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L'énigme de l'exode

L'énigme de l'exode

Titel: L'énigme de l'exode Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Will Adams
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colorants. Leurs sépultures étaient égyptiennes. À Qumrân, les archéologues ont même trouvé un ankh gravé sur une pierre tombale. Et comme vous le savez, l’ankh était le symbole de vie d’Akhénaton. Les Esséniens écrivaient les titres de leurs rouleaux à l’encre rouge, une pratique qu’on ne retrouve qu’en Égypte. Et puis il y a le rouleau de cuivre lui-même. Les anciens Égyptiens utilisaient parfois un support de cuivre pour leurs documents importants. Personne d’autre ne l’a fait, pas que je sache en tout cas. Et les autres rouleaux de la mer Morte font de très nombreuses allusions au chef spirituel des Esséniens, un personnage messianique connu uniquement sous le nom de « Maître de Justice ». Curieusement, c’est également ainsi qu’on appelait Akhénaton à Amarna...
    — Alors c’est vrai. C’est bien ça !
    — Pas forcément. Il s’est écoulé plus d’un millier d’années entre l’époque d’Amarna et celle de Qumrân. Et tout ce que je vous ai dit ne repose que sur des hypothèses. Personne n’a jamais trouvé de preuve tangible.
    — Le rouleau de cuivre n’est pas hypothétique, fit remarquer Lily.
    Gaëlle garda le silence un instant.
    — Non, vous avez raison.

    II
    Les peintres avaient fini leur travail depuis près d’une semaine, mais l’appartement était encore imprégné de cette odeur caractéristique de peinture et de solvant. Augustin en était encore plus incommodé à cette heure de la matinée, avec l’intrusion d’une aube nouvelle qui le surprenait dans une léthargie post-défonce, allongé à côté d’un espace vide. Deux semaines qu’il avait ce foutu lit et celui-ci n’était toujours pas baptisé... Il y avait vraiment quelque chose qui clochait dans sa vie.
    On frappa à la porte. Ces abrutis de voisins avaient trouvé une nouvelle raison de se plaindre. Il se tourna sur le côté et se cacha la tête sous l’oreiller, attendant qu’ils se décident à dégager. Bon sang, ce qu’il pouvait être fatigué... Ce nouveau lit hors de prix avec ce nouveau matelas, ces draps tout neufs, ces oreillers ultra-gonflés... Jamais il n’avait aussi mal dormi ni éprouvé une fatigue aussi foudroyante.
    Dehors, on frappait toujours. Exaspéré, il finit par s’extraire du lit. Après avoir enfilé un jean et un sweat-shirt, il alla ouvrir la porte.
    — Qu’est-ce que tu fous là ? demanda-t-il en tombant sur Knox.
    Il remarqua aussitôt les blessures de son ami.
    — Nom de Dieu, qu’est-ce qui t’est arrivé ?
    — Accident, balbutia Knox. Aucun souvenir.
    Augustin le regarda d’un air horrifié et retourna dans sa chambre chercher sa veste.
    — Je t’emmène à l’hôpital, déclara-t-il.
    — Non. Trop risqué. Un type... Il a essayé de m’étouffer avec un oreiller.
    — Quoi ! Qui ?
    — Sais pas... trop sombre.
    — J’appelle la police.
    — Non ! Pas la police. Pas l’hôpital. S’il te plaît, essaie de savoir ce qui se passe.
    Augustin aida Knox à s’allonger sur son sofa. Puis il alla à la cuisine et remplit deux verres d’eau. Il but le sien d’un trait.
    — Bon, dit-il en s’essuyant la bouche. Reprenons depuis le début. Un accident : où ça ?
    — Je ne m’en souviens pas. La dernière chose dont je me souvienne, c’est d’avoir pris un café avec toi.
    — Mais c’était avant-hier ! Tu as des reçus ? Des papiers qui nous permettent de retrouver ce que tu as fait ?
    — Non.
    — Et ton téléphone portable ? Regarde qui tu as appelé !
    Knox tâta ses poches.
    — Perdu...
    — Ton e-mail, alors.
    Augustin aida Knox à s’asseoir à sa table, alluma son ordinateur portable et se connecta à Internet. Knox saisit son identifiant et son mot de passe et trouva un message de Gaëlle.
    Salut Daniel,
    Je te renvoie tes photos des Thérapeutes, du moins celles que j’ai pu retoucher. Les autres étaient trop sombres ou floues pour que je puisse les modifier rapidement, mais j’y reviendrai plus tard. Où les as-tu prises ? Prépares-tu encore un mauvais coup ? Je suis impatiente d’en savoir plus. Je fais le taxi jusqu’à Amarna aujourd’hui, mais je t’appellerai ce soir.
    Tu me manques aussi. Je t’embrasse,
    Gaëlle
    Augustin sentit son cœur s’emballer au fur et à mesure qu’il lisait le message. Il resta bouche bée.
    — Tout va bien ? lui demanda Knox.
    — Des photos des Thérapeutes ! s’exclama Augustin. Bon sang, où est-ce que tu les as prises ?
    — Si je le savais... J’ai

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