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L'énigme de l'exode

L'énigme de l'exode

Titel: L'énigme de l'exode Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Will Adams
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l’enquête. C’est sans doute important.
    — Et que voulez-vous que je leur dise ? Que vous pensez que votre amie a essayé de vous envoyer un message, mais que vous ne savez pas de quoi il s’agit ? À quoi cela servirait-il ?
    — Laissez-moi sortir et je trouverai de quoi il s’agit.
    — C’est ça ! Et je fais sortir tous les autres assassins pour qu’ils vous donnent un coup de main...
    — S’il vous plaît, je vous en prie... Prévenez au moins les enquêteurs chargés de...
    — Monsieur Knox, calmez-vous. Nous avons déjà contacté Assiout. Nos collègues nous rappelleront s’ils ont besoin de précisions. Ils ne l’ont pas encore fait et je doute qu’ils le fassent. Mais le cas échéant, je vous tiendrai au courant. Vous avez ma parole. Pour l’instant, j’aimerais que nous nous concentrions sur l’affaire en cours.
    — Quelle affaire ?
    Farouq leva les yeux au ciel.
    — Hier soir, je vous ai fait part de mon intention de vous inculper du meurtre d’Omar Tawfiq, rappela-t-il. L’auriez-vous par hasard oublié ?
    — Non.
    — Bien. Alors, la mémoire vous est-elle revenue ? Êtes-vous prêt à me dire ce qui s’est passé ? La raison pour laquelle vous avez précipité votre voiture dans ce fossé ?
    — Je ne l’y ai pas précipitée.
    — Si, vous l’avez fait. Et je veux savoir pourquoi.
    Farouq se pencha en avant.
    — Il y a quelque chose sur le site de Peterson, n’est-ce pas ? demanda-t-il avec un lueur dans le regard, quelque chose qui ressemblait à de la cupidité.
    Knox hésita. Dans d’autres circonstances, il aurait résisté aux manœuvres maladroites de Farouq pour le pousser à se trahir. Mais Gaëlle était en danger. Elle avait besoin de lui. Or, la clé de son message se trouvait dans la mosaïque du site de Peterson.
    — Oui, avoua-t-il. En effet.
    — Je le savais ! exulta Farouq en brandissant un poing victorieux. De quoi s’agit-il ?
    — Ce site abrite un réseau de galeries souterraines, qui mènent à des salles et à des catacombes.
    — Et c’est pour ça que vous avez précipité Omar dans le fossé !
    — Je n’ai pas précipité Omar dans le fossé.
    — C’est ça, fit Farouq en prenant son stylo. Bon. Commencez par me dire où se trouvent ces catacombes. Croyez-moi, vous avez tout intérêt à coopérer.
    — Je vais même faire mieux, assura Knox avec toute la conviction dont il était capable. Emmenez-moi et je vous les montrerai.

    II
    Augustin n’obtint pas gain de cause au commissariat. Pas de visites pour Knox, pas même avec un bakchich. Apparemment, il était en interrogatoire. Il fallait revenir plus tard. Augustin s’en alla, irrité, tenaillé par le besoin de faire quelque chose, n’importe quoi, pour se rendre utile. Le ciel était limpide, mais le soleil trop bas pour diffuser de la chaleur. Augustin se frotta les joues et se massa les tempes, la tête lourde et l’esprit confus.
    Parfois, au milieu d’une conversation, il ne parvenait plus à articuler. Il s’arrêtait de parler immédiatement et se contentait de répondre par monosyllabes en hochant la tête. On le trouvait grossier.
    Kostas avait peut-être des informations. Après tout, c’était chez lui que Knox avait été arrêté. Augustin enfourcha sa moto, slaloma entre les voitures et se gara au bout d’une allée étroite. Il gravit les escaliers de la maison et, lorsqu’il lui ouvrit, le vieux grec fit la grimace en sentant son haleine de whisky.
    — Ça date d’hier soir, grommela Augustin en entrant.
    — Si tu le dis, soupira Kostas.
    — Avez-vous des nouvelles de Knox ?
    — Il a été arrêté chez moi, déclara le vieil homme, les mains tremblantes et les yeux humides. C’est horrible. Est-ce vrai, ce qu’on raconte à propos d’Omar ?
    — Qu’il est mort, oui. Que c’est Knox qui l’a tué, non. Écoutez, je n’ai pas beaucoup de temps. Je dois savoir ce dont vous avez parlé avec Knox.
    — De toutes sortes de choses, des Thérapeutes, des Carpocratiens...
    — Des Carpocratiens ? s’étonna Augustin, à qui ce nom évoqua un vague souvenir. Et que vous êtes-vous dit, à propos des Carpocratiens ?
    — Pas mal de choses, notamment à propos du tatouage qu’ils se faisaient derrière le lobe de l’oreille droite pour se reconnaître les uns les autres.
    — Ah bon ?
    — Oui. Knox a réagi exactement comme toi. Il m’a demandé ce qui pourrait pousser des archéologues bibliques à s’intéresser aux Carpocratiens. C’est là que la

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