduit en poussière. Il trouverait Sara, et elle aussi serait réduite en poussière.
    Il fit pivoter la poignée en bois avec difficulté et l’entendit s’enclencher. Quand il ne parviendrait plus à la tourner, il poserait son pouce épais sur le bouton portant la mention ZÜNDEN  : feu.
    Il entendit d’abord des pas, puis « Stop ».
    Luc était à dix mètres, avançant sur la pointe des pieds sur le gravier. Il vit Bonnet penché sur quelque

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