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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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000 machines sont écoulées entre septembre et décembre. Le numéro 1 de l’informatique se pose immédiatement en concurrent redoutable : sur l’année entière, Apple a vendu 135 000 machines.
    Qu’importe… Jobsa une stratégie pour contrer l’arrivée tant redoutée d’IBM. Le projet Macintosh a pris l’aspect d’une croisade : il va représenter la liberté, le fun, l’esthétique, face à un IBM PC triste et sérieux. Certains ingénieurs d’Apple tels que Hertzfeldachètent l’ordinateur d’IBM et le démontent. Ils découvrent alors que cette machine est ridiculement mal conçue !
    Le groupe Macintosh – ceux que Jobssurnomme « les pirates » – s’acharne à créer un produit d’une tout autre envergure sous la houlette d’un esprit perfectionniste jusqu’à l’entêtement.
    Côté cœur, Steve Jobsentretient une relation avec la chanteuse folk Joan Baez. Elle est alors âgée de 40 ans alors qu’il n’en a que 23. Avoir Baez comme dulcinée est tout un symbole. La chanteuse a été l’une des égéries du poète qu’il adule par-dessus tout, Bob Dylan. La relation sera toutefois brève. Peu après, Jobs va avoir pour nouvelle compagne une très belle femme nommée Christina Redse, que l’on compare fréquemment à Darryl Hannah 33 . Et comme Redse est aussi une femme de caractère qui ne s’en laisse pas compter, ils vont rester ensemble plusieurs années.
     
    Un jour de décembre, Bruce Hornvient se plaindre auprès d’Andy Hertzfeld : le développement du Mac est effectué sur un prototype d’ordinateur Lisa, tandis que lui-même n’en a pas obtenu un.
    « Je devrais peut-être aller bosser dans une vraie société, où l’on fournit les outils appropriés aux développeurs », lâche Horn, excédé.
    Herztfeld n’apprécie pas ce commentaire et s’en confie à Jobsavec ces mots :
    « Devrions-nous licencier Bruce ? »
    À la grande surprise de Hertzfeld, Jobsrépond :
    « Non ! Trouvez-lui juste un ordinateur ! »
    Le jour suivant, Bruce Hornreçoit un message de Steve lui indiquant de se rendre dans un certain bureau d’un bâtiment d’Apple et d’y emporter l’ordinateur qui s’y trouve. Horn se rend dans la pièce en question et découvre que le nom de JohnCouchest placardé sur la porte. Un peu inquiet mais tout de même rassuré de disposer d’un mot signé de Steve Jobs, il emporte le Lisa qui se trouve sur le bureau du chef du projet Lisa !
    « Je ne sais toujours pas à ce jour si Steve avait arrangé cela avec JohnCouchou si ce dernier a eu la surprise de se retrouver avec un bureau vide !… », a raconté Horn 34 .
     
    Au début de l’année 1982, le bureau Texaco est devenu trop petit pour loger l’équipe du Macintosh. Jobsdécide alors de rapatrier l’équipe dans un espace du campus Apple, d’une taille suffisante pour accueillir une cinquantaine de personnes.
    À présent, Steve Jobsa pour préoccupation de trouver un patron d’envergure à Apple, quelqu’un qui aurait une stature adéquate pour préparer et accompagner le lancement du Mac. En premier lieu, il a sollicité Don Estridge, le cadre d’IBM qui a porté le projet de l’IBM PC jusqu’à sa mise en vente. Pour mieux l’appâter, il lui propose un salaire annuel supérieur à 1 million de dollars. Estridge décline l’offre dorée d’Apple.
    En deuxième choix, Jobsjette son dévolu sur un as du marketing : JohnSculley. Jobs est fasciné par la réussite de cet homme de 38 ans. Sculley a réussi à faire monter la cote de Pepsi-Cola auprès des jeunes, à une époque où cette marque était terrassée par Coca-Cola. Sculley a même gagné des parts de marché sur son compétiteur historique. Jobs perçoit là une marque de génie et juge que Sculley dispose du profil idéal pour une société comme Apple.
    Signe de la popularité du fondateur d’Apple, lorsque JohnSculleyraconte à sa fille que Jobsva lui rendre visite, celle-ci s’écrie :
    « Steve Jobs ! Tu vas voir Steve Jobs ? »
    Comme s’il s’agissait de Mick Jagger…
    « Comme tant d’autres, je fus subjugué par ce garçon précoce et envoûtant, déjà légendaire… » C’est ainsi que JohnSculleya relaté sa première entrevue avec le fondateur d’Apple en 1982. Dès le premier instant, il est abasourdi par l’audace de ce franc-tireur de l’informatique. Jobs, pour sa part, apprécie l’ouverture d’esprit du président de PepsiCo.
    « Depuis que je le connais,

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