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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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Steve a toujours adoré les beaux produits. Lorsqu’il est venu chez moi, il était fasciné parce que j’avais des charnières et des serrures conçues spécialement pour mes portes – j’avais fait des études de design industriel. C’était cette passion que nous avions en commun, pas l’informatique », a raconté Sculley 35 .
    « Je n’y connaissais rien en informatique, pas plus d’ailleurs que qui que ce soit d’autre à l’époque. Nous étions au tout début de la révolution de l’ordinateur personnel. En revanche, nous avions tous deux une même foi dans les vertus d’un beau design. Steve estimait qu’il fallait concevoir le design en partant de l’expérience de l’utilisateur. Il regardait toujours les choses de ce point de vue. À l’inverse de nombreuses personnes opérant dans le marketing, qui auraient procédé à des études sur les consommateurs et demandé aux gens ce qu’ils veulent, Steve ne croyait pas à ces choses-là. Il disait : “Comment puis-je demander à qui que ce soit à quoi devrait ressembler un ordinateur basé sur l’interface graphique si personne n’a la moindre idée de ce que c’est ? Personne n’en a encore jamais vu.” »
     
    Lorsqu’il met les pieds à Cupertino, JohnSculleyest plutôt déconcerté par le style d’Apple. Comme il l’a raconté dans ses mémoires 36  :
    « Mike Markkulam’a accueilli vêtu d’une chemise dont il avait remonté les manches et d’un pantalon de style décontracté. J’étais le seul à l’étage à porter un costume. Je me sentais peu à mon aise. J’étais surpris de voir que la plupart des gens chez Apple s’habillaient de manière moins formelle que le personnel d’entretien de Pepsi. En guise de bureau, Markkula disposait d’un petit box avec une table ronde au centre. L’endroit était propre et bien rangé. Derrière lui, quelques ordinateurs Apple faisaient apparaître les cours de la Bourse. »
    La surprise de Sculleyest plus forte encore lorsqu’il découvre le bureau de Steve Jobsau coin opposé de l’étage. Avant d’y entrer, il remarque une file de personnes à l’extérieur, attendant leur tour. On peut entendre le téléphone qui ne cesse de sonner. Steve Jobs, pour sa part, est vêtu d’une chemise à carreaux aux manches retroussées et d’un jeans.
    « Curieusement, Steve n’avait pas d’ordinateur dans son bureau, mais des pièces d’électronique et des boîtiers dispersés. Il y régnait une impression de fouillis et de désordre. Des affiches et images avaient été scotchées sur les murs. »
    Jobsrevient alors du Japon et sur son bureau se trouvent des éléments d’un nouveau produit qu’il a rapporté en Californie.
    « J’ai découvert que chaque fois que Steve voyait quelque chose de nouveau, il voulait en savoir plus. Il l’achetait, le démontait, essayait de comprendre comment cela fonctionnait. »
     
    Aidé d’un autre designer, Jerry Manock– le créatif qui a jadis conçu le boîtier de l’Apple II – propose six prototypes à Steve Jobsavant d’obtenir son approbation. Le design du boîtier du Mac est finalement prêt en février 1982. Pour l’occasion, une petite fête bien arrosée est organisée. Ce soir-là, Jobs arrive avec une idée extravagante. Étant donné que les ingénieurs du Mac sont des artistes, il estime normal qu’ils apposent leur signature sur leur œuvre. Il a donc décidé que les signatures des membres de l’équipe apparaîtraient sur la partie interne de la coque en plastique.
    Durant la soirée, une grande feuille de papier circule sur la table afin que chacun la signe. La séance dure une bonne quarantaine de minutes. Steve est le dernier à apposer sa signature.
     
    Tous les trois mois, Steve Jobsinvite Bill Gatesen Californie afin d’être informé de l’état d’avancement des logiciels. Le ton tourne à la récrimination : Microsoft n’avance pas assez vite pour être en mesure de tenir les délais ! Jobs malmène son interlocuteur, le presse de travailler de façon plus intense sur le Mac et de laisser tomber la collaboration avec IBM, une multinationale qu’il assimile au diable. De son côté, Gates se plaît à dresser la liste des problèmes rencontrés par les équipes de développement de Microsoft et nargue son interlocuteur :
    « Steve, si tu ne corriges pas tous ces problèmes, vous ne vendrez pas un seul Mac ! »
    Entre les deux surdoués, la relation est électrique. En privé,

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