Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
L'énigme de l'exode

L'énigme de l'exode

Titel: L'énigme de l'exode Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Will Adams
Vom Netzwerk:
est mort.
    — Quoi ?
    — On dit que c’est toi qui l’as tué.

Chapitre 19

    I
    — Pourquoi tu me regardes comme ça ? s’écria Knox, horrifié. Tu ne crois tout de même pas que j’ai tué Omar ?
    — Bien sûr que non, répondit Augustin en posant la main sur l’épaule de son ami. Mais Omar est mort. Et tu m’as dit que tu avais eu un accident de voiture et que tu ne te souvenais de rien.
    Il enfila sa veste et mit son portefeuille, son téléphone portable et ses clés dans ses poches.
    — Je vais me rendre à l’hôpital et au CSA pour essayer d’en savoir plus, annonça-t-il. Reste là. Repose-toi. C’est souvent le meilleur moyen de retrouver la mémoire. Et ne t’inquiète pas. On va régler ça.
    Il ouvrit la porte et la referma derrière lui sans la verrouiller.

    II
    Stupéfaite, Lily regarda le sol sous ses pieds.
    — Vous pensez que... Non, il est impossible que ce trésor soit encore là.
    — J’en doute, en effet, confirma Gaëlle. Cet endroit a fait l’objet de nombreuses fouilles. Et on n’a pas trouvé grand-chose : des bijoux ayant appartenu à Néfertiti, découverts dans les années 1800 ; des vaisseaux sacrés en bronze. Peut-être faisaient-ils partie du trésor. Il y avait également une jarre à moitié remplie de lingots, qu’on a appelé la Cruche d’or.
    Pour faire leurs lingots, les Égyptiens creusaient des sillons à la main dans le sable et y versaient de l’or en fusion. J’ai toujours pensé que cette jarre contenait les économies d’une personne fortunée ou la matière première d’un orfèvre, mais il pourrait aussi s’agir d’une partie du trésor.
    — Rien d’autre ? s’enquit Lily.
    — À ma connaissance, non. Mais à l’époque, personne n’a été surpris, car toute la cité avait été complètement démantelée après la mort d’Akhénaton.
    Gaëlle eut un rire ironique.
    — En fait, c’est peut-être pour cette raison qu’elle a été démantelée, et non simplement démolie ou abandonnée, songea-t-elle à voix haute. Si les nouvelles autorités ont appris ce que les Atoniens avaient fait... S’ils ont mis la main sur une ou deux caches, ou s’il y a eu une fuite...
    — ... elles ont fait démanteler la cité pierre par pierre jusqu’à trouver le trésor, conclut Lily.
    Elle posa la main sur le livre de Stafford.
    — Le rouleau de cuivre indique-t-il où il a été enterré ? demanda-t-elle.
    Sur le papier blanc, la lumière du soleil était aveuglante. Les deux jeunes femmes se tournèrent de façon à mettre le livre à l’ombre.
    — Dans la forteresse de la vallée d’Achor, murmura Gaëlle. Quarante coudées au-dessous de l’escalier oriental. Dans le monument sépulcral. Dans la Grande citerne de la cour du péristyle, caché au fond d’un trou dans le sol.
    — C’est assez vague.
    — Les Atoniens, s’il s’agit bien d’eux, ont dû penser que leur expulsion n’était que temporaire. Ils n’avaient donc pas besoin d’un plan précis, mais seulement d’un aide-mémoire.
    — Mais regardez tous ces noms : Secacah, le mont Gerizim, la vallée d’Achor.
    — Ces lieux se trouvent tous à proximité de Jérusalem, admit Gaëlle. Mais cela n’a rien de surprenant non plus. Si notre hypothèse est la bonne, ce texte a été traduit au moins deux fois, de l’égyptien vers l’hébreu, puis de l’hébreu vers notre langue. Or, ces noms de lieux devaient se composer d’une série de consonnes, car les alphabets égyptien et hébreu n’avaient pas de voyelles. Par conséquent, il est possible que les traducteurs les aient interprétés en fonction d’idées préconçues. Prenons, par exemple, l’Oued Royal d’Amarna. En égyptien, on l’appelait « vallée de l’Horizon » ou « vallée d’Akhet ». On imagine aisément que cela ait pu être traduit par « vallée d’Achor ». De même, « Secacah » était peut-être à l’origine « Saqqarah ».
    — Je croyais que Saqqarah se trouvait près du Caire.
    — Oui, mais elle tire son nom de Sokar, un dieu des morts vénéré dans toute l’Égypte. Les nécropoles étaient souvent...
    Gaëlle entendit des bruits de pas dans le sable sec. Elle referma brusquement le livre et se retourna. C’était Stafford, qui revenait avec tout son attirail.
    — Vous ne pouvez plus le lâcher, hein ? lança-t-il avec satisfaction.
    — Non, avoua Gaëlle. Toute cette histoire est palpitante.
    — C’est pour ça que je l’ai écrite ! s’écria Stafford.
    Il regarda

Weitere Kostenlose Bücher