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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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peine… Louons plutôt Sa grandeur, car II nous a préparés. Il nous appelle à devenir pleinement des êtres humains. » Jusqu’ici, Marie Madeleine avait gardé par-devers elle son dialogue avec le Sauveur. Mais Pierre la supplie de révéler ce qu’elle sait : « Nous savons que le Maître t’a aimée différemment des autres femmes. Dis-nous les paroles qu’il t’a dites, dont tu te souviens et dont nous n’avons pas la connaissance… » (Évangile de Marie Madeleine 5, 5-6).
    Quand elle leur annonce que l’Apocalypse ne se produira pas de leur vivant, mais dans un avenir lointain, elle provoque la colère des apôtres. Après avoir entendu cela, Pierre s’écrie : « Est-il possible que le Maître se soit entretenu ainsi, avec une femme, sur des secrets que nous, nous ignorons ? Devons-nous changer nos habitudes, écouter tous cette femme ? L’a-t-Il vraiment choisie et préférée à nous ? » Alors Marie pleura. Elle dit à Pierre : « Mon frère Pierre, qu’as-tu dans la tête ? Crois-tu que c’est toute seule, dans mon imagination, que j’ai inventé cette vision ? Ou qu’à propos de notre Maître je dise des mensonges ? » Sur ce, Lévi prit la défense de Marie Madeleine en admonestant Pierre : « Pierre, tu as toujours été un emporté ; je te vois maintenant t’acharner contre la femme, comme le font nos adversaires. Pourtant, si le Maître l’a rendue digne, qui es-tu pour la rejeter ? Assurément, le Maître la connaît très bien. Il l’a aimée plus que nous. »
    Dans un texte du III e  siècle connu comme l’Évangile de Philippe, découvert lui aussi à Nag Hammadi, on trouve ce passage étonnant : « Et le Seigneur l’aimait [Marie Madeleine] plus que tous les autres disciples, et il l’embrassait souvent sur la… » Là, il manque des mots dans le texte, mais de nombreux spécialistes estiment que Jésus embrassait Marie Madeleine sur la bouche.
    Dans la seconde partie des Actes de Philippe – dans ce que François Bovon appelle le « second acte » – la sœur de Philippe est à nouveau présentée sous un jour qui n’a rien à voir avec l’image qu’en donne le canon de l’Église. Cette seconde partie évoque les miracles qui ont jalonné le ministère de Jésus. Après le réveil d’entre les morts – semblable à celui de Lazare – d’un Romain adorateur d’Apollon, celui-ci affirme avoir entrevu, dans un avenir lointain, le jour du Jugement, « où je vis tant de tourments que la langue d’un homme ne peut les décrire ».
    Parfois, Philippe a besoin du concours de sa sœur pour accomplir des miracles. Ainsi, pour redonner la vue à un aveugle, il frotte ses yeux avec de la salive recueillie de la bouche de sa sœur.
    Les Actes de Philippe constituent un témoignage d’une grande valeur sur le christianisme primitif et éclairent d’un jour nouveau les inscriptions du site IAA 80/500-509.
    — Dans ce texte, expliqua Bovon à Simcha, le groupe de Mariamne voyagea à travers la Syrie, puis vers le nord jusque dans les régions de langue grecque. Le nom de cet apôtre, Mariamne, est attesté au début du christianisme comme une variante grecque de Marie Madeleine. Et bien sûr, dans la version originale en grec des Actes de Philippe, il s’agit du même nom. Pour être clair, dans les Actes de Philippe, la première Marie – Marie Madeleine – est appelée Mariamne. La seconde Marie est également mentionnée, mais seulement une fois, à propos de la naissance de Jésus. Et elle est désignée sous le nom de…
    — Maria, dit Simcha en finissant la phrase pour lui.
    — Maria, répéta Bovon. Aussi ne peut-il y avoir ici de confusion entre les deux personnes.
    Au I er siècle, Jérusalem était un carrefour commercial international sous domination romaine – une situation que reflètent les ossuaires du tombeau de Talpiot, avec ses inscriptions en araméen, en grec et en latin écrit en caractères hébraïques. Le tombeau suggère que Jérusalem, à cette époque, était probablement trilingue. L’épigraphiste Frank Cross n’avait pas moins été surpris d’une telle variété à l’intérieur d’une seule et même sépulture. S’il s’agissait bien d’une famille inhumée par ses descendants, on se serait attendu à trouver la même langue sur chaque ossuaire. À moins, hasarda l’épigraphiste, que ces gens n’aient beaucoup voyagé et ne soient revenus à Jérusalem porteurs de surnoms d’origine

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