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Le Troisième Reich, T1

Le Troisième Reich, T1

Titel: Le Troisième Reich, T1 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Shirer
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à la fin de novembre » dans les régions où le
caractère ethnographique est douteux et délimiterait les nouvelles frontières.
Dans une annexe à l'accord, la Grande-Bretagne et la France déclaraient
qu'elles « maintenaient leur offre... relative à une garantie internationale
des nouvelles frontières de l'État tchécoslovaque contre toute agression non
provoquée. Quand la question des minorités polonaises et hongroises aurait été
réglée, l'Allemagne et l'Italie, pour leur part, donneraient une garantie à la Tchécoslovaquie
(8) ».
    En ce qui concerne le plébiscite, la promesse ne fut jamais
tenue. D'autre part, ni l'Allemagne, ni l'Italie ne donnèrent jamais leur
garantie contre une agression, même quand ta question des minorités polonaises
et hongroises fut réglée et, comme nous le verrons, la Grande-Bretagne et la
France refusèrent, le moment venu, la garantie promise.
     
    [139] Allusion au retour de Disraéli après le Congrès de Berlin, en 1878.
    [140] Hitler lui-même en fut convaincu, du moins partiellement, après avoir inspecté
la ligne de forteresses tchèques. Il dit plus tard au docteur Cari Burckhardt,
Haut-Commissaire de la S.D.N. à Dantzig : « Après Munich, ce que nous avons pu
voir de la puissance militaire tchécoslovaque nous troubla à la pensée du péril
encouru. Les plans des généraux tchécoslovaques étaient redoutables, bien que
travaux d'écoliers appliqués. J'ai compris alors pourquoi mes propres généraux
m'avaient retenu. » pertinax, Les
Fossoyeurs, p. 125.
    [141] Voir plus haut.
    [142] Les parenthèses sont dans l'original.
    [143] Le rapport du major Buch nous donne une image authentique de la justice dans le
Troisième Reich. On y lit, par exemple, ceci : « Dans les affaires suivantes,
relatives à des meurtres commis sur la personne des Juifs, les poursuites ont
été suspendues ou des peines légères prononcées. » Il cite alors un grand
nombre de ces « affaires », donnant le nom des assassins et de leurs victimes :
« Le membre du parti Fruehling August, accusé d'avoir tué le couple juif
Goldberg et le Juif Sinasohn... Les membres du parti Behring Willi et Heike
Josef, accusés d'avoir tué le Juif Rosenbaum et la Juive Zwienicki... Les
membres du parti Schmidt Heinrich et Meckler Ernst, accusés d'avoir noyé le
Juif Ilsoffer, etc... »
    [144] A Nuremberg, au cours de son contre-interrogatoire par le juge Jackson, quand
on demanda à Gœring s'il avait vraiment dit cela, il répondit : « Oui, dans un
moment de mauvaise humeur et d'énervement. Je ne parlais pas sérieusement (6).
»
    [145] Hugh Wilson, ambassadeur des États-Unis à Berlin, fut
rappelé par le président Roosevelt le 14 novembre, deux
jours après la réunion tenue par Gœring, « pour consultations » et ne rejoignit
jamais son poste. L'ambassadeur d'Allemagne à Washington, Hans Dieckhoff,
qui ce jour-là écrivait à Berlin : « L'ouragan fait rage ici », à la suite du
pogrom allemand, fut rappelé le 18 novembre, et lui aussi ne revint jamais. Le
30 novembre Hans Thomsen, le chargé d'affaires allemand,
adressait à son gouvernement une dépêche chiffrée : « Les relations étant
actuellement tendues entre nos deux pays et les documents secrets n'étant pas
en sécurité » à l'ambassade, il estimait préférable que « les dossiers
politiques secrets » soient emportés à Berlin. « Ils sont en effet si
volumineux, expliquait-il, qu'ils ne pourront être détruits assez rapidement en
cas de nécessité (7). »
    [146] Le 28 janvier 1939, Lord Halifax avertit secrètement le président Roosevelt que « dès novembre 1938 on pouvait observer des
indices, qui devenaient de plus en plus nets, montrant qu'Hitler préparait une
nouvelle aventure hors des frontières de son pays pour le printemps de 1939 ».
Le ministre des Affaires étrangères anglais ajoutait : « Les rapports montrent
qu'Hitler, encouragé par Ribbentrop, Himmler et les autres, considère une
attaque contre les puissances occidentales comme le prélude à une action
ultérieure dans l'Est (8). »
    [147] Une version allemande de la conversation qu'eurent à Rome Ribbentrop et Ciano
le 28 octobre, écrite par le docteur Schmidt, confirme l'attitude belliqueuse
de Ribbentrop. L'Allemagne et l'Italie, dit-il, doivent se préparer « en vue
d'un conflit armé... et cela dès maintenant ». A cette occasion, Ribbentrop
affirma également à Ciano que Munich avait révélé la puissance des
isolationnistes

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