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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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d’autre !” »
    JohnSculleyn’en revient pas du dévouement que Jobsparvient à obtenir de ses troupes.
    « Tout en se montrant extrêmement exigeant, Jobsapportait une inspiration phénoménale à son équipe, les incitant à accomplir quelque chose de grand. Il les poussait jusqu’à leurs limites jusqu’à ce qu’eux-mêmes soient stupéfaits de voir ce qu’ils avaient pu accomplir. Il possédait un sens inné pour ce qui est d’extraire le meilleur des gens. »
    Pendant ce temps, Apple essuie un sérieux revers avec Lisa : peu de cadres sont prêts à débourser les 10 000 dollars nécessaires à l’acquisition de ce micro-ordinateur de rêve. Pour combler le tout, cet ordinateur est incompatible avec l’Apple II et l’Apple III et aussi avec le tant attendu Macintosh. Quelques mois plus tard, des rangées entières de Lisa invendus seront entreposées dans une déchetterie de l’Utah.
     
    L’usine qui va produire le Macintosh est placée sous la responsabilité d’une jeune femme, Debbie Coleman. Chaque fois qu’il lui rend visite, Jobsarrive vêtu de gants blancs et effleure chaque surface. Il s’agace dès qu’il trouve la moindre poussière.
    « J’en trouvais partout : sur les machines, au sommet des étagères, sur le plancher. Je demandais donc à Debbie de tout faire nettoyer. Je lui disais que nous devrions pouvoir manger sur le sol de l’usine. Cela rendait Debbie folle. Elle ne comprenait pas pourquoi il faudrait être en mesure de manger sur le sol 44  », va raconter plus tard Jobs.
    « L’usine est devenue propre, mais des conflits persistaient avec Debbie sur d’autres points. Et puis un jour, je suis venu à l’usine et j’ai vu qu’elle avait réorganisé certaines des machines. Auparavant, elles se trouvaient sur le sol, un peu au hasard. Debbie les avait déplacées, elles les avaient mises sur une ligne droite et rendu l’endroit propre visuellement. Je n’avais rien demandé. Cela m’a indiqué qu’une lumière s’était allumée dans son esprit. Je n’ai plus jamais eu à lui en reparler. À partir de là, elle a décollé comme une fusée, car elle avait compris le principe sous-jacent. Et l’usine a fonctionné à merveille. »
    L’une des premières décisions de Sculleyse révèle avisée. À cette époque, la société concentre l’essentiel de ses efforts de promotion sur l’Apple III, sorti depuis mai 1980. Bien qu’il ait connu un démarrage chaotique et que ses ventes patinent, il a droit à des pleines pages de publicité dans le magazine Time . Un message est même véhiculé par Apple : l’Apple III est une machine pour les professionnels, alors que l’Apple II est essentiellement un ordinateur de loisir. Le public ne suit pas et l’Apple III affiche d’ores et déjà une perte de 60 millions de dollars sur l’année. Curieusement, les utilisateurs semblent lui préférer encore et toujours le bon vieil Apple II, un ordinateur pour lequel on trouve le plus de jeux et d’accessoires.
    « On peut se demander pourquoi Apple a laissé tomber si longtemps l’Apple II, qui produisait tant de bénéfices, déplore Wozniak. Il semble que certains cadres voulaient prouver leur propre génie. Ils ont même demandé à des ingénieurs d’ajouter à l’Apple II des puces qui désactivaient certaines caractéristiques ! Pourquoi y avait-il ce coup de folie pour l’Apple III, alors que ce produit avait très vite été un échec. À sa sortie, il comportait trop d’anomalies pour qu’il apparaisse jamais comme un bon choix. »
    Sculleyobserve la situation d’un œil impartial et agit en bon gestionnaire : il coupe purement et simplement les vivres à l’activité Apple III. L’Apple II est réhabilité. Au même moment, Steve Wozniakrevient chez Apple après deux années de pause. Il se voit spontanément affecté dans l’équipe Apple II afin de dorloter les nouveaux modèles tels que le IIc et le IIe. Toutefois, l’essentiel de l’attention reste rivé sur le Macintosh.
    « JohnSculleyet Steve Jobsagissaient de façon très rapprochée. Si Sculley était indubitablement le président, Jobs le nourrissait continuellement d’informations sur le marché, les produits, les options, les technologies… Toutefois, le parti pris était clairement en faveur du Macintosh », ajouteWoz.
     
    Vers le milieu de l’année 1983, la tension monte d’un cran entre Apple et Microsoft lorsque Jobset Sculleydécouvrent

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