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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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à acheter un ordinateur tout-en-un. Jobs réplique fièrement :
    « Je sais ce que je veux, je sais ce qu’ils veulent 114  ! »
    La présence de Jobsaux commandes se fait sentir en interne. Parmi les nouvelles règles édictées sur le campus Apple figurent l’interdiction de fumer ou d’amener des animaux domestiques au bureau. Par ailleurs, Jobs fait ouvrir une nouvelle cafétéria dont la gestion est confiée à un traiteur célèbre de Palo Alto, Il Fornaio 115 .
    Aux alentours de Noël 1997, Steve Jobset Larry Ellisonconcoctent une farce qui fait grand bruit dans la Silicon Valley. Michael Murdock, un ancien employé de Pixar devenu consultant, a pris très au sérieux le fait que Jobs soit « président par intérim ». Il a donc posé sa candidature à la présidence d’Apple et pour cela, a envoyé maints e-mails à Steve Jobs comme à Larry Ellison.
    Le 23 décembre, Michael Murdockreçoit un message de Larry Ellisondisant :
    « OK. Tu peux avoir le job. Larry. »
    Quelques minutes plus tard, un e-mail de Steve Jobsconfirme la chose en indiquant :
    « Ouaip, Mike. La place est à toi. Quand peux-tu démarrer ? »
    Murdockrépond alors de façon enthousiaste qu’il peut venir prendre ses fonctions dès le 5 janvier. Cette fois, Steve Jobsestime que la plaisanterie a assez duré et lui répond très sèchement :
    « Si tu mets les pieds chez Apple, nous te demanderons de quitter les lieux. Si tu ne t’exécutes pas, nous te ferons arrêter. »
    La plaisanterie est citée dans les principaux médias de la région comme exemple des farces auxquelles peuvent se livrer les milliardaires de ce monde. Deux mois plus tard, une liste des employés de Pixar, avec le salaire de chacun, est publiée par un informateur secret et Michael Murdockva apparaître comme le suspect principal. Il s’acharnera pourtant à affirmer qu’il n’y est pour rien.
     
    Le résultat des actions de Jobscommence très vite à se faire sentir, notamment avec le succès du nouveau Power Macintosh G3 lancé en novembre – il va s’en vendre 1 million d’exemplaires en une année. Dès janvier 1998, Apple annonce 44 millions de dollars de bénéfices. En mars, Jobs recrute un cadre de Compaq, Tim Cook, afin qu’il le seconde à la tête d’Apple.
    L’iMac voit le jour le 6 mai 1998. Avec son aspect translucide et ses couleurs acidulées, il remet Apple sur le devant de la scène. 150 000 précommandes sont immédiatement enregistrées. Dès sa sortie, l’iMac devient l’ordinateur le plus vendu du moment, toutes catégories confondues.

    Steve Jobs, un an après son retour aux commandes d’Apple, lors de la présentation de l’iMac à New York en 1998. Courtesy of Apple, Inc. Photographe : Gary Parker
    Jonathan Ivey va de son commentaire : « Les acteurs de l’industrie informatique sont obsédés par la performance et il en résulte des designs froids et sans âme. »
    Dès la fin juillet, 278 000 exemplaires de l’iMac ont été écoulés. Le look de l’ordinateur fait école et se voit adopter dans toutes sortes d’objets. Le designer Jonathan Ivea gagné ses galons et sa « pâte » va désormais s’inscrire dans les principaux objets maison.
    Avant tout, le lancement de l’iMac assoit le grand retour de Jobsaux commandes. En cette année 1998, pour la première fois depuis bien longtemps, Apple affiche trois trimestres bénéficiaires de suite. En décembre, il apparaît que le cours de l’action s’est multiplié par trois depuis que Jobs a repris la direction !
    Une autre décision majeure de Jobsconsiste à recruter Lee Clow, de l’agence Chiat/Day, l’homme qui a été à l’origine des premières publicités pour le Mac, y compris le fameux spot 1984 . Ensemble, ils développent une campagne, Think Different (Pensez différemment) qui vise à repositionner Apple comme une marque à part.
    L’idée vient alors de faire défiler les visages de personnalités marquantes de l’Histoire…
    « Nous nous sommes dit : pourquoi ne pas rendre hommage à ceux qui ont pensé à des façons de changer le monde, et c’est alors que les noms de Gandhi et d’Edison sont venus dans la conversation », a raconté Lee Clow 116 . Jobssuggère des noms tels que l’inventeur Buckminster Fuller ou le photographe Ansel Adams. Il refuse toutefois d’apparaître lui-même dans la séquence, comme le suggère l’agence. Par la suite, Jobs lui-même demandera l’autorisation à Yoko

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